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Chronique d’un religieux : Le temps de la prière

MontreIl est évident, quoique pas tant que ça, qu’un chrétien, c’est quelqu’un qui prie. Mais, quand faut-il prier? Quels jours? De quelle heure à quelle heure? Qu’est-ce que la Bible en dit?

Dans le Livre de Qohélet, il est affirmé qu’il y a un temps pour chaque chose : « Il y a un moment pour tout, et un temps pour chaque chose sous le ciel : un temps pour engendrer, et un temps pour mourir ; un temps pour planter, et un temps pour arracher. […] » etc. (Qo 3, 1-2) Qohélet parle du temps dans ce sens, mais il ne parle pas du temps de la prière. A-t-il pensé à définir le temps de la prière?

Les psaumes, qui sont eux-mêmes une prière, parlent de temps particuliers pour la prière : « Sept fois chaque jour, je te loue pour tes justes décisions. » (Psaume 119 (118), 164) Il semble donc y avoir un temps pour la louange et l’action de grâce, en tout cas selon le psalmiste. La prière de la Liturgie des Heures, que pratiquent notamment les clercs et les religieux, religieuses, s’inspire notamment de ce verset biblique. Il y a sept prières quotidienne dans la Liturgie des Heures : Matines (ou Office des Lectures), Laudes, Tierce, Sexte, None, Vêpres et Complies. Concrètement, à l’exception des moines et des moniales, on ne récite souvent qu’une partie des sept offices, avec une insistance particulière sur deux temps de prière : Laudes le matin et Vêpres en fin de journée. Les autres temps de prière étant plus ou moins pratiqués avec régularité selon la dévotion, la pratique et les possibilités réelles de chacun ou de chaque communauté.

On peut aussi se lever de nuit et psalmodier comme le psalmiste : « Je me lève à minuit, te rendant grâce pour tes justes jugements » (Psaume 119 (118), 62). Mais tout le monde ne peut pas se le permettre…

Mais, que faire avec saint Paul? Lui qui écrit aux Thessaloniciens : « Restez toujours joyeux. Priez sans cesse. En toute condition soyez dans l’action de grâces. C’est la volonté de Dieu sur vous dans le Christ Jésus. » (1 Th 5, 16-18)

C’est plutôt impressionnant. Ce « priez sans cesse », d’après ce que j’en crois, est un état constant d’oraison, c’est-à-dire de présence à Dieu. Saint Padre Pio a répondu à l’un de ses fils spirituels qui lui demandait un programme de vie spirituelle : « Être en présence de Dieu toujours ». Surprenant comme programme de vie spirituelle, et très court. Mais n’est-ce pas à cela que la multiplicité des temps consacrés à la prière doit nous amener : à devenir nous-même prière.

Le chrétien c’est quelqu’un qui prie, qui est en relation avec son Dieu. Quant à moi, non seulement je veux passer du temps avec Dieu, mais je veux être en sa présence toujours. Est-ce possible? Bien sûr.

« Soyez toujours dans la joie, priez sans relâche, rendez grâce en toute circonstance : c’est ce que Dieu attend de vous dans le Christ Jésus. » (1 Th 5, 16-18)

Typhon Haiyan aux Philippines – Prions et soyons généreux

Lu sur le site de Développement et Paix, le 8 novembre 2013 par Kelly Di Domenico

AJOUT: Collecte dans nos paroisses catholiques le 24 novembre ou 1er décembre 2013.

AJOUT: Les dons remis à Développement et Paix pour les secours humanitaires sont admissibles au fonds de contrepartie du gouvernement du Canada. Par l’entremise de ce programme, le gouvernement versera un montant équivalent aux dons reçus, et ce, jusqu’au 9 décembre 2013.

Typhon Haiyan: Nos pensées et nos prières sont avec le peuple des Philippines

Typhon Haiyan aux PhilippinesQuelques semaines à peine après le tremblement de terre qui a secoué l’île de Bohol aux Philippines, le pays fait face à l’un des pires typhons de son histoire.

Le typhon Haiyan (connu localement comme Yolanda) a déjà frappé plusieurs régions du pays, y compris Bohol et d’autres régions qui ne sont toujours pas remises des 20 tempêtes tropicales qui ont traversé le pays cette année.

Des rafales de plus de 380 km/h se sont abattues sur des communautés qui ont peu d’infrastructures pour résister à une telle force dévastatrice. Selon le Département de la protection sociale et du développement du pays, 36 millions de personnes à travers 37 des 82 provinces du pays sont touchées par la tempête.

Des millions de personnes avaient été évacuées de façon préventive, cependant, l’ampleur des dommages reste à voir, d’autant plus que les menaces de glissements de terrain et d’ondes de tempête sont importantes.

Développement et Paix suit la situation de près et tente de rester en contact avec ses partenaires dans le pays, malgré de lourds dommages aux voies de communication. Nous recevons actuellement des dons en préparation pour les secours d’urgence.

Nos pensées et nos prières vont à tous ceux qui sont touchés par cette tempête et nous sommes prêts à manifester notre solidarité avec le peuple des Philippines à la suite de cette nouvelle catastrophe naturelle.

Faites un don maintenant au moyen de notre formulaire de don.

Sur l’importance de dévoiler les abus sexuels

Depuis 2003, un document du nom de Crimen Sollicitationis revient périodiquement dans l’actualité. Ce document envoyé en 1962 directement aux évêques catholiques du monde entier portait principalement sur des normes à suivre suivant des sollicitations commises par des prêtres pendant le sacrement de la réconciliation. On peut le lire (en anglais) sur le site Web du Vatican.

En 2010, le « promoteur de justice », Mgr Charles J. Scicluna (un Canadien, maintenant évêque à Malte) a donné cette entrevue à la revue italienne Avvenire qui donne un éclairage très intéressant sur les objectifs de ce document. En voici un extrait (la traduction complète en français se retrouve ici sur le site du Vatican).

Q. – Monseigneur Scicluna, vous avez une réputation de dur, et pourtant l’Église est systématiquement accusée d’être accommodante envers les prêtres pédophiles.

R. – Dans le passé, par une mauvaise interprétation de la défense de la réputation de l’institution, des évêques peuvent avoir fait preuve d’indulgence face à ces tristes affaires. Ils l’ont été dans la pratique car au niveau des principes la condamnation des ces crimes a toujours été ferme et sans équivoque. Pour ce qui est du siècle dernier, il suffit de citer l’instruction « Crimen Sollicitationis » de 1992… (…) Si la première édition de ces mesures remonte à Pie XI, le Saint-Office en fit une nouvelle version sous Jean XXIII, destinée aux Pères conciliaires. Mais les 2 000 copies ne suffisaient pas et la distribution fut renvoyée sine die. Quoiqu’il en soit, il s’agissait de normes à suivre en cas de révélations faites en confession de crimes plus grave et de type sexuel, comme les viols sur mineurs…

Q. – Ces normes recommandaient le secret.

R. – Une mauvaise traduction anglaise du texte a fait penser que le Saint-Siège imposait le secret pour occulter les faits, mais il n’en était pas ainsi. Le secret de l’instruction servait à protéger la réputation des personnes impliquées, les victimes comme aussi les prêtres accusés, qui ont eux aussi droit à la présomption d’innocence. (…)

Toujours en 2010, le directeur de la salle de presse du Saint-Siège, le père Federico Lombardi, rappelait (texte intégral ici) :

« Il a été suggéré qu’il existerait (…) une relation entre l’application de Crimen Sollicitationis et l’absence de dénonciations aux autorités civiles de ces abus sur enfants. En fait, il n’y en a pas. En effet, contrairement à certaines déclarations qui ont circulées dans la presse, ni le Crimen, ni le Code de droit canonique n’ont interdit la dénonciation de cas d’abus sur enfants aux autorités de police ».

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Le caractère privé d’enquêtes internes de l’Église peut parfois nous étonner. Pourquoi pas plus de transparence? L’Église procède pourtant de la même manière que la justice civile à ce sujet. À titre d’exemple, les enquêtes civiles au Québec ne sont pas publiques, les accusations et le procès le sont. La même règle s’applique en droit canon (droit de l’Église catholique), pour que le seul fait d’être sous enquête ne donne pas apparence de culpabilité. Par mesure de précaution, ajoutons que dès que quand des allégations d’inconduite et/ou d’agressions sexuelles pèsent sur un mandaté de l’Église catholique de Québec, il est relevé temporairement de son ministère le temps que la lumière soit faite au sujet des faits reprochés (notre protocole diocésain en cas d’allégation d’inconduite et/ou d’agression sexuelle par des ministres ordonnés et des personnes mandatées en pastorale est disponible en ligne).

Au Québec, le signalement d’abus sexuels sur des mineurs à la direction de la protection de la jeunesse est obligatoire et tous et toutes doivent y souscrire, bien évidemment. Cet esprit de tolérance zéro nous habite pour que plus jamais des comportements déviants de représentants de l’Église, de terribles contre-témoignages chrétiens, ne se répètent.

Plus jamais.

Le «Prix Fernand-Dumont» décerné à l'abbé M. Bruno Verret

b-verretLe 29 octobre dernier, le «Prix Fernand-Dumont» était remis à l’abbé M. Bruno Verret, diplômé de la Faculté de théologie et de sciences religieuses de l’Université Laval. La Faculté tenait ainsi à souligner l’engagement et la vie entière de cet homme dédiée aux jeunes et aux démunis. Le Soleil et Radio-Canada l’ont honoré une seconde fois en le nommant «Lauréat de la semaine».

Cet homme d’Église de 82 ans a passé la majeure partie de sa vie sur le terrain auprès des plus délaissés. D’entraîneur d’une équipe de hockey, à la fondation d’un groupe scout en passant par son implication auprès des itinérants et toxicomanes à la Maison de Job de Québec et à la mise sur pied de La Bouchée généreuse, organisme d’aide et de distribution alimentaire, M. Bruno Verret est un homme de coeur, d’espoir et de générosité sans limite.

Toutes nos félicitations à cet homme de coeur!

Extrait de l’hommage à l’abbé M. Bruno Verret pour le «Prix Fernand-Dumont» sur ecdq.tv

Pour en savoir plus :

Communiqué du «Prix Fernand-Dumont» de la Faculté de théologie et de sciences religieuses de l’Université Laval

Article du Soleil du 3 novembre sur la nomination de M. Brunot Verret comme «Lauréat de la semaine»

Entretien avec Claude Bernatchez à l’émission «Première heure» de Radio-Canada du lundi 4 novembre

Mention au Téléjournal/Québec de 18h du dimanche 3 novembre (20m.30sec.)

Article dans le journal L’Actuel du 2 novembre

 

Entrevue éditoriale du Soleil avec Mgr Gérald C. Lacroix

Crédit photo : Le Soleil

Lors d’une entrevue éditoriale donnée au quotidien Le Soleil le 31 octobre dernier, l’archevêque de Québec, Mgr Gérald C. Lacroix, s’est entretenu sur les grands sujets d’actualité.

La charte des valeurs québécoises
Dans cet article, notre archevêque se questionne sur ce projet de charte et s’inquiète de la division qu’il semble causer dans la population.
AUSSI: Commentaires sur le pape Francois et l’Année de la foi.
>>Lire l’article paru dans Le Soleil

Les abus sexuels
Mgr Lacroix cite le défunt cardinal Martini: «La pédophilie est le plus grave des péchés, elle n’humilie pas seulement la personne et le faible mais elle vole jusqu’à l’innocence» et rappelle les changements importants dans la gestion des cas d’abus au sein de l’Église.
AUSSI: Vidéo de l’archevêque
>> Consulter l’article et voir la vidéo du journal Le Soleil

Aide médicale à mourir
Inquiet des dérapages qu’une telle loi pourrait apporter à la province, l’archevêque fait valoir que si la souffrance et l’agonie nous préoccupe, nous devrions plutôt mettre nos efforts sur les soins palliatifs.
>> Voir l’article du Soleil

 

Profession de foi publique aux Promenades Beauport

Dans le cadre de l’Année de la foi, une profession de foi publique aura lieu en cette soirée de la Toussaint aux Promenades Beauport, centre commercial de Québec (3333 Rue du Carrefour, entre les portes 4 et 5).

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L’activité se déroulera en deux temps, de 19 h à 20 h 30. Une première partie où nous entendrons le témoignage de diverses communautés chrétiennes, ainsi que des témoignages individuels. La seconde partie, à teneur plus liturgique, culminera dans une profession de foi commune (à l’aide du Credo, le « je crois en Dieu ») avec notre archevêque Gérald C. Lacroix. En plus de l’animation musicale et festive, cette soirée sera l’occasion du dévoilement et de la bénédiction de la magnifique icône de Madame Gilberte Massicotte-Éthier, dont le thème est précisément « La Toussaint ».

Pourquoi une « profession de foi publique » ?

Ce qui a donné naissance à cette activité est une invitation lancée par le pape Benoît XVI au moment de promulguer l’Année de la foi. Il disait ceci :

« La réflexion sur la foi devra s’intensifier pour aider tous ceux qui croient au Christ à rendre plus consciente et à revigorer leur adhésion à l’Évangile, surtout en un moment de profond changement comme celui que l’humanité est en train de vivre. Nous aurons l’opportunité de confesser la foi dans le Seigneur ressuscité dans nos cathédrales et dans les églises du monde entier; dans nos maisons et auprès de nos familles, pour que chacun ressente avec force l’exigence de mieux connaître et de transmettre aux générations futures la foi de toujours. Les communautés religieuses comme celles des paroisses, et toutes les réalités ecclésiales anciennes et nouvelles, trouveront la façon, en cette Année, de rendre une profession publique du Credo. »
(Porta fidei #8)

Un enjeu intéressant dans le contexte québécois actuel

Cette activité constitue en même temps une prise de position concrète, en ce temps de débats sur la place de la religion dans l’espace public : cette activité manifeste la conviction que la foi n’est pas qu’une affaire privée ou individuelle. Car, s’il est vrai que les affaires de l’État se doivent d’être exemptes de tout parti pris pour une confession ou l’autre, cela ne signifie pas que toute expression religieuse doive se cantonner aux lieux de cultes et maisons privées. Il s’agit ici de faire preuve de jugement dans la façon d’occuper l’espace public, en tout respect réciproque. Pour Daniel Laliberté, responsable du comité diocésain de l’Année de la foi, « nous ne serons pas là pour faire du prosélytisme, de la propagande, mais l’Église est convaincue qu’elle a une Bonne Nouvelle à annoncer et qu’elle est appelée à rayonner, d’abord par l’action charitable et juste de ses membres, mais aussi par la parole quand les circonstances le justifient. »

L’Église catholique de Québec invite donc ses fidèles à vivre une expérience originale et unique, une première à Québec.

Sachez que, pour les personnes ou groupes qui ne peuvent se rendre à Beauport, l’événement est diffusé en direct et en différé sur la webtélé www.ecdq.tv.

Pour en savoir plus sur l’activité elle-même : visitez www.ecdq.org/anneedelafoi.

Des responsables de congrégations religieuses du Québec se prononcent sur la Charte des valeurs québécoises

Voici le communiqué de presse envoyé aux médias le 21 octobre 2013 par 38 responsables de congrégations religieuses du Québec:

Pour lire le texte intégral de le lettre au ministre Drainville.

Des responsables de congrégations religieuses du Québec se prononcent sur
le projet de Charte des valeurs québécoises

Le 15 octobre dernier, 38 responsables de congrégations religieuses du Québec ont fait parvenir une lettre au ministre Bernard Drainville donnant leur avis sur le projet de Charte des valeurs québécoises.

Les responsables sont d’accord avec les principes de base du projet et même avec
l’établissement de règles claires pour baliser les accommodements religieux. « Cependant, de sérieuses réserves sont émises quant à l’interdiction qui serait faite aux personnes travaillant dans les garderies, les institutions d’enseignement, les institutions de santé et de services sociaux de porter les signes et les vêtements manifestant leur appartenance religieuse. »

Contrairement à ce qu’on entend aujourd’hui, les personnes appartenant à des communautés religieuses du Québec ont massivement délaissé leur costume religieux par choix, « sans y être obligés par l’État ou par qui que ce soit d’autre ». C’est pourquoi les responsables de congrégations religieuses du Québec ne sont pas d’accord « lorsque le projet de charte entend obliger certaines personnes à retirer les signes religieux surtout quand ils font partie intégrante de leur identité religieuse. »

Sur ce point, il leur semble que le projet de charte des valeurs québécoises va à l’encontre de ce que statue l’article 18 de la Déclaration universelle des droits de la personne :
«Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion; ce
droit implique (…) la liberté (…) de conviction ainsi que la liberté de manifester
sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu’en privé, par
l’enseignement, les pratiques, le culte et l’accomplissement des rites.»

Sur la question du port de signes religieux, les signataires de la lettre sont d’avis que « la charte empiète sur un droit fondamental que doivent garantir nos sociétés démocratiques ». Cet empiétement, affirment-ils, « est d’autant plus grave qu’il pourrait conduire des personnes — et en particulier des femmes immigrantes – à perdre l’emploi qui leur permet justement de vivre un processus d’intégration à notre société. »

En conclusion, les 38 responsables de congrégations religieuses estiment que le Québec actuel ne devrait pas exiger « l’absence totale de signes religieux dans tous les emplois subventionnés par l’État. En effet, les jeunes générations, depuis les années ’70, et plus encore celles qui depuis la déconfessionnalisation scolaire ont été formées par le cours d’éthique et de culture religieuse, se sont habituées à côtoyer la diversité linguistique, culturelle et religieuse. Elles aiment manifester leur identité et leur appartenance religieuse, et ne sentent pas que cela porte atteinte à la liberté des autres. »

Les signataires de la lettre sont :

Michel Proulx, O.Praem.
Prieur des Chanoines Réguliers de Prémontrés du Québec
Porte-parole des signataires de cette lettre

S. Gilberte Baril, OP
Prieure générale des Dominicaines Missionnaires Adoratrices

Sœur Huguette Boutin, OCD
Prieure des Carmels de Trois-Rivières

Elisabeth Villemure, SMNDA
Provinciale des Sœurs Missionnaires de Notre Dame d’Afrique

Monique Brûlé, FJ
Vice-Provinciale des Filles de Jésus

Robert Deshaies, CMM
Provincial des Missionnaires de Mariannhill

Cécile Dionne, OSU
Conseillère provinciale des Ursulines

Yves Granger, SC
Frère provincial des Frères du Sacré-Cœur

Raymonde Dussault, OP
Prieure générale des Dominicaines de la Trinité

Jacqueline St-Yves, SGM
Supérieure de congrégation des Sœurs de la Charité de Montréal

Pierre-Anne Mandato, SCSM
Supérieure provinciale des Sœurs de Charité de Sainte Marie

Angèle Bergeron, AMJ
Assistante générale des Augustines

Clémence Moreau, PM
Supérieure provinciale des Sœurs de la Présentation de Marie

L'actualité dans notre webtélé diocésaine

À travers les événements importants pour notre Église qui ont eu lieu au Québec dans les derniers mois, ECDQ.tv, notre webtélé diocésaine, a eu l’occasion d’explorer quelques avenues. Elle nous offre ainsi un éclairage différent sur ce qui est mis de l’avant dans les médias.

Au sujet de la Charte des valeurs québécoises du gouvernement péquiste, la réplique épiscopale a été le document que nos chers évêques avaient déjà construit ensemble quelques mois auparavant: « Catholiques dans un Québec pluraliste ». Le 24 septembre, l’abbé Pierre Gaudette a donné une conférence pour expliquer ce document. Les évêques ont eux-mêmes tenu une conférence de presse pour informer de leur point de vue sur ladite Charte, et aussi sur le projet de loi voulant légaliser l’aide médicale à mourir. Et ECDQ.tv a également présenté l’opinion des évêques par un reportage où quelques uns sont interviewés.

Dans une lignée semblable, le pèlerinage jeunesse diocésain a servi de prétexte pour produire un reportage qui met de l’avant l’opinion de jeunes croyants catholiques sur le port de signes religieux ostentatoires dans le public.

Quant à la tristement célèbre catastrophe qui a marqué le Québec l’été dernier à Lac-Mégantic, ECDQ.tv l’a également exploré d’un oeil différent. C’est la présence pastorale qui a été soulignée dans le reportage qu’a fait l’équipe trois mois après l’accident. De quoi toucher les coeurs…

Comme c’est beau de pouvoir regarder l’actualité avec le regard de la foi!

Chronique d’un religieux: La prière d’abandon

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La prière d’abandon, c’est plus que du lâcher-prise. Le lâcher-prise, c’est lorsqu’on a tout essayé, et qu’on cesse de tenter, par la force, de vaincre un obstacle, résoudre un problème, etc… pour finalement prendre du recul face à cette situation…

La prière d’abandon, c’est plus que prendre du recul. C’est se remettre avec confiance dans les mains de son Père du ciel, confier sa vie, son âme, toute sa personne, confier toute situation difficile ou conflictuelle à Dieu, notre Père du ciel. La petite Thérèse de l’Enfant-Jésus disait : « C’est la confiance et rien que la confiance qui conduit à l’amour. » Oui, l’abandon et la confiance sont main dans la main, ils marchent ensemble. S’abandonner avec confiance… voilà un grand secret de sainteté.

Charles de Foucauld, ce bienheureux ermite du Sahara, en pays Touareg, a composé l’une des plus belles prières d’abandon, toute pleine de confiance, que je connaisse. Je vous invite à remettre avec confiance votre vie entre les mains de votre Père du ciel. Cette belle prière pourra vous y aider :

Mon Père,

Je m’abandonne à toi,
fais de moi ce qu’il te plaira.

Quoi que tu fasses de moi,
je te remercie.

Je suis prêt à tout, j’accepte tout.
Pourvu que ta volonté
se fasse en moi, en toutes tes créatures,
je ne désire rien d’autre, mon Dieu.

Je remets mon âme entre tes mains.
Je te la donne, mon Dieu,
avec tout l’amour de mon cœur,
parce que je t’aime,
et que ce m’est un besoin d’amour
de me donner,
de me remettre entre tes mains, sans mesure,
avec une infinie confiance,
car tu es mon Père.

Charles de Foucauld.