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Message pour la Pentecôte 2013 aux associations et mouvements nationaux catholiques canadiens

Lu sur le site Web de la Conférence des évêques catholiques du Canada:

PS. Nous aurons un grand événement diocésain ce samedi 18 mai à Sainte-Marie-de-Beauce pour célébrer la Pentecôte. (En direct sur notre webtélé ECDQ.tv dès 19h).

Soudain il vint du ciel un bruit pareil à celui d’un violent coup de vent : toute la maison où ils se tenaient en fut remplie … Alors ils furent tous remplis de l’Esprit Saint (Actes 2, 2.4).

Chers frères et sœurs dans le Christ,

Dans son discours aux mouvements ecclésiaux et aux communautés nouvelles, à la Pentecôte 1998, le bienheureux pape Jean-Paul a exprimé sa conviction que ces groupes sont le fruit d’une nouvelle Pentecôte :

Vous qui êtes ici, vous êtes la preuve tangible de l’effusion de l’Esprit. Chaque mouvement est différent des autres, sans doute, mais tous sont unis dans la même communion et autour de la même mission. Des charismes donnés par l’Esprit éclatent comme un vent impétueux qui vient saisir les gens et les entraîner sur de nouvelles voies d’engagement missionnaire au service radical de l’Évangile, pour proclamer sans relâche les vérités de la foi et accueillir comme une grâce le courant vivant de la tradition qui instille en chacun le désir ardent de la sainteté.

Ces mots expriment parfaitement notre vive appréciation pour la façon dont vous participez sans relâche à la mission de l’Église, pour la part authentique que vous prenez à la vie du Christ.

En cette Année de la foi, nous avons reçu l’effusion du don de l’Esprit dans l’élection du premier successeur de Pierre originaire des Amériques. Au lendemain de son élection, dans sa première homélie au collège des cardinaux, le pape François a parlé des trois gestes essentiels à la vie du disciple : marcher, construire et témoigner. Quelle que soit notre vocation, dit-il, quelle que soit notre situation sociale, si nous ne sommes pas avant tout des disciples de Jésus Christ, qui vivent le mystère de sa croix, nous passons à côté de l’essentiel. C’est cela, et rien d’autre, qui est la voie de la sainteté, le don et le mandat que nous avons reçus au baptême.

Dans la vie de l’Église, les mouvements et les associations des fidèles ne cessent de répondre aux différents besoins de l’Église et du monde. C’est dans l’espérance que nous demandons au Seigneur, en ce dimanche de Pentecôte, d’accorder aux membres de vos associations et mouvements la grâce de marcher dans la foi, de construire dans l’espérance et de témoigner dans l’amour.

Pentecôte 2013

Comité permanent pour les relations avec les mouvements et les associations
Conférence des évêques catholiques du Canada

Foi, espérance et charité : Exprimer la mission de nos paroisses en toute simplicité

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Inspirée par le témoignage du pape François, la campagne annuelle des paroisses de l’Église catholique de Québec prend le pari de la simplicité. Pour rappeler la mission de base que porte chacune de nos communautés chrétiennes, trois mots circulent maintenant au sein de plusieurs médias : foi, espérance et charité.

Connues encore par plusieurs comme les vertus théologales, la foi, l’espérance et la charité animent le travail des hommes et des femmes qui font battre le cœur de nos paroisses. Pour Rémy Gagnon, responsable du département des fabriques de l’Église catholique de Québec « l’élection du pape François donne un nouvel élan à nos milliers de bénévoles et aux personnes mandatées (prêtres, diacres, agentes et agents de pastorale) en milieu paroissial. Notre campagne 2013 se veut un clin d’œil à son témoignage d’une foi profonde, fondée sur une espérance en un Dieu aimant qui nous invite à vivre la charité, toujours un peu plus. »

La publicité se retrouve cette année sur des abribus et sur des panneaux intérieurs d’autobus sur les deux rives de la grande région de Québec et dans plusieurs radios et médias imprimés du territoire de l’archidiocèse de Québec. « Pour le visuel de la campagne, les mots foi, espérance et charité se retrouvent sur une croix aux couleurs vives, debout ou penchée. Nous sommes appelés à la soutenir, tout comme la mission des paroisses », a déclaré Jasmin Lemieux-Lefebvre, directeur des communications de l’Église catholique de Québec. « Ce style épuré, nous le retrouvons aussi dans notre message radio présentée par une voix de jeune femme accompagnée à la guitare », a-t-il ajouté.

La campagne annuelle de financement, aussi appelée « capitation » et « CVA » (Contribution volontaire annuelle), est la principale source de revenus des paroisses. Le montant suggéré est de 60$ pour chaque personne touchée par le ministère de nos paroisses catholiques (nouvelle évangélisation, liturgies et sacrements, patrimoine religieux, etc.).

Tous et toutes sont invités à y contribuer en répondant favorablement à la lettre reçue de leur paroisse et aux bénévoles qui frapperont leur porte. Toutes les personnes intéressées peuvent également suivre de près la Campagne par le biais du site www.toujoursmaparoisse.org et des pages qui y sont dédiées sur Twitter et Facebook.

Printemps vocationnel: Sr Marilou Bernier

A la veille du dimanche de prière pour les vocations, nous vous présentons le témoignage de Marilou Bernier, des Soeurs de l’Agneau, qui a choisi de vivre à fond! La prière porte des fruits…

L’équipe de la pastorale des vocations

Marilou_2013

Vivre à fond

par Marilou Bernier s.a.

Je m’appelle Marilou. J’ai 31 ans et je suis consacrée depuis près de trois ans au sein du mouvement ecclésial dédié à l’évangélisation des enfants et des familles Les Brebis de Jésus.

Voici comment la Vie m’a saisie… et séduite !

La soif de vivre à plein

Mon adolescence vécue dans un cadre familial paisible et un milieu scolaire très stimulant font exploser en moi de grands désirs : changer le monde, contribuer à le rendre meilleur, dénoncer les injustices et transformer la société; c’est l’époque du Sommet des Amériques et de l’émergence de la simplicité volontaire.

Depuis toujours je me rappelle aimer être inondée de projets et plongée dans mille et un dossiers à la fois, question d’avoir l’esprit ouvert et engagé.

Au tournant de ma vie de jeune adulte, toujours animée par ma soif du plus, du meilleur, du total… je fais une rencontre inattendue.

La Parole qui donne Vie

Interpellée par une amie de la famille, j’amorce les démarches nécessaires pour m’inscrire dans un groupe de jeunes en partance pour l’Italie avec un séjour dans la ville éternelle : Rome. Nouveauté à l’horizon : c’est un groupe de pastorale qui a pour objectif la Journée mondiale de la Jeunesse (JMJ) internationale. Avide de nouveaux défis et d’expériences diversifiées, je plonge.

Au cours de notre préparation, je prends contact avec l’œuvre qui est maintenant au cœur de ma vie : la mission des Brebis de Jésus. C’est dans le cadre de leur camp d’été que je fais la découverte qui transforme mon itinéraire que j’imaginais alors être celle d’une diplomate : la Parole de Dieu! À travers les activités d’animation et de prière des camps, je suis mise en contact avec l’Évangile. La Parole se dévoile pour moi comme une source intarissable, contenant en elle une vie, une puissance de transformation, de guérison, une puissance de lumière qui éclaire et donne la paix au cœur. La Parole de Dieu s’impose alors à moi comme un roc, un fondement sur lequel prendre appui pour plonger dans ma vie de jeune femme. Cette nouvelle réalité éclipse dès lors toutes mes autres motivations, les reléguant au second plan, à cause de la force et du rayonnement de l’action de la Parole dans la vie des enfants et des jeunes que je côtoie alors. Au cœur de cet été marquant, je rencontre bien plus que des lettres… mais bien le Verbe fait chair, Jésus, le Sauveur!

La Vie avec un grand « V »

Depuis ce premier été au camp, l’été de mes 18 ans, un désir s’intensifie en moi et devient de plus en plus ardent: être à Lui !

Déjà engagée dans des études en sciences, je poursuis alors ma formation comme infirmière tout en continuant à nourrir ma relation avec Jésus. Je m’engage alors plus activement dans un groupe de jeunes adultes. Ma relation avec le Seigneur prend une forme concrète par des temps de prière personnelle et en fraternité, par de l’adoration eucharistique et aussi par mon implication dans différents projets missionnaires. Grâce à ces engagements, je découvre la vitalité de l’Église à travers les JMJ et les missions des Brebis de Jésus dans différentes régions du Québec et aussi à l’étranger. J’expérimente alors la joie de me donner, de servir une cause, une œuvre… une Personne qui comble mon cœur et ses nombreuses aspirations. Je dois le dire, je suis en amour!

Se donner pour que d’autres aient la Vie

À la fin de mes études universitaires, je choisis de prendre une année de formation et de discernement en compagnie d’autres jeunes adultes à la maison mère des Brebis de Jésus sur l’Île d’Orléans. Cette année-là et les suivantes — car avancer sur un chemin nouveau demande beaucoup d’écoute, de patience et de disponibilité — clarifient et fortifient en moi le désir de me donner tout entière à Celui qui a séduit mon cœur en vérité et en profondeur.

Le choix de me consacrer à Dieu, de lui donner ma vie dans tous ses aspects se dessine lorsque je suis attentive aux aspirations qui habitent mon cœur : une vie d’amoureuse, une vie d’alliance unique, intime avec le Seigneur. L’accompagnement spirituel, l’approfondissement du charisme des Brebis de Jésus et de son fondement sur la Parole de Dieu, la célébration du sacrement du pardon et la vie en Église, au fil des saisons liturgiques, me guident et servent de balises à mon discernement.

Enfin, je porte l’intime conviction que nous sommes tous faits pour vivre… non pas vivoter ou survivre… mais bien Vivre avec un grand « V ». Nous sommes faits pour vivre à plein, vivre à fond! Osons plonger… nous sommes faits pour la Vie!

« Je suis venu pour que mes brebis aient la vie, et l’aient en abondance. » (Jn 10,10)

Prier pour les vocations ou l’art de perdre son temps ?

Si telle est votre pensée, vous êtes invités à terminer ici la lecture… mais si vous continuez à lire ce texte c’est qu’au fond, vous êtes porteur et porteuse d’une « curiosité évangélique »… Bonne nouvelle: Ce n’est pas péché….

Donc, si vous avez décidé de prier pour les vocations seulement dimanche le 21 avril 2013…BRAVO: vous êtes une personne efficace et perdant peu son temps ! Arrêtez de nouveau à lire…

contact

Par contre….si vous avez compris qu’une vocation est un long « travail » d’éducation, de formation et d’accompagnement… vous serez probablement intéressés par ces documents provenant de quelques diocèses du Québec et pouvant nourrir votre réflexion, votre prière et vos célébrations dominicales ou communautaires.

Des racines et des ailes: Texte de réflexion: Si les racines sont vitales pour la croissance humaine et spirituelle de chaque personne, les ailes ne le sont pas moins pour prendre son envolée. Découvrir sa vocation est le fruit d’un processus complexe, d’un enracinement familial, ecclésial, d’une histoire individuelle et collective placée sous le regard de Dieu. La communauté chrétienne demeure déterminante pour fortifier celle-ci et la mener jusqu’à son terme.

Message de Benoit XVI: Texte de la 50ème « Journée de prière pour les vocations »

Propositions pour une célébration dominicale

Et maintenant…assez de temps perdu…prions, invitons et vivons avec joie notre propre vocation quelle qu’elle soit!

Chroniques d’un religieux : La providence

Image pour La Providence

« Demandez et l’on vous donnera; cherchez et vous trouverez; frappez et l’on vous ouvrira » (Luc 11, 9). Aujourd’hui je vais vous parler de la Providence. Dans ma vie de religieux, elle est présente partout. Jésus dit : « Demandez et l’on vous donnera ». Un des docteurs de l’Église, le grand saint Augustin, évêque en Afrique du Nord, disait : « Ton désir c’est ta prière. » Ainsi, Dieu qui connaît les profondeurs de notre cœur, nous donne ce que nous désirons, ce qui est bon pour nous. Dans le même ordre d’idée, la petite Thérèse de l’Enfant Jésus, cette très grande sainte, enseigne : « Le Seigneur nous fait désirer ce qu’il veut nous donner. » Ainsi, je n’ai pas à m’inquiéter : Dieu me connaît, il me fait désirer ce qui est bon pour moi et il me le donne.

« Cherchez et vous trouverez ». Mais que faut-il donc chercher? « Cherchez d’abord son Royaume et sa justice, et tout cela (la nourriture, le vêtement) vous sera donné par surcroît. Ne vous inquiétez donc pas du lendemain : demain s’inquiétera de lui-même. À chaque jour suffit sa peine. » (Mt 6, 33-34) À la question de certains d’entre nous: « Je cherche Dieu, où puis-je donc le trouver? » Un saint Capucin bien connu, saint Padre Pio, répond : « On cherche Dieu dans les livres et on le trouve dans la prière ».

Et finalement : « Frappez et l’on vous ouvrira ». Dans l’Apocalypse, nous lisons : « Voici, je me tiens à la porte et je frappe; si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui pour souper, moi près de lui et lui près de moi. » (Ap 3, 20) Laissons donc Dieu entrer dans nos vies, lui qui frappe à la porte de nos cœurs, prenons notre repas avec lui, nous près de lui et lui près de nous. Et pour que la fête soit complète, frappons à la porte de nos frères et sœurs, pour bâtir ensemble la fraternité, la communauté où chacun a sa place. Bâtissons donc cette immense fraternité, tel que le veut le Seigneur. Et ne nous inquiétons pour le matériel : Dieu donne sans cesse, Dieu pourvoira toujours.

Message du 1er mai des évêques catholiques du Québec : « Réveils populaires »

Lu sur le site de l’Assemblée des évêques catholiques du Québec:

Fête des travailleurs et des travailleuses
Réveils populaires

Le conseil Église et société de l’Assemblée des évêques catholiques du Québec offre ses meilleurs vœux de fête aux travailleurs et aux travailleuses du Québec en ce 1er mai. Avec eux et elles, il souhaite porter un regard de foi sur les réveils populaires et multiplier leur potentiel de redistribution de la richesse et d’inclusion sociale.

La mobilisation contre la réforme de l’assurance-emploi qui prend la rue samedi le 27 avril à Montréal est un nouvel exemple de réveil populaire. À l’instar des contestations étudiantes de l’an dernier, elle est synonyme de dérangement pour certains et d’espérance pour d’autres. Le message mentionne des réveils populaires tels Idle no more – Fini l’inertie, qui pointent tous dans le sens de changements de fond aux pouvoirs économiques et financiers. Il dénonce les idéologies néfastes qui conditionnent ces pouvoirs et nuisent aux travailleurs, aux travailleuses, à leur famille et à leur région. Il met en lumière l’espérance soulevée par ces réveils et surtout, le pouvoir populaire de « transformer des structures qui appauvrissent, excluent et oppriment un nombre croissant d’humains. » Et si les réveils populaires étaient, par-delà leurs aspects dérangeants, de véritables signes des temps? Si les appels à la solidarité avaient un lien avec la foi en un Dieu libérateur?

Le conseil apporte par ce message une contribution à une réflexion qui a cours dans de nombreux groupes populaires ou chrétiens et qui se poursuit pour culminer lors des Journées sociales du Québec, du 24 au 26 mai prochains à Rimouski.

Le conseil Église et société prend la relève du Comité des affaires sociales de l’Assemblée des évêques catholiques du Québec qui a publié un message presque chaque 1er mai depuis 1974, dans la tradition inaugurée par les évêques du Canada en 1956. En dialogue avec la Table de pastorale sociale des diocèses du Québec, le sujet a été identifié dès août 2012. La rédactrice principale du message est Madame Lise Laroche, responsable du service à la mission sociale du diocèse de Sherbrooke. Quatre des membres du comité ont participé à la rédaction : S. Elisa Fernandez, s.f.a., Mme Bernadette Dubuc, Mgr Jean Gagnon et Mme Louise Royer. Le message est endossé par les évêques du conseil Église et société: Mgr Pierre Morissette, Mgr Thomas Dowd, Mgr Noël Simard et Mgr Denis Grondin.

Le sport extrême … l’amour

De nos jours, les sports extrêmes sont à la mode, ils fascinent la jeunesse, provoquent l’engouement. Ceux à qui le succès sourit deviennent des héros que les jeunes tentent d’imiter. Le ski acrobatique, les sauts en hauteur, le deltaplane, la moto-marine, la plongée sous-marine, etc. ont beaucoup d’adeptes : les jeunes veulent se dépasser, aspirent à plus. Notre culture est intéressée par les extrêmes.Pretrise_sport_extreme

Cependant, celui qui, depuis deux mille ans, a pratiqué le premier sport extrême, c’est bien notre beau et grand Dieu. Il nous a tellement aimés qu’il nous a donné son Fils unique, Jésus. À son tour, celui-ci, nous dit saint Jean 13, 1, «ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’à la fin.» Il a donné sa vie pour nous sauver, il a pratiqué le sport extrême de l’amour : jusqu’à la folie de la croix.

Pour les jeunes, qui aiment tant relever des défis, le sport extrême à réaliser ne serait-ce pas de rechercher, avec l’aide de l’Esprit saint, ce que Dieu attend de chacun et de répondre à cet appel intérieur qui leur est adressé ? Toutes les vocations sont belles et supposent des renoncements. Il s’agit de trouver la sienne. Surtout ne pas avoir peur de l’engagement si le Seigneur appelle à la prêtrise ou à la vie religieuse : Il est toujours là avec sa grâce pour nous secourir. L’amour extrême de Dieu pour chacun de nous ne nous invite-t-il pas à répondre à l’amour par l’amour ?

Le 21 avril, l’Église nous invite à prier pour les vocations en réfléchissant sur le thème «les vocations, signe de l’espérance fondée sur la foi ». L’Association des responsables Diocésains de la Pastorale des vocations propose une très belle prière pour ce 4e dimanche de Pâques : la voici.priere-vocations

Trois Paroles bibliques différentes coiffent cette prière : « Je suis le pain de vie, celui qui me mange n’aura plus jamais faim…», «L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu.», « Ma nourriture est de faire la volonté de mon Père.»

En cette année de la foi, prions le Maître de la moisson pour les jeunes qui ont à choisir leur vocation afin qu’ils soient à l’écoute de ce que le Seigneur attend d’eux.

Le pape François aime beaucoup les jeunes, il s’est adressé spécialement à eux le dimanche des rameaux et leur a tracé tout un programme : « Chers jeunes, je vous ai vus dans la procession, quand vous entriez ; je vous imagine à faire la fête autour de Jésus, agitant les rameaux d’olivier ; je vous imagine alors que vous criez son nom et exprimez votre joie d’être avec lui ! Vous avez une part importante dans la fête de la foi ! Vous nous portez la joie de la foi et vous nous dites que nous devons vivre la foi avec un cœur jeune (…) Pourtant nous le savons tous et vous le savez bien que le Roi que nous suivons et qui nous accompagne est très spécial : c’est un Roi qui aime jusqu’à la croix et qui nous enseigne à servir, à aimer. Et vous n’avez pas honte de sa Croix ! Au contraire, vous l’embrassez, parce que vous avez compris que c’est dans le don de soi, dans le fait de sortir de soi-même, que se trouve la véritable joie et que par l’amour de Dieu, le Christ, Lui a vaincu le mal ! (…) Les jeunes doivent dire au monde : il est bon de suivre Jésus ; il est bon d’aller avec Jésus ; le message de Jésus est bon ; il est bon de sortir de soi-même, vers les périphéries du monde et de l’existence pour apporter Jésus.

Puissent tous les jeunes du monde suivre ce beau programme que leur propose notre bon pape François !

Printemps vocationnel: témoignage de Sr Isabelle

Ce printemps pascal nous invite à contempler la vie qui grandit dans notre monde et notre Église. Quelques jours après Pâques, même le journal Le Soleil présentait une vocation prochaine du Monastère de la Croix-Glorieuse, dans Charlevoix (pour lire cet article, cliquez ici).

Aujourd’hui, c’est le témoignage de Sr Isabelle Normand, une jeune religieuse Dominicaine Missionnaire Adoratrice que nous vous présentons. Nous lui avons demandé de nous livrer ce qu’elle voudrait dire à quelqu’un qui s’interroge quant à un possible appel à la vie consacrée. Si vous connaissez de ces personnes, n’hésitez pas à leur faire parvenir ces réflexions… Bonne lecture!

L’équipe de la Pastorale des Vocations

Sr Isabelle

À toi qui te poses la question sur un appel possible à la vie consacrée…

Je voudrais t’adresser ces quelques mots bien simplement et fraternellement pour t’encourager et te partager quelques réflexions et constats qui m’ont permis d’avancer sur le chemin de la vie religieuse.

Dès les premiers moments où j’ai pressenti que je portais peut-être un appel à la vie consacrée, ça me faisait peur et j’ai essayé de me boucher les yeux, de me convaincre du contraire. Je vois aujourd’hui que ça ne sert à rien ! Le Seigneur est fidèle dans son appel, et tout en me laissant ma liberté (on ne force pas l’amour), il se fait insistant, il est tenace, parce qu’il m’aime ! Il a séduit mon cœur profondément ; c’est une histoire d’amour ! Je me voyais indigne. Bien sûr, qui en est digne ? Il me connaît plus que moi-même, mes misères, mes faiblesses, mes blessures. Qui a dit qu’il fallait être parfait pour être consacré à Dieu ? Des hommes, des femmes parfaites, ça n’existe pas ! Il nous veut tels que nous sommes, aujourd’hui !

J’avais à l’époque mon emploi comme professionnelle, mon petit appartement, ma voiture, mes amis, MAIS… ma vie manquait de saveur, j’avais l’impression de passer à côté de l’essentiel ! Et ma soif de Dieu allait grandissante, mais le train de vie du quotidien ne me permettait pas de prier, d’adorer autant que j’en avais faim.

Cet appel m’a fait peur, car au départ je voyais d’abord les renoncements qu’il représentait… Mais chemin faisant, à mon rythme, j’ai appris que cet appel était un don merveilleux que le Seigneur me faisait. Mes barrières sont tombées tranquillement les unes après les autres. J’ai vu que les renoncements n’étaient rien en comparaison avec ce que Lui me donnait en retour; que c’est simplement une réponse d’amour au don de Dieu. Le Christ a tout donné par amour pour moi, il a donné sa vie, je veux répondre amour pour Amour, don pour Don. Et quelle joie profonde surgit en moi ! Une vocation c’est un chemin de bonheur !

Une grande question que je me suis posée longtemps : comment reconnaîtrai-je la communauté où le Seigneur m’appelle ? J’ai posé la question à une sœur présente dans ma paroisse lors de son 50e anniversaire de profession et elle m’a répondu : « Quand ce sera là, tu le sauras ! » Aujourd’hui, je te suggère de commencer par bien te connaître, connaître ta spiritualité, comment le Seigneur t’a formé dans ton passé. Regarde les expériences spirituelles que tu as faites. Ainsi, tu préciseras « Qui tu es ». J’ai beaucoup prié pour reconnaître ma communauté quand ce sera la bonne. J’ai visité et connu plusieurs communautés pour bien discerner. Et voilà que, chemin faisant, au cours d’une retraite de discernement, le prêtre qui m’accompagnait me demande si je connaissais les Dominicaines Missionnaires Adoratrices ? Après un petit temps d’apprivoisement et de connaissance, voilà que je me suis reconnue dans cette spiritualité eucharistique, dans cette vie à la fois contemplative et active. Vie d’adoration et d’offrande. Vie dominicaine, fraternelle, simple et joyeuse. Vie missionnaire centrée sur l’annonce de l’Amour de Jésus se faisant eucharistie. En regardant la communauté, c’est comme si je me regardais dans un miroir… alors j’ai su que c’était là !

C’est très précieux d’être accompagnée sur le chemin du discernement. Cette aide m’a manqué au départ et j’ai vu comment c’est essentiel ! Un bon accompagnement saura t’aider à voir plus clair, te confirmer dans certaines voies ou te faire voir plus loin pour d’autre. Sois à l’écoute de l’Esprit ! Si tu es sur le bon chemin, une joie et une paix profondes seront là au fond de ton cœur. Parfois, il y aura de petites tempêtes en surface, des remises en questions, des découragements; des idées comme : « je ne suis pas fait pour ça », « je n’ai pas telle qualité ou telle compétence », « c’est trop exigeant » etc., viendront peut-être, mais la paix demeure tout au fond du cœur. Fais confiance à Dieu ! Il sait ce qu’il fait, il est Dieu, le tout Autre ! C’est lui qui nous donne la force et le courage de répondre, de nous engager à sa suite et de persévérer.

Si tu sens que le Seigneur t’appelle, n’aie pas peur ! C’est pour ton plus grand bonheur! Il appelle encore aujourd’hui. Il faut être patient sur le chemin du discernement, être bien accompagné, et tu pourras répondre à l’Amour en lui faisant le don de toi-même ! Je te garde dans ma prière pour que tu découvres la volonté de Dieu sur toi et qu’il te donne la force de répondre à ton appel, celui de la vocation que tu portes, quelle qu’elle soit. Tu goûteras à sa joie!

S. Isabelle Normand, op.

« Une maison pour la vie! » Un projet de construction de 400 maison en Haïti

Le 5 février 2013, Développement et Paix a inauguré son projet de construction de 400 maisons à Ti‑Boucan (Gressier) en présence des familles participantes, des ouvriers et artisans, de représentants haïtiens et canadiens, des autorités religieuses ainsi que des médias.

Cette journée a marqué la consécration de plusieurs mois de travail sans relâche de centaines de personnes qui ont participé à la construction des 58 maisons dans des zones montagneuses et souvent difficiles d’accès. Ce sont donc 58 familles qui ont quitté leurs tentes et abris de fortune pour s’installer dans une maison conçue pour résister aux séismes et aux cyclones.

Ce projet de construction de maisons est financé conjointement par Développement et Paix et l’Agence canadienne de développement international (ACDI). Il est réalisé en collaboration avec l’Institut de technologie et d’animation (ITECA).

Pour en savoir plus sur ce projet à caractère humanitaire, visitez le site Internet de Développement et Paix à www.devp.org

Message de Pâques de l'archevêque de Québec

armoiries

Pâques ! D’abord un fait qui a bouleversé le cours de l’histoire de l’humanité, un événement sans précédent. Un homme appelé Jésus, déposé dans un tombeau en Palestine après avoir été crucifié et qui en ressort vivant, transfiguré. Ceux qui l’ont vu témoigneront jusqu’à la mort de cette résurrection. Son corps porte les stigmates du passé et pourtant, il appartient à l’éternité de l’amour. Dire que Jésus est ressuscité, ce n’est pas seulement relater le passé. C’est souligner qu’Il est toujours vivant. La résurrection du Christ inaugure un monde nouveau. Un monde où le péché et la mort sont vaincus, et où l’amour fait entrer dans une humanité nouvelle.

À Pâques, la célébration de la mort et de la résurrection de Jésus est le sommet de la vie chrétienne, la source d’une espérance et d’une force nouvelle pour les hommes et les femmes de toute la terre. La résurrection n’est pas une sortie imaginaire du monde réel, mais le surgissement de la vie même de Dieu au beau milieu de nos existences.

Que parvienne à vous tous et toutes la voix joyeuse de l’Église, par les paroles que l’ancien hymne met sur les lèvres de Marie Madeleine, la première à rencontrer Jésus ressuscité le matin de Pâques. Elle courut chez les autres disciples et, le coeur tout battant, elle leur annonça : « J’ai vu le Seigneur ! » (Jn 20, 18). Nous aussi, qui avons traversé le désert du Carême et les jours douloureux de la Passion, faisons place aujourd’hui au cri de victoire : « Il est ressuscité ! Il est vraiment ressuscité ! ».

Après 40 jours de Carême, nous entrons dans le Temps Pascal ; 50 jours qui nous conduiront à la grande fête de la Pentecôte. Que la joie pascale nous renouvelle afin que nous devenions un peuple de témoins lumineux au coeur du monde !

Joyeuses Pâques! Joyeux Temps Pascal!

 

✝ Gérald C. Lacroix
Archevêque de Québec
Primat du Canada