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Vote sur projet de loi 52: évêques du Québec et Conférence religieuse canadienne contre ouverture à l’euthanasie

Deux prises de position catholiques importantes au sujet du projet de loi 52 sur les « soins de fin de vie » en ce 23 janvier 2014:

1) Assemblée des évêques catholiques du Québec. (Source)

Oui aux soins palliatifs accessibles à tous, mais non à l’euthanasie présentée sous le nom d’« aide médicale à mourir ».

Nos députés seront bientôt appelés, à l’Assemblée nationale, à voter sur le projet de loi 52. Ce projet de loi, s’il était adopté, légaliserait l’euthanasie sous l’appellation d’« aide médicale à mourir ». L’acte de donner la mort serait considéré au Québec comme un « soin » qui pourrait être offert et « administré » aux malades en fin de vie.

Ce projet de loi ne doit pas être adopté.

Donner la mort à un malade, ce n’est pas le soigner. Donner une injection mortelle, ce n’est pas un traitement. L’euthanasie n’est pas un soin.

Nous avons déjà le droit de refuser l’acharnement thérapeutique. Nous avons déjà le droit de ne pas voir notre vie prolongée artificiellement en étant branchés à toutes sortes d’appareils. C’est un acquis: nous n’avons pas besoin d’une nouvelle loi pour l’assurer. Ce dont il est question dans le projet de loi 52, c’est de permettre aux médecins de cau- ser directement la mort. Cela irait à l’encontre des valeurs humaines les plus fondamen- tales et contredirait le but même de la médecine: donner la mort à un patient n’est pas un geste médical.

Ce qu’il nous faut, au Québec, c’est une véritable aide aux mourants, et non l’euthana- sie redéfinie par une loi comme « aide médicale ».

Une véritable aide aux mourants, c’est aider la personne qui arrive à la fin de son exis- tence à vivre avec humanité et dignité cette étape ultime de sa vie. C’est lui fournir tout le soutien possible en employant les meilleurs moyens disponibles pour soulager sa souffrance, en l’entourant d’affection et de tendresse et en l’aidant à faire sereinement les adieux, les réconciliations, les bilans de vie et les détachements nécessaires. C’est aussi, si elle y consent, lui présenter l’amour, la miséricorde et le pardon de Dieu, et lui offrir le réconfort spirituel de la foi et de l’espérance en la vie éternelle. !

Le Comité exécutif de l’Assemblée des évêques catholiques du Québec, au nom de l’Assemblée

Mgr Pierre-André Fournier, archevêque de Rimouski, président
Mgr André Rivest, évêque de Chicoutimi, vice-président
Mgr Louis Dicaire, évêque auxiliaire à Saint-Jean-Longueuil
M. le cardinal Gérald Cyprien Lacroix, archevêque de Québec
Mgr Christian Lépine, archevêque de Montréal
Mgr Gilles Lussier, évêque de Joliette
Mgr Dorylas Moreau, évêque de Rouyn-Noranda
Mgr Yvon-Joseph Moreau, évêque de Sainte-Anne-de-la-Pocatière

b) Conférence religieuse canadienne (Source)

La Conférence religieuse canadienne demande à la ministre déléguée aux Services sociaux et à la Protection de la jeunesse, madame Véronique Hivon de privilégier les soins palliatifs en mettant tout en œuvre dans le système de la santé et des services sociaux pour que les crédits nécessaires soient affectés aux soins des personnes en fin de vie et que tous les efforts soient faits pour que les équipes d’intervenants — personnel médical, travailleurs sociaux et psychologues, intervenants en soins spirituels, etc. — aident ces personnes à tirer le plus grand profit de cette dernière étape de leur vie. L’euthanasie n’est pas une option.

Montréal, le 22 janvier 2014 : Dans une lettre adressée à la ministre déléguée aux Services sociaux et à la Protection de la jeunesse, madame Véronique Hivon, Michel Proulx, o. praem., en tant que président de la Conférence religieuse canadienne (la CRC), qui compte parmi ses membres les supérieures et supérieurs majeurs des communautés religieuses féminines et masculines du Québec, fait part du sentiment de ses membres au sujet du Projet de loi 52 concernant les soins de fin de vie.

Il est apprécié que le Projet de loi « mentionne que la personne en fin de vie doit, en tout temps, être traitée avec compréhension, compassion, courtoisie et équité, dans le respect de sa dignité, de son autonomie, de ses besoins et de sa sécurité ».

Par contre, écrit le président de la CRC, « nos membres ne peuvent plus être d’accord lorsqu’il est question de présenter l’aide médicale à mourir comme faisant partie des « soins » offerts par le personnel soignant». Soigner, spécifie-t-il, «ne peut en aucun cas être confondu avec des actes posés délibérément dans le but de provoquer la mort ». C’est pourquoi, affirme-t-il, « nous ne pouvons pas appuyer ce qu’il convient d’appeler purement et simplement de l’euthanasie ».

Il ne s’agit pas « d’imposer aux personnes qui ne partagent pas notre foi, des valeurs dans lesquelles elles ne se reconnaissent pas », précise-t-il. Toutefois, « nous croyons que la personne humaine affectée d’une maladie dégénérative et/ou s’acheminant vers la mort peut encore croître, aimer, se laisser aimer. De plus, à l’approche de la mort, plusieurs personnes découvrent des chemins de réconciliation avec elles-mêmes et avec leurs proches qu’elles n’avaient pas découverts auparavant. Allons-nous priver nos concitoyens et concitoyennes de ces possibilités de vie très riches pour eux-mêmes et pour leur entourage? »

Il est préférable, conclut Michel Proulx, o. praem., de tout mettre en œuvre pour offrir des soins palliatifs :

« Nous ne saurions trop insister, Madame la Ministre, pour que votre gouvernement mette tout en œuvre dans le système de la santé et des services sociaux pour que les crédits nécessaires soient affectés aux soins des personnes en fin de vie et que tous les efforts soient faits pour que les équipes d’intervenants — personnel médical, travailleurs sociaux et psychologues, intervenants en soins spirituels, etc. — aident ces personnes à tirer le plus grand profit de cette dernière étape de leur vie. La clé de voûte d’une telle approche est bien sûr la possibilité que des soins palliatifs visant à soulager la douleur soient disponibles à la grandeur du Québec. »

La version intégrale de la lettre a été publiée sur le site web de la CRC : www.crc-canada.org

Découvrir les Récitatifs bibliques

Une formation offerte par le

Centre catéchétique de Québec

On insiste beaucoup, depuis quelques années, sur l’importance d’une catéchèse solidement ancrée dans la Parole de Dieu. Les Orientations catéchétiques du diocèse de Québec sont claires :

La base de toute programmation catéchétique doit être biblique. Comme on l’a dit au Synode sur la Parole de Dieu, « un projet catéchétique ne partant pas de la Bible et ne conduisant pas à la Bible, est inacceptable. Ne parlons plus d’utiliser la Parole de Dieu, mais de la servir comme des disciples. » (M. le Card. OUELLET 2008)

Or pour cela, ne faut-il pas d’abord devenir familier ou familière avec les textes bibliques ? Combien d’épisodes évangéliques connaissons-nous par cœur, ou suffisamment pour les raconter sans en échapper des morceaux signifiants ?

Nous vous proposons aujourd’hui de découvrir une façon tout à fait originale de nous approprier les textes bibliques, en leur permettant de nous « passer par le corps » et, par là, de s’inscrire de façon profonde dans notre mémoire. Il s’agit toutefois de beaucoup plus que d’une technique pour retenir le texte :

Le récitatif biblique est une discipline qui allie la dimension corporelle et spirituelle de la personne en l’enracinant dans la tradition orale de la Bible. Quand on entre dans cette discipline on apprend l’art de se laisser mettre en mouvement, à l’intérieur comme à l’extérieur, par le souffle vivant d’une Parole sacrée qui traverse les âges.
Louise Bisson, Association canadienne du récitatif biblique


Le récitatif biblique n’est pas en compétition avec d’autres méthodes catéchétiques.
Il peut s’intégrer à tout projet catéchétique pour l’enrichir d’un rapport neuf à la Parole, sur lequel pourra s’appuyer toute démarche de découverte de la foi chrétienne.

logo acrb

 

Madame Louise Bisson, bibliste de tradition orale et fondatrice de l’Association canadienne du récitatif biblique, viendra de Sherbrooke.

Elle nous initiera aux principes et à la pédagogie du récitatif pour nos animations et, bien sûr, nous permettra d’en faire l’expérience pour notre ressourcement personnel.

  • Quand :
Samedi le 15 février 2014
  • Où :
Maison des services diocésains, 1073, René-Lévesque ouest, Québec
  • Horaire :
9h30 – 15h30
  • Coût :
25$ / personne (payable par chèque ou montant exact à l’arrivée)
  • Repas :
Chacun, chacune apporte son dîner (micro-ondes disponibles)

Inscription par courriel uniquement avant le 12 février : centrecatechetique@ecdq.org

L’archevêque de Québec Gérald Lacroix créé cardinal par le pape François

Texte tiré du site internet www.vaticannews.va

Le Pape rend public les noms des 16 prochains nouveaux cardinaux

(RV) Le Pape François, au terme de l’Angélus de ce dimanche, a rendu public les noms des 16 prochains nouveaux cardinaux, qui seront créés lors du Consistoire du 22 février prochain. Ils nous viennent de 12 pays différents, et de tous les continents « pour représenter le profond rapport ecclésial entre l’Eglise de Rome et les autres Eglises disséminées de par le monde. » Le 23 février, a annoncé le Pape, « je présiderai une messe solennelle avec les nouveaux cardinaux, alors que le 20 et le 21 février, je tiendrai un Concistoire avec tous les Cardinaux pour réfléchir sur le thème de la famille ».

Le Pape a alors cité un par un les 16 nouveaux cardinaux :

1 – Mgr Pietro Parolin, Secrétaire d’Etat .
2 – Mgr Lorenzo Baldisseri, Secrétaire Général du Synode des Evêques.
3 – Mgr Gerhard Ludwig Müller, Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi.
4 – Mgr Beniamino Stella, Préfet de la Congrégation pour le Clergé.
5 – Mgr Vincent Nichols, Archevêque de Westminster (Grande-Bretagne).
6 – Mgr Leopoldo José Brenes Solórzano, Archevêque de Managua (Nicaragua)
7 – Mgr Gérald Cyprien Lacroix, Archevêque de Québec (Canada).
8 – Mgr Jean-Pierre Kutwa, Archevêque d’Abidjan (Côte d’Ivoire )
9 – Mgr Orani João Tempesta, Archevêque de Rio de Janeiro (Brésil).
10 – Mgr Gualtiero Bassetti, Archevêque de Perugia-Città della Pieve (Italie).
11 – Mgr Mario Aurelio Poli, Archevêque de Buenos Aires (Argentine).
12 – Mgr Andrew Yeom Soo jung, Archevêque de Séoul (Corée).
13 – Mgr Ricardo Ezzati Andrello, Archevêque de Santiago du Chili (Chili).
14 – Mgr Philippe Nakellentuba Ouédraogo, Archevêque de Ouagadougou (Burkina Faso).
15 – Mgr Orlando B. Quevedo, Archevêque de Cotabato (Philippines).
16 – Mgr Chibly Langlois, Evêque de Les Cayes (Haïti).

 

Le Pape François a décidé d’unir au Membres du Collège Cardinalice 3 archevêques émérites, qui se sont distingués par leur service au Saint-Siège et à l’Eglise.

1 – Mgr Loris Francesco Capovilla, Archevêque titulaire de Mesembria.
2 – Mgr Fernando Sebastián Aguilar, Archevêque émérite de Pampelune.
3 – Mgr Kelvin Edward Felix, Archevêque émérite de Castries.

« Prions pour les nouveaux cardinaux, a ajouté le Pape, afin que revêtus des vertus et des sentiments du Seigneur Jésus, le Bon Pasteur, ils puissent aider plus efficacement l’Evêque de Rome dans son service à l’Eglise Universelle.»

Les évêques du Canada publie un texte sur les composantes de l’évangélisation aujourd’hui

Lu sur le site de la Conférence des évêques catholique du Canada:

La Commission épiscopale pour la doctrine de la Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC) vient de publier sur le site Internet de la CECC, un texte intitulé « Les composantes de l’évangélisation aujourd’hui ». Rédigé dans le contexte de la société canadienne pluraliste, ce nouveau document de 16 pages s’adresse non seulement aux prêtres, aux personnes consacrées et aux agentes et agents de pastorale, mais également « à tous les catholiques qui désirent mieux comprendre et mieux vivre l’appel qu’ils ont reçu à évangéliser le monde d’aujourd’hui ». Bien que le texte ait été composé avant la publication de la récente exhortation apostolique Evangelii Gaudium (La joie de l’Évangile) du pape François, son approche et ses recommandations sont semblables, tout en offrant une perspective canadienne unique.

À la suite du dernier Synode des évêques sur la nouvelle évangélisation pour la transmission de la foi chrétienne, la Commission veut « réfléchir sur les défis que nous présente ce pluralisme et sur les effets qu’il entraîne dans la proclamation de l’Évangile ». Dans cette réflexion pastorale, la Commission propose une voie qui suit l’exemple de l’Église naissante. Le thème central est celui du témoignage présenté en trois volets qui manifeste (1) une relation personnelle et vivante avec le Christ (2) l’amour vécu dans la communauté chrétienne, et (3) le service aux autres.

Les évêques de la Commission affirment que le style du témoignage ecclésial doit être humble et avec une joyeuse assurance. « En effet, en tant que chrétiens, nous nous devons d’intervenir ‘avec douceur et respect’ (1P 3,16), conscients que le but ultime que nous poursuivons, pour nous-mêmes comme pour les personnes qui nous entourent, c’est la rencontre avec Dieu le Père dans son Royaume, du fait de notre union au Christ dans l’Esprit » (paragraphe 21).

Des exemplaires du document sont en vente aux Éditions de la CECC (par téléphone au 1-800-769-1147 ou par courriel à publi@cecc.ca).

Lien au document (PDF)

Chronique d’un religieux : Les psaumes

Bréviaire

« Joie pour les cœurs qui cherchent Dieu! » (Ps 104, 3)

J’ai un ami qui est originaire du Liban et dont les parents sont originaires de Galilée. Il est de race juive et ses parents sont, pour la moitié de la famille, chrétiens Orthodoxes et pour l’autre moitié, chrétiens Catholiques. J’ai parlé souvent avec lui de la foi.

Il me partageait des choses sur son héritage Orthodoxe. Il m’a parlé un jour des psaumes. Il m’a dit que pour les Orthodoxes, les psaumes sont comme un résumé ou un condensé de toute la Bible. On y trouve en effet des extraits de toutes les parties de la Bible, du moins de l’Ancien Testament, car les psaumes sont antérieurs au Nouveau Testament.

Ce qu’il m’a expliqué, et que j’ai trouvé vraiment fascinant, c’est que, dans la Bible, Dieu parle à l’homme. Dans l’Ancien Testament, sa Parole nous parvient par les prophètes. Dans le Nouveau Testament, c’est Dieu lui-même, en son Fils, le Verbe fait chair, qui nous parle directement. La particularité du livre des psaumes, c’est que, au lieu que ce soit Dieu qui nous parle, c’est nous-mêmes qui parlons à Dieu avec ses propres mots à lui. Ainsi, les psaumes sont une prière, toute pétrie d’une longue méditation de la Parole de Dieu, qui ramasse tout ce que Dieu nous a dit, et qui le lui retourne dans une belle prière. Les psaumes contiennent aussi ce qui a le plus beau et de plus laid dans l’être humain, on y voit toute la gamme des émotions et des sentiments que l’on peut vivre. Ainsi, c’est à la fois très humain, et à la fois divin. Car bien que ce soit des hommes et des femmes qui chantent les psaumes à Dieu, c’est encore Dieu qui en est l’auteur. Comme pour toute la Bible d’ailleurs. Ainsi, lorsque nous chantons les psaumes, c’est l’Esprit Saint qui chante en nos cœurs. Loué sois le Seigneur!

L’Aide médicale à mourir… c’est de l’euthanasie ?

Oh je vous le dis, quand on parle d’aide médicale à mourir je ne peux m’empêcher d’argumenter! Je trouve tellement que, comme Jean Vanier le dit, « Toute personne est une histoire sacrée ».

Les lois qui nous régissent doivent être faites pour le bien commun, sinon elles n’ont pas vraiment lieu d’être. Quand on y pense bien, une loi nous permet d’ordonner notre vie ensemble. Quel bien commun pouvons-nous rechercher en proposant aux gens d’être euthanasiés? Encore cette fin de semaine on m’a rappelé que le gouvernement propose l’Aide médicale à mourir et non l’euthanasie. Retournons à la définition de l’euthanasie de la dernière édition du Petit Robert: « Usage de procédés qui permettent d’anticiper ou de provoquer la mort, pour abréger l’agonie d’un malade incurable, ou lui épargner des souffrances extrêmes « . Il me semble que c’est pas mal de cela qu’on parle quand les autorités nous parlent d’Aide médicale à mourir

J’ai assez écrit sur le sujet pour l’heure! En fait, je voulais surtout porter à votre attention un nouveau vidéo qui nous présente des gens ordinaires qui s’interrogent sur les impacts dans leur vie personnelle de la future loi permettant l’euthanasie (appelé au Québec l’Aide Médicale à Mourir.)

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Et vous… vous en pensez quoi de tout ce débat?

Le pape François parle au monde entier du Jubilé du 350e de Notre-Dame de Québec

En marge de la prière hebdomadaire de l’Angélus de son balcon de Saint-Pierre de Rome, le pape François a partagé au monde entier la bonne nouvelle du jubilé du 350e de la première paroisse catholique d’Amérique au nord des colonies espagnoles, Notre-Dame de Québec.

Voici le verbatim de sa prise de parole qui sera traduite et partagé aux quatre coins de la planète:


Nous nous unissons spirituellement à l’Église qui vit en Amérique du Nord, qui aujourd’hui se rappelle de la fondation de sa première paroisse, il y a 350 ans : Notre-Dame de Québec. Nous rendons grâce pour le chemin parcouru jusqu’à maintenant, spécialement par les saints et martyrs qui ont fécondé ces terres. Je bénis de tout cœur les fidèles qui célèbrent ce Jubilé.

L’archevêque de Québec Gérald Cyprien Lacroix est particulièrement touché par ces mots du Saint-Père:


« Une telle déclaration du pape François, ça commence bien un jubilé! L’Église de Québec est reconnaissante de la solidarité exprimée par le Saint-Père alors que nous lancerons ce soir les festivités entourant le 350e anniversaire de notre paroisse Notre-Dame de Québec. C’est l’Église universelle qui célèbre aujourd’hui avec Québec en cette fête patronale de l’Immaculée Conception. »

La vidéo de ce message est disponible sur la chaîne youtube du Vatican:
http://www.youtube.com/watch?v=M2J_ANA2xZA
(dès 14m30s, mention claire de « Notre-Dame de Québec » à 14m50s).

La population est invitée ce soir au lancement des fêtes du 350e et à l’inauguration de la 7e Porte sainte au monde. Les portes de la cathédrale ouvriront à 18h30 et la cérémonie débutera à 19h. L’événement sera diffusé à la radio sur Radio-Galilée dès 18h30, sur Internet dès 18h40 à la webtélé www.ecdq.tv et en différé sur la chaîne Télévision Sel + Lumière.

Pour plus de détails sur ce jubilé: http://notredamedequebec.org.

Pour le déroulement de ce soir et un reportage complet sur la Porte sainte:
http://beta.ecdq.org/blog/ouvertures-des-fetes-du-350e-anniversaire-de-notre-dame-de-quebec-le-8-decembre/

Avent 2013 : Marchons à la lumière du Seigneur

Première semaine de l'Avent

 

 

 

Bonne saison de l’Avent 2013!

Nous bonifierons cette page tout au long des prochaines semaines.

Réflexion en ce 1er Dimanche de l’Avent par Daniel Cadrin, o.p
(à lire sur le site Web de l’Office de catéchèse du Québec)

Année A, 1er décembre 2013
1er dimanche de l’Avent
: Matthieu 24, 37-44
Questions pour la réflexion

Photo : Sur le sentier du Train du Nord, Ste-Adèle, 2013

Quand l’avenir est incertain en tant de domaines, du travail à la famille, du gouvernement à l’environnement, comment vivre le présent? Plusieurs attitudes sont possibles. On peut s’accrocher au passé et à ses souvenirs. Ou se concentrer sur ses tâches immédiates et ses petits tracas. On peut aussi fuir dans un futur imaginaire ou encore chercher à vivre une intensité de l’instant pour donner de la saveur à nos journées banales. Et pour le reste, le sens de nos vies, leur orientation et leurs enjeux, remettre à plus tard, ou y renoncer. Ou ne pas même en prendre conscience.

Notre façon de voir et d’attendre l’avenir conditionne notre aujourd’hui. L’Évangile de Matthieu aborde cette question en ce premier dimanche de l’Avent, en ce début d’une nouvelle année liturgique. Jésus y parle de la venue du Fils de l’Homme et de l’accomplissement du Royaume comme horizon final de l’histoire humaine. Mais s’il indique les traits de cette venue, c’est pour inviter à des attitudes dans l’aujourd’hui. Cette venue, nul n’en connaît le moment. Elle sera soudaine, inattendue, comme le déluge ou comme un voleur en pleine nuit. Elle ne sera pas neutre, sans conséquences : elle comporte un tri, un jugement. Tout cela, Jésus l’indique pour appeler à une façon particulière de vivre le présent : Veillez donc, tenez-vous prêts.

Mais qu’est-ce que veiller? Son contraire pourrait être de vivre dans l’inconscience, complètement absorbés par notre quotidien, sans dimension plus profonde à nos vies. Face à ce risque, Jésus nous invite à une prise de conscience : réveillez-vous, sortez de votre léthargie spirituelle. La vie humaine n’est pas qu’une série d’activités sans portée, ou un jeu indifférent, vide ou plaisant. Elle a une densité, elle porte des enjeux de vie et de mort. Veiller, c’est sortir de l’indifférence ou de la fascination de l’immédiat. C’est découvrir la profondeur de la vie et de ses enjeux. C’est faire des choix et les tenir dans nos modes de vies, nos valeurs, nos relations, notre travail. Veiller, c’est devenir adulte et affronter l’existence avec ses questions, en refusant de régresser et de s’endormir dans l’agitation ou dans la fermeture sur son petit monde.

L’avenir reste incertain et les tâches quotidiennes demeurent avec leurs nécessités. Mais si nous sommes en état de veille, le présent devient lieu de joies profondes et de responsabilités exigeantes. Il acquiert une densité et un horizon qui sont ceux du Royaume de Dieu. La vie prend saveur et consistance. Au lieu de scruter les nuages, d’être en nostalgie du passé, de nous réduire à un immédiat banal ou de nous enfuir en quête de sensations, nous devenons des veilleurs : ni résignés ni excités, ni inconscients ni angoissés, mais éveillés et attentifs aux signes de vie dans l’ordinaire et soucieux de les faire grandir, avec ténacité et espoir. Entrer en Avent, c’est entrer dans l’attente d’un avènement. Entrer en état de veille, garder l’oeil ouvert, dans l’ouverture à l’avenir et le goût du présent. Ainsi, en veillant au présent, un avenir pourra surgir qui ressemble au visage de Dieu.

Questions pour la réflexion :

En ce début d’Avent, comment je vis au présent? J’attends quoi, qui? J’attends encore?

Comment pourrais-je davantage veiller et demeurer en état de veille?

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1er geste : pourquoi ne pas vivre une retraite de l’Avent en ligne?

La joie de l’Évangile: texte phare du pape François

Capture Pape 19 sept

Surveillez cette page tout au long de la journée au sujet du lancement de la première exhortation apostolique du pape François, Evangelii Gaudium, La joie de l’Évangile.

Tout un programme! Un texte exceptionnel à partager.

Version web

Version PDF imprimable (attention 165 pages)

Pour suivre en direct la couverture média.

L’héritage de CS Lewis, 50 ans après

 

Les médias parleront abondamment du 50e anniversaire du décès du premier président catholique américain John F. Kennedy, peut-être un peu de celui de l’auteur Aldous Huxley.

Je dois vous avouer que pour moi aujourd’hui, c’est la mémoire de l’écrivain et grand apologète chrétien Clive Staples Lewis qui me rejoint droit au coeur. Et oui, l’auteur des Chroniques de Narnia et Les Fondements du christianisme est aussi décédé le 22 novembre 1963.

C.S.-Lewis

C.S. Lewis n’est pas trop connu chez les francophones, mais la découvertes des oeuvres de ce grand converti au christianisme (anglican) fait encore le bonheur de milliers de lecteurs et lectrices aux quatre coins de la planète.

L’hebdomadaire français La Vie est l’un des quelques médias de langues française soulignant cet événement (texte complet ici):

50 ans après sa mort, l’écrivain anglais, grand ami de Tolkien, est aujourd’hui honoré avec une plaque commémorative à Westminster Abbey. Et son oeuvre connaît depuis quelques années un regain d’intérêt.

Il existe (au moins) deux points communs entre Clive Staples Lewis et John Fitzgerald Kennedy. Le premier, très anecdotique, est que l’un comme l’autre était surnommé par ses amis « Jack » ; le second, historique, est d’être décédés le même jour, il y a 50 ans, le 22 novembre 1963. La comparaison s’arrête probablement là, mais la mémoire de l’assassinat du président américain risque de masquer un peu, en France du moins, l’anniversaire de la disparition de l’auteur de Narnia.

Pourtant, les anglais célèbrent dignement aujourd’hui cette gloire de leur littérature (l’homme aura tout de même cumulé les vestes – en tweed – de philosophe, théologien, essayiste, enseignant, critique littéraire, romancier, auteur pour enfants… et même chroniqueur radio), par une plaque à son nom dans le prestigieux « Poets’ Corner » (le Coin des poètes) de Westminster Abbey. C.S. Lewis inscrit donc son nom parmi une centaine d’autres auteurs, de Shakespeare à William Blake, en passant par les soeurs Brontë ou John Keats.

Extrêmement populaire de son vivant, l’oeuvre de C.S. Lewis a par la suite été comme reléguée au second plan. Jamais oubliée, et pourtant : les élites le dédaignaient, les Américains – et particulièrement les milieux évangéliques – l’appréciaient davantage que les Anglais, les francophones le méconnaissaient globalement. Un regain d’intérêt populaire a pu s’opérer à partir de 2005, avec la sortie des adaptations cinématographiques du Monde de Narnia (trois films à ce jour). Puis, depuis quelques années, les intellectuels et les universitaires s’emparent à nouveau de son oeuvre, souvent réduite chez nous à sa fameuse saga de fantasy pour enfants.

De la BBC au Monde de Narnia

Pourtant, c’est d’abord par de courts programmes de vulgarisation de la doctrine chrétienne (en 15 minutes chacun) diffusés sur la BBC à partir de 1941 que C.S. Lewis s’est fait connaître. Selon Christopher Mitchell, l’un des spécialistes de son oeuvre cité par Christianity Today (en anglais), il aurait alors été « la voix la plus reconnaissable de Grande-Bretagne… à l’exception de Churchill ».Ces émissions ont par la suite servi de base à son ouvrage Mere Christianity (Les Fondements du christianisme, ou Voilà pourquoi je suis devenu chrétien).

Influencé par les travaux G.K. Chesterton, mais aussi par son ami J.R.R. Tolkien (l’auteur duSeigneur des Anneaux – oeuvre unanimement célébrée comme bien plus riche et complexe queNarnia), avec qui il enseigne à l’université d’Oxford, qui ont joué un rôle dans sa conversion au christianisme (anglican), il publie à la même époque une chronique hebdomadaire dans le Guardian: des lettres imaginaires d’un démon à son apprenti. La publication de l’ensemble en 1942 sous le titre de Screwtape Letters (Tactique du diable) est un succès.

Ce n’est pourtant qu’une dizaine d’années plus tard qu’il commencera à publier la saga qui fera de lui bien plus que « l’auteur chrétien le plus lu par ceux qui lisent des auteurs chrétiens », selon la formule du théologien James Innell Packer. Entre 1950 et 1956, Lewis publie donc les sept tomes du Monde de Narnia.

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Les Fondements du christianisme comme prochain livre de chevet? Je vous le suggère ardemment.

Si vous êtes confortables en anglais, quelques autres liens pour aller plus loin:

The Triumph of C.S. Lewis du père Robert Barron
C.S Lewis, A Catholic gateway drug sur Aleteia
Le site officiel http://www.cslewis.com