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Nouveau réseau catholique mondial d’échanges et de partage sur la foi

Les chercheurs et chercheuses de vérité peuvent maintenant approfondir leur réflexion sur la foi, la vie et la société avec une nouvelle ressource sur le Web: Aleteia (du mot grec ancien « Aletheia » qui veut dire « Vérité »). Cette iniative porté par Fondation pour l’évangélisation par les médias a pour vocation d’être un important réseau chrétien sur le net, une plateforme de partage interactive, dont le format permet d’accéder facilement aux sujets proposés. D’ores et déjà les contenus sont disponibles en six langues (français, anglais, espagnol, italien, portugais, arabe), pour en permettre l’accès au plus grand nombre possible d’internautes.

En cette Année de la foi, la section questions/réponses est particulièrement intéressante. Le site Web compte déjà sur 524 questions au sein de 11 catégories produite par 917 collaborateurs et collaboratrices.

Une belle découverte!

 

 

50 ans après Vatican II, grand rassemblement à Rome

Du 7 au 28 octobre se déroule à Rome le Synode des évêques convoqué par le pape Benoît XVI. Il a pour thème « La nouvelle évangélisation pour la transmission de la foi », l’un des plus grands défis des chrétiens et chrétiennes aujourd’hui. Parmi les participants se trouve l’archevêque de Québec, Mgr Gérald C. Lacroix, élu par ses confrères évêques canadiens.

Pour la liste complète des représentants canadiens, veuillez consulter le communiqué émis hier par la Conférence des évêques catholiques du Canada.

Le Synode des évêques est une institution permanente établie par le pape Paul VI en réponse au désir exprimé par les Pères du Concile Vatican II de maintenir vivant l’authentique esprit de collégialité.

L’archevêque de Québec mettra à profit les réseaux sociaux pour partager son expérience des prochaines semaines. Sur sa page Facebook, il s’est exprimé en ces termes : « J’espère communiquer souvent tout au long du Synode pour vous partager mes expériences et le déroulement de cet important événement de l’Église universelle (…) Merci de prier pour moi et pour tous ceux et celles qui vont participer à ce Synode. »

Les intéressés pourront suivre ses observations quotidiennes sur Twitter (www.twitter.com/gclacroix) etFacebook (www.facebook.com/gclacroix).

Mgr Lacroix participera également à deux autres événements importants de la vie de l’Église catholique qui se dérouleront à la Place Saint-Pierre au mois d’octobre:

11 octobre

Lancement de l’Année de la foi

Pour marquer le cinquantième anniversaire de l’ouverture du Concile Vatican II, Benoît XVI a souligné « l’exigence de retrouver un chemin de foi capable de mieux éclairer la joie qu’il y a à rencontrer le Christ ». Mgr Lacroix concélèbrera la messe d’ouverture de cette Année de la foi avec Benoît XVI, des pères conciliaires ayant vécu Vatican II et des évêques de chaque conférence épiscopale.

L’Année de la foi se déroulera jusqu’au 24 novembre 2013. Plusieurs activités auront lieu au sein de l’Église catholique de Québec, dont un grand lancement le 14 octobre à 14 h à l’église Notre-Dame-de-l’Annonciation de L’Ancienne-Lorette.

21 octobre

Canonisation de Kateri Tekakwitha

Sept martyrs et confesseurs de la foi seront canonisés lors de cette journée, dont la bienheureuse Kateriqui deviendra la première amérindienne d’Amérique du Nord reconnue sainte. Mgr Lacroix rencontrera la délégation québécoise présente pour l’occasion.

Plusieurs activités auront aussi lieu à Québec pour souligner l’événement : www.ecdq.org/kateri.

Pour consulter le document préparatoire au Synode.

Vidéos du Forum sur la Nouvelle Évangélisation à Montréal

L’Université de Montréal a accueilli les 20 et 21 septembre dernier le Forum sur la nouvelle évangélisation. Une initiative de l’Église catholique de Montréal et de la Faculté de théologie et de science des religions de l’Université de Montréal résumée ici.

Nos amis du Diocèse de Montréal ont mis sur youtube toutes les allocutions des conférenciers invités, dont celle de notre archevêque Gérald C. Lacroix (texte ici).

Un contenu exceptionnel à l’aube du Synode sur la nouvelle évangélisation!

Motion 312: poursuivons notre réflexion sur le caractère sacré de la vie humaine

 

C’est hier que le vote sur la motion 312 s’est déroulé.

L’appui à cette motion signifiait que la Chambre des communes devait instituer un comité spécial pour examiner une déclaration du Code criminel selon laquelle « un enfant devient un être humain seulement lorsqu’il est complètement sorti du sein de sa mère ». L’article 223 (1) du Code dit : « Un enfant devient un être humain au sens de la présente loi lorsqu’il est complètement sorti, vivant, du sein de sa mère. »

Le résultat: 91 pour, 203 contre.

Sans appuyer directement la motion, les évêques catholiques avaient invité les membres du Parlement canadien à bien prendre en compte le caractère sacré de l’enfant à naître et de chaque vie humaine à quelques jours du vote.

En réponse à une demande du quotidien le Soleil de Québec, voici notre réaction publiée en page 10 du journal de ce matin.

Le député qui a proposé la motion, M. Stephen Woodworth, n’est pas découragé par cette défaite. Il prévoit d’ailleurs voyager partout au pays pour souligner l’importance de l’inclusion dans le droit canadien de la valeur et de la dignité égales de chaque être humain.

Il sera d’ailleurs au Québec le 6 octobre prochain, lors du Congrès annuel du groupe Campagne Québec-Vie à Granby.

De façon non partisane, je me permets de souligner le courage de cet homme politique dans ce dossier. Il allait à l’encontre de la volonté de son chef et de beaucoup de parlementaires préférant ne plus jamais parler des droits de l’enfant à naître. Quatre-vingt-dix députés ont choisi de l’appuyer.

Il est intéressant de noter qu’une nouvelle motion a été présentée hier à la Chambre…

M-408 Que la Chambre condamne la discrimination exercée contre les femmes au moyen d’avortements sexo-sélectifs.

L’Église catholique suivra attentivement ces discussions non pas comme un quelconque lobby, mais comme la porteuse d’un message évangélique qui nous rappelle sans cesse la défense des plus fragiles, des sans-voix.

 

Déclaration de la CECC concernant la Motion 312: statut de l'enfant au sein de sa mère

Tiré du site Web de la Conférence des évêques catholiques du Canada

Ce mois-ci, le 21 septembre, les membres du Parlement fédéral vont poursuivre le débat surla Motion 312 qu’a présentée le député Stephen Woodworth. Quelques jours plus tard, soit le 26 septembre, la Chambre des communes est censée voter sur la Motion. Le texte demande à la Chambre d’instituer un comité spécial pour examiner une déclaration du Code criminel selon laquelle « un enfant devient un être humain seulement lorsqu’il est complètement sorti du sein de sa mère ». L’article 223 (1) du Code dit : « Un enfant devient un être humain au sens de la présente loi lorsqu’il est complètement sorti, vivant, du sein de sa mère. » On trouvera le texte officiel complet de la Motion 312 sur le site Internet du Parlement du Canada, à l’adresse http://www.parl.gc.ca/HousePublications/Publication.aspx?Language=E&DocId=5437818

L’Église catholique soutient que l’être humain existe dès la conception. La vie des êtres humains est, par conséquent, sacrée à chaque stade de notre existence – du début à la fin naturelle. « Béni soit le fruit de vos entrailles», dit l’Évangile de Luc en référence à Marie, qui était enceinte de l’enfant, Notre-Seigneur.

Au moment où la Chambre des communes s’apprête à débattre de la Motion 312, les évêques du Canada invitent tous les membres du Parlement canadien à bien prendre en compte le caractère sacré de l’enfant à naître et de chaque vie humaine. Nous encourageons aussi les catholiques du Canada, et toutes les personnes de bonne volonté, à prier pour que nos législateurs reçoivent la sagesse et le courage de faire ce qui est le plus susceptible de préserver et de promouvoir le bien commun, bien commun qui se fonde sur le respect de la dignité humaine de tous et de chacun.

+ Richard Smith
Archevêque d’Edmonton
Président
Conférence des évêques catholiques du Canada

Le 18 septembre 2012

« M'aimes-tu ? »

Une partie de l’assemblée

La fraternité, la joie des retrouvailles, la réflexion et la célébration se vivaient dimanche dernier, 16 septembre, lors du lancement de l’année cursilliste pour le diocèse de Québec. Près de 300 personnes, venues des 27 communautés cursillistes du diocèse, se sont donné rendez-vous à Donnacona dès 10 h 30 pour un brunch.

Un deuxième temps permettait de s’approprier le thème général de l’année qui commence : « M’aimes-tu » (Jean 21)

Monsieur l’abbé Lucien Robitaille

Monsieur l’abbé Lucien Robitaille invité à donner un entretien a su capter son auditoire dès sa première phrase :

« M’aimes-tu ? Cette question, à la fois simple et bouleversante, est un moment capital dans l’histoire de Simon Pierre avec Jésus. »… C’est ainsi qu’il a conduit habilement l’assemblée sur le « Suis-moi. » dans l’aujourd’hui de nos vies.

 

Le groupe gospel Rythm’Ô choeur

Pour aller plus loin le groupe gospel Rythm’Ô chœur a offert aux cursillistes les chants appropriés, entrecoupés d’une courte réflexion. Ils venaient appuyer chacun des sous-thèmes qui seront développés tout au long de l’année.

 

L’Eucharistie dans l’église de Donnacona

Cette rencontre se terminait par l’Eucharistie célébrée. L’envoi en mission par l’animatrice spirituelle diocésaine, madame Diane Truchon Mailloux, nous retournait dans chacun de nos milieux avec la certitude que nous sommes aimés et en nous engageant à répondre à la question de Jésus dans nos attitudes et gestes quotidiens.

Bonne année cursilliste à chacun et chacune !

Pour informations : claudette.vallieres@ecdq.org

 

Fête de Kateri le 14 juillet: prêts pour sa canonisation?

Notre chère bienheureuse Kateri Tekakwitha a probablement pour une dernière année deux fêtes liturgiques pour souligner sa mémoire. Le 17 avril (date de son décès en 1680) au Canada et le 14 juillet aux États-Unis. Lors de sa canonisation le 21 octobre prochain, une date sera proposée pour que toute l’Église universelle puisse se rappeler du « Lys des Mohawks » lors d’une journée plus spécifique pendant l’année.

Cette canonisation présidée, par le pape Benoît XVI, aura lieu à Rome et il ne reste que quelques jours pour prendre part à notre délégation diocésaine. Nous avons l’honneur d’avoir comme accompagnateur Mgr Martin Veillette, évêque émérite de Trois-Rivières. Les inscriptions seront prises jusqu’à la fin du mois de juillet par l’agence Incursion Voyages. Un membre de l’équipe de notre webtélé ECDQ.tv sera aussi de la partie pour documenter la cérémonie de canonisation qui se tiendra en plein synode des évêques sur la Nouvelle Évangélisation.

Réservez vite votre place!

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Voici maintenant quelques ressources pour nous familiariser avec celle qui deviendra la première sainte autochtone d’Amérique du Nord:

Page Web sur le site des Jésuites:
http://www.jesuites.com/histoire/tekakwitha.htm

Réflexion du père Thomas Rosica, csb, de Télévision Sel + Lumière :

Texte de Réjean Bernier dans la revue Sainte-Anne: « L’Église est de bonne humeur ! »

Merci à Réjean Bernier pour cette chronique Signes des temps dans la revue Sainte Anne de juin 2012.

L’Église est de bonne humeur !

Imaginez: Des médias «louangent» l’Église pour son message… publicitaire. Étonnant, n’est-ce pas? Car habituellement, ce sont ses faux pas et ses déclarations qui défraient les manchettes. Certains croient même que les médias se plaisent à la caricaturer. Et bien non. Récemment, les publicités originales des diocèses de Montréal et Québec suscitaient même leur admiration. Enfin un vent de fraicheur pour l’Église dans l’espace médiatique. N’y a t-il pas là une intuition prometteuse?

Prions pour le Canadiens afin qu’il participe aux séries éliminatoires! Le diocèse de Montréal attirait ainsi l’attention sur sa campagne de financement 2012.[1] L’originalité et l’humour, marques de commerce du diocèse, caractérisaient aussi les sollicitations précédentes.

En avril 2011, un panneau publicitaire invitait les automobilistes montréalais à faire leur prière à l’entrée du pont Champlain jugé dangereux!

En février dernier, le diocèse de Québec surprenait à son tour. Il profitait de la polémique suscitée par ce professeur de musique ayant censuré «Dieu» dans L’hymne à l’amour d’Édith Piaf. Le débat sur la laïcité était relancé. Évitant d’ajouter à la cacophonie des idées, le diocèse publiait simplement le passage controversé «Dieu réunit ceux qui s’aiment». Comme si rappeler la phrase problématique suffisait pour exprimer le gros bon sens.

Les médias applaudissent!

Concernant l’affiche à l’entrée du pont, Isabelle Massé, journaliste, soulignait que: «L’Église catholique de Montréal n’aurait pu se coller mieux à l’actualité.»[2] Dans un article titré «Bon Dieu de bonne pub!»[3], la journaliste Annie Morin saluait la créativité publicitaire du diocèse de Québec. Faisant référence à la publicité invitant à prier pour le Canadiens et à celle rappelant que «Dieu réunit ceux qui s’aiment», Sophie Durocher écrivait: «Décidément, ces temps-ci, l’Église catholique réussit des sacrés bons coups de pub[4] Elle ajoute: «Oh Mon Dieu! De l’audace, de l’autodérision, du punch et de la vivacité d’esprit… Ce ne sont pas vraiment des qualités que l’on associe habituellement aux membres du clergé.» Des médias du monde entier ont ainsi parlé de l’Église québécoise. Sans trop de succès, l’Église essaie d’intéresser les médias à ses activités. Mais curieusement, c’est quand elle parle des «affaires du monde» d’une façon originale qu’elle intéresse les médias…

Juste un peu de sel!

En publiant «Dieu réunit ceux qui s’aiment», l’Église ajoutait son grain de sel dans le débat sur la laïcité. Elle a su être signifiante avec peu de mots. Parfois l’Église voudrait tout dire d’un coup. Elle pourrait davantage s’inspirer des phrases courtes et originales de Jésus. Les gens étant fatigués des débats stériles. Et des discours alarmants.

Pas étonnant que les Québécois soient de grands consommateurs de spectacles d’humour. Sentant le besoin de se distraire, ils paient pour rire. Mais ramènent-ils la joie à la maison? Dans ce contexte, l’originalité et l’humour de l’Église se veulent une brise légère rafraichissante. L’humour dont il est ici question n’est pas fuite de la réalité, mais plutôt un regard qui sait dédramatiser et voir plus loin que l’impasse. Un tel visage d’Église confond les perceptions habituelles voulant qu’elle soit dépassée, austère et déconnectée de la réalité. Cette réputation sera longue à changer. Ces publicités ne sont qu’un pas. Elles ne ramèneront pas les gens à l’église, mais l’Église plus près des gens.

La bonne humeur: parfum de Dieu!

Une Église capable d’humour et de punch n’est-elle pas bienvenue dans une société souvent qualifiée de dépressive et de morose? Sa bonne humeur, écho d’une joie intérieure, n’est-elle pas alors prophétique? Baromètre de sa vie spirituelle, elle est pour le chrétien un état d’être qui s’enracine dans l’espérance qu’il cultive en lui. Plus que les discours, elle est medium d’une Bonne Nouvelle. Jésus était sans doute profondément de bonne humeur. Au-delà des paroles et des gestes, tout son être devait intriguer et attirer. Voilà pourquoi les gens recherchaient sa présence… celle de Dieu. Universelle, cette bonne humeur est catholique[5]! Elle franchit les frontières des générations et des nationalités.

Un visage vaut 1000 mots!

Régulièrement, nos journaux annoncent des conférences de maîtres tibétains proposant leur recette de bonheur par la méditation. On y voit assurément un visage asiatique avec un grand sourire. Pensons au Dalaï-lama. Sans même savoir ce qu’il dit, les gens sont fascinés par son visage serein et souriant. Pendant ce temps, quand la télévision montre des rassemblements de cardinaux au Vatican, ils semblent tous avoir le visage sérieux et fatigué. Pour les gens, voilà le visage de l’Église. Vous et moi n’avons qu’une chance de faire une bonne première impression, en étant l’expression visible de la joie. Saint Paul insiste: «Soyez toujours dans la joie du Seigneur, laissez-moi vous le redire: soyez dans la joie»[6]. Cette joie n’a rien de superficiel surtout que Saint Paul nous y exhorte alors qu’il est lui-même emprisonné. Pour Alexandre Schmemann, théologien orthodoxe: «c’est seulement comme joie que le christianisme a triomphé dans le monde, et il a perdu le monde quand il a perdu la joie, quand il a cessé d’en être le témoin…» Le psaume 51 rappelle qu’elle est sans cesse à reconquérir: «Seigneur, rends-moi la joie d’être sauvé». Une prière plus actuelle que jamais!

Revenir à la source

Les préoccupations des chrétiens face à l’avenir de l’Église peuvent contaminer leur joie et se lire sur leur visage. Jésus leur dirait: «Tu te soucies et t’agites pour beaucoup de choses; pourtant il en faut peu, une seule même»[7]. Comme si la priorité, voire l’efficacité, du chrétien passait par sa qualité de présence réelle. Jean XXIII a ainsi conquis bien des cœurs par son amabilité et son humour. Jean-Paul 1er, malgré 33 jours de règne, marqua le monde par son sourire. Et impossible d’oublier l’authenticité et la spontanéité de Jean-Paul II. Quant à Benoît XVI, il a beau proposer d’inspirants écrits notamment sur l’environnement, l’économie et le dialogue interreligieux, c’est parfois l’anecdotique qui attire l’attention. Dans sa page d’actualités sur le monde, Le Soleil du 30 juillet 2009 publiait une photo du Pape avec le bras en écharpe s’étant cassé le poignet en chutant. On rapportait ses paroles dites sur le ton de la plaisanterie: «Malheureusement, mon propre ange gardien n’a pas empêché ma blessure, suivant certainement des ordres supérieurs!». On préférait ce commentaire plutôt léger aux textes denses de Benoît XVI.

Au Québec, personne n’oubliera la relation houleuse entre le Cardinal Ouellet et les médias. Pourtant à l’été 2010, lors de la conférence de presse annonçant son départ pour Rome, les journalistes questionnèrent le Cardinal sur les qualités que devrait avoir son successeur. Le Cardinal réfléchit, voulant peut-être éviter le piège, puis répondit: «Et bien, il devra avoir la foi!» Spontanément, tous les journalistes rirent. Et le cardinal aussi. Plusieurs découvraient un visage méconnu du Cardinal: au-delà de ses convictions, il entendait aussi à rire. D’ailleurs RDI présenta cet extrait le soir à l’émission «24 heures en 60 minutes». Comme si ces quelques secondes d’humour bouclaient sur une bonne note son rapport avec les médias.

N’ajustez pas votre miroir…

Avant d’être celui du Pape que l’on voit à la télé, le visage de l’Église est celui que l’on voit devant son miroir le matin. Qu’exprime ce visage? En ce temps où l’on perd nos églises, quelle Église savoureuse gagnerait-on si la bonne humeur transfigurait nos visages?



[1] Cette campagne publicitaire fut largement soulignée dans les pages sportives du journal de Montréal du 9 février 2012. Le journaliste conclut ainsi: La campagne de financement de l’Église catholique de Montréal se déroulera du 15 au 30 avril. Le diocèse ne pouvait demander mieux.

[2] La Presse, 18 avril 2011

[3] Le Soleil, 18 février 2012

[4] Journal de Montréal, 21 février 2012

[5] Le mot « catholique » vient du grec « Katolicos » qui signifie « universel »

[6] Ph 4, 4

[7] Lc 10, 41

Euthanasie et suicide assisté: l’Office catholique pour la vie et la famille nous appelle à entrer dans le débat public

 

Lu sur le site Web de l’Office catholique pour la vie et la famille. Une question capitale, même en vacances.

Euthanasie et suicide assisté : l’OCVF appelle familles,
paroisses et mouvements à entrer dans le débat public

L’Organisme catholique pour la vie et la famille (OCVF) vient de publier à
l’intention des familles, des paroisses, des mouvements et associations une
courte réflexion qui se veut à la fois une mise en garde et un appel urgent à
entrer dans le débat public sur les questions de fin de vie. Selon l’OCVF,
deux événements récents mènent le Canada sur une voie dangereuse.
« Impossible de demeurer silencieux à la suite de la décision rendue le 15
juin dernier par la Juge Lynn Smith de la Cour suprême de Colombie-
Britannique dans l’affaire Carter , soutient Michèle Boulva, la directrice de
l’OCVF. En tant que citoyens et citoyennes d’un pays qui se veut civilisé, les
catholiques, comme toutes les personnes de bonne volonté, ont le droit et le
devoir de contrer toute tentative de légalisation de l’euthanasie et du suicide
assisté, et de promouvoir les soins palliatifs et la véritable compassion. »
La récente décision de la Cour suprême de Colombie-Britannique vient
s’ajouter à la préoccupante recommandation de la Commission spéciale sur
la question de mourir dans la dignité qui, en mars dernier, a demandé au
Gouvernement du Québec de légiférer afin de reconnaître « l’aide médicale à
mourir » comme un « soin approprié en fin de vie ».

« On aura beau tenter de déguiser la réalité en jouant avec les mots, déplore
madame Boulva, il reste que cette « aide médicale à mourir » est synonyme
d’euthanasie et de suicide assisté. On parle ici de tuer. »

Agir maintenant

L’OCVF souligne l’incohérence d’une nation qui met tant d’efforts à contrer le
suicide et qui choisirait de légaliser le suicide assisté. De même en ce qui
concerne la maltraitance des personnes âgées : comment pourrait-on
multiplier les initiatives visant à protéger les aînés contre les abus et, en
même temps, légaliser l’euthanasie – l’abus ultime?

En somme, ajoute la directrice de l’OCVF en reprenant les mots du président
de la Conférence des évêques catholiques du Canada à la suite de la
décision de la juge Lynn Smith : « Nous sommes confrontés à une option
fondamentale et la manière dont nous y répondons révèle la vraie nature du
coeur de notre société.

« Démontrons-nous de la sollicitude envers la personne malade, âgée,
handicapée et vulnérable en l’encourageant à commettre un suicide ou en la
tuant délibérément par le biais de l’euthanasie ? Ou favorise-t-on plutôt une
culture de vie et d’amour, dans laquelle chaque personne, à tout moment et
en toutes circonstances au cours de sa vie naturelle, est perçue comme un
don? »

Finalement, l’OCVF encourage les catholiques à contacter leurs députés pour
leur demander de s’opposer à toute légalisation de l’euthanasie et du suicide
assisté. Il suggère aussi aux personnes intéressées de contacter deux
réseaux activement engagés dans les questions de fin de vie : « Vivre dans la
Dignité » et la « Euthanasia Prevention Coalition ».

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En rappel, le formidable témoignage de madame Cécile Maillet: « Vivre sa fin de vie ».

404e de la Ville de Québec et le sens de l’humour de notre archevêque

 

Nous célébrons en ce 3 juillet le 404e anniversaire de la fondation de la Ville de Québec. L’Église catholique de Québec participe à plusieurs activités pour souligner l’événement tout au long de la journée.

À 10 h ce matin se déroulait la messe annuelle pour souligner cet anniversaire. C’est notre archevêque Gérald C. Lacroix qui présidait la célébration. Lors de son homélie portant sur la parabole des talents (« 
Des 
talents 
pour 
bâtir 
la
 cité 
» disponible en ligne), il a bien fait rire l’assemblée présente:

« Nous pouvons nous demander si nous sommes assez généreux de nous-mêmes, de nos talents et de nos dons pour partager avec ceux et celles qui nous entourent. Cette question s’adresse à chacun et à chacune, que nous soyons employés de la Ville ou encore citoyens et résidents, professionnels ou ouvriers, col blanc ou bleu ou vert ou col romain… »

Un peu plus tard, lors de la remise d’une médaille de la Ville de Québec à l’hôtel de ville, notre archevêque a de nouveau touché la cible comme le démontre ce tweet de la journaliste Louise Boisvert de Radio-Canada.

Bénissons le Seigneur pour le sens de l’humour et de la répartie de notre pasteur! À travers de multiples responsabilités pastorales souvent très exigeantes, ce talent qu’il a su développer exprime à merveille la joie si chère à nous, chrétiens et chrétiennes.

Bonnes vacances à tous ceux et celles qui commencent ces moment fort mérités! Beaucoup de sourires!