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Pape François : lettres de nos évêques (CECC & AECQ)

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Voici deux lettres envoyées au pape François: l’une de la Conférences des évêques catholiques du Canada (CECC) et l’autre de l’Assemblée des évêques catholiques du Québec.

1) CECC

Le 13 mars 2013
Sa Sainteté le pape François
Cité du Vatican

Très Saint-Père,

Au nom des évêques catholiques romains et orientaux du Canada, et en union avec tout notre clergé et tous nos fidèles ainsi qu’avec les membres des instituts de vie consacrée et des sociétés de vie apostolique, c’est une joie pour moi de venir exprimer nos plus sincères félicitations, notre plus profonde estime et l’assurance de notre affection et de notre obéissance à l’évêque de Rome, successeur de l’apôtre Pierre, Souverain Pontife et tête du collège des évêques.

Votre Sainteté, l’Église célèbre actuellement le 50e anniversaire de l’ouverture du Concile Vatican II. Lors de ce grand événement, les Pères conciliaires ont confirmé solennellement la sainte primauté du Pontife romain et sa place unique dans la communion des évêques (cf. Lumen Gentium, 18). Comme nous marquons aussi l’Année de la foi, nous en évoquons les fondements apostoliques, et notamment la déférence de la première Église pour la voix de l’apôtre Pierre. Les évêques du Canada sont heureux d’exprimer aujourd’hui la même déférence à Votre Sainteté en l’assurant de leur loyauté et de leur appui, alors qu’ensemble nous nous efforçons de témoigner fidèlement de la mort et de la résurrection de notre Seigneur.

Puisse l’Esprit Saint répandre sur vous en abondance tous les dons qui vous seront nécessaires pour être notre « pierre », le roc de notre fondation, et pour affermir tous vos frères et sœurs dans la foi.

Acceptez, Très Saint-Père, l’assurance des prières qu’offrent pour votre ministère et votre témoignage les évêques du Canada, respectueusement et fraternellement unis à vous en Notre Seigneur.

+ Richard Smith

Archevêque d’Edmonton et Président de la Conférence des évêques catholiques du Canada

 

2) AECQ

Trois-Rivières, le vendredi 15 mars 2013

Sa Sainteté le pape François
Cité du Vatican

Très Saint-Père,

La grande nouvelle de votre élection nous est parvenue alors que nous, les évêques du Québec, étions réunis à Trois-Rivières, à proximité du sanctuaire Notre-Dame-du-Cap, pour notre assemblée plénière.

Notre réunion s’est ouverte, le mardi 12 mars, par la messe votive pour l’élection d’un pape, célébrée au moment même où les cardinaux entraient dans la chapelle Sixtine. Notre prière s’unissait alors à celle de toute l’Église.

Quelle joie d’être ainsi ensemble, frères dans l’épiscopat, pour entendre Habemus Papam et pour accueillir le nouvel évêque de Rome qui se présentait pour la première fois à son Église diocésaine et au monde!

Vos quelques mots, vos gestes et votre sourire nous ont profondément touchés. Nous avons prié avec vous pour l’évêque émérite de Rome, notre cher Benoît XVI, et nous avons prié pour vous, avec toute l’Église, alors que vous vous incliniez devant Dieu dans un geste magnifique d’humilité et de simplicité. C’est avec une émotion à peine contenue que, spontanément, nous avons entonné le Magnificat après ces minutes mémorables.

Les médias québécois ont démontré un immense intérêt pour votre élection et nous ont permis, dans les heures qui ont suivi, d’exprimer toute l’espérance que l’élection d’un pape originaire d’Amérique latine reconnu pour sa proximité avec les pauvres a fait jaillir en nos coeurs. Et votre nom de François, évoquant le Poverello d’Assise, est en soi une proclamation évangélique dont notre monde marqué par la misère d’un si grand nombre a tant besoin.

Nous nous rappelons votre participation au Congrès eucharistique de Québec, en 2008. Peut-être aurons-nous le bonheur de vous accueillir de nouveau chez nous dans un avenir rapproché.

Soyez assuré de notre affection filiale pour le successeur de Pierre et de notre entière collaboration au sein du collège épiscopal.

Humblement, nous vous demandons, pour nous et pour tous les Québécois et Québécoises, votre paternelle bénédiction apostolique.

+ Pierre-André Fournier
archevêque de Rimouski
président de l’Assemblée des évêques catholiques du Québec

et les membres de l’Assemblée

La religion catholique et les Québécois

Que pensez-vous de la couverture du conclave 2013? Cette transition papale peut-elle être source d’évangélisation alors que les sondeurs (dont Léger Marketing) nous rappellent la relation paradoxale des Québécois avec la religion catholique?

J’ai eu la chance d’aborder la question hier sur le plateau de 24 heures en 60 minutes sur les ondes du Réseau de l’information (RDI). Animé par madame Anne-Marie Dussault, le segment de l’émission (8 minutes) avait comme autre invité monsieur Alain Bouchard, sociologue des religions et professeur au Cégep Ste-Foy.

RDI 2460 12 mars

Ce matin, l’Église catholique de Montréal et son agence DentsuBos a d’ailleurs fait un brillant clin d’oeil publicitaire à cette relation paradoxale entre le Québec et la foi d’encore une majorité de ses citoyens et citoyennes. Poursuivons nos prières afin que l’Esprit-Saint guide nos cardinaux électeurs en quête de notre prochain père spirituel, témoin privilégié de l’Amour du Christ.

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Prière pour le nouveau pape

Dieu notre Père, nous te rendons
grâce pour le pape François que
tu donnes à ton Église comme serviteur
et berger suprême. Soutiens-le avec ta force
et ta vigueur afin qu’il soit un bon pasteur
pour l’Église qui avance au cœur
de notre monde.

Jésus, Bon Pasteur, accompagne
le nouveau successeur de Pierre
dans sa tâche pastorale.
Qu’il soit, comme toi, attentif à
chaque personne, prophétique
par ses paroles et ses gestes,
fidèle et généreux dans
son service à l’Église.

Esprit Saint, déverse en lui
ton eau vive de sagesse,
de courage et de discernement
afin qu’il guide la barque de Pierre
durant ce printemps de nouvelle évangélisation.
Qu’il trouve en toi son appui et son inspiration
pour chaque décision qu’il aura à prendre.

Vierge Marie, mère de l’Église,
accompagne ton fils François
avec ta présence maternelle.
Donne-lui de toujours garder les yeux
fixés sur Jésus, ton Fils bien-aimé,
afin qu’il puisse nous conduire sur
les chemins de la mission,
aujourd’hui et toujours.

Amen

Publiée avec la permission de l’Ordinaire.

 

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Développement et Paix appuie les femmes de la vallée de Siria à l’occasion de la Journée internationale des femmes

Il y a maintenant deux ans que les gestionnaires de la mine d’or à ciel ouvert San Martin, propriété de la société Goldcorp, ont fait leurs valises et quitté la vallée de Siria, au Honduras. Avant de partir, ils ont diffusé des centaines d’heures de publicité pour convaincre la population du peu de dommage causé par la mine au milieu environnant. Pour en faire la preuve, ils ont érigé un hôtel d’écotourisme sur le site minier, ont élevé du bétail et des volailles et ont planté des eucalyptus partout – sans se soucier, toutefois, de la justesse de planter des arbres qui boivent abondamment dans un endroit où les réserves d’eau s’amenuisent…

Malgré tout, il y a quelque chose d’étrange dans la vallée. Le processus de lixiviation en tas, à base de cyanure, a produit des sulfures qui, en dévalant la montagne, ont créé des rigoles jonchées de végétation brunie, desséchée et racornie. Pendant ce temps, en l’absence d’activité minière, l’autre côté de la route offre un panorama verdoyant où la flore abonde. De plus, lors de pluies torrentielles, une étrange odeur de soufre se répand.

Ces jours-ci, Ana Zuniga se fait beaucoup de mauvais sang – au sens propre. Ana fait partie d’un groupe de 40 personnes dont le sang a été testé afin d’y détecter la présence de métaux. Les tests ont été réalisés par le gouvernement du Honduras, en collaboration avec Caritas Teguicalpa, un partenaire de DÉVELOPPEMENT ET PAIX. Curieusement, depuis plusieurs années, Ana se plaint de taches sur la peau, de maux de tête chroniques et de pertes de mémoire.

Lire la suite sur le site de Développement et Paix.

La tristesse des abus

À la suite de mon précédent article de blogue, La goutte d’eau qui fait déborder le vase, plusieurs personnes ont fait des commentaires pour exprimer leur désaccord en mentionnant les victimes de prêtres pédophiles. On accuse l’Église de cacher l’information de ces abus et d’être plus prompte à défendre ses membres qu’à se préoccuper des victimes… Je ne peux m’empêcher de vouloir clarifier certaines choses.

L’Église est certes très clairement la première à se désoler que certains de ses membres commettent des abus sexuels. Les prêtres, en particulier, sont des représentants de Dieu pour les fidèles, «d’autres Christ», des personnes à qui faire confiance et se confier… Imaginez le contre-témoignage offert lorsque cette confiance est brisée d’une si rude manière! Imaginez la brisure pour l’Église, la déchirure de savoir ses brebis ainsi bafouées et blessées par ceux-là même qui devaient les protéger!

Moi-même, je me sens blessée chaque fois que j’entends parler d’un cas d’abus sexuel, et spécialement s’il a été commis par un des représentants de ma foi. Bien plus que choquée, j’en suis profondément attristée et je me sens démunie, impuissante devant cette souffrance causée. Mais si je ne ressens pas de colère, de frustration, c’est que, comme l’Église, je sais que derrière des comportements qui font le mal, il y a aussi des blessures, voire des maladies. Si je ne ressens aucune haine, c’est que je fais le choix de l’amour, c’est-à-dire de vouloir le bien de chaque être humain, sans exception. Sans chercher à comprendre ce qui peut pousser un être humain à agir comme ça, on ne peut pas vraiment se forger une opinion rationnelle honnête. Regardez donc la série québécoise de 12 épisodes Aveux, pour mieux comprendre. Et considérez le témoignage suivant:

Il y a quelques jours, j’ai assisté, comme journaliste, à un Cercle de confiance, activité dont le but est la réconciliation et la communion entre les personnes de toute origine qui habitent la terre québécoise, et spécialement avec les autochtones, les Amérindiens. J’ai eu la chance d’y entendre le témoignage du grand chef héréditaire algonquin communément appelé Dominique Rankin, et aussi de discuter avec lui en entrevue. Homme de sagesse, il a beaucoup à apprendre à ses concitoyens… Arraché à sa culture et à sa famille à sept ans, emprisonné dans l’un de ces malheureux pensionnats canadiens où on lui interdisait sa «langue sale» et tout ce qui se rapportait à ses racines, violé et abusé à maintes reprises par des prêtres et des religieuses, il est aujourd’hui capable de raconter son histoire avec émotions, certes, mais dans une profonde paix et une grande douceur. Aujourd’hui, il a même la foi et est très heureux de faire partie de l’Église. Ce qui a changé depuis l’époque où le petit Dominique, blessé, confus et frustré est rentré chez ses parents, c’est qu’il a pardonné. Mais comment peut-on pardonner à des monstres qui font vivre un enfer et brisent des vies? Eh bien, il a pu le faire par la sagesse d’une des «médecines» de son peuple, parce qu’on lui a fait réaliser que la personne qui l’avait violé, ce n’était pas un prêtre ou une religieuse, ce n’était pas un Blanc; c’était un homme malade.

Comment espérer aider les victimes de viol en alimentant la haine, la colère et le désir de vengeance, alors qu’il n’y a que le pardon qui puisse leur permettre de guérir et de redevenir entiers? N’a-t-on pas pensé que, peut-être, les dirigeants de l’Église, bien plus transparents qu’on semble vouloir le croire, ont réellement le désir de faire ce qui est le mieux en leur pouvoir pour le bien des victimes, mais qu’ils n’ont simplement pas la même vision de ce que c’est? N’a-t-on pas songé qu’une fois l’abuseur dénoncé pour que le mal puisse être révélé et arrêté, il ne sert peut-être à rien de bon de s’acharner sur lui?

c.Irlande_et_symbolesAu Congrès eucharistique international de Dublin, en 2012, la réconciliation a été un thème important, et particulièrement celle auprès des victimes des abus sexuels qui avaient été dénoncés peu de temps auparavant. Quelques personnes parmi lesdites victimes étaient présentes, et une pierre avait été gravée d’une prière pour elles, pour signifier la ferme intention de l’Église d’Irlande de tout faire pour que cela ne se produise pas à nouveau et d’aider les victimes à guérir. À cette occasion, la Cardinal Marc Ouellet était légat apostolique, c’est-à-dire représentant du pape, et en tant que tel, il avait rencontré personnellement quelques unes des victimes.

Oui, bien sûr, ces abus sont quelque chose d’horriblement triste qu’il faut dénoncer et apprendre à éviter! Mais me blâmerait-on toute ma vie pour une grave erreur que ferait l’un de mes enfants? Il faut savoir identifier les chemins de réconciliation et s’y engager.

 

La goutte d’eau qui fait déborder le vase

À travers tous les commentaires désobligeants émis par les médias et la population du Québec à l’endroit du Cardinal Ouellet depuis l’annonce de la renonciation de Benoît XVI à la papauté, l’Église catholique de Québec a fait preuve de tolérance et d’accueil. Mais en voyant ce matin dans les journaux la liste noire des «douze salopards» annoncée par l’association américaine SNAP, cette liste formée des noms de douze cardinaux dont Mgr Marc Ouellet, la décision a été prise de défendre un point de vue sur le sujet. «Ça a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase», a expliqué le responsable des communications de l’archidiocèse, Jasmin Lemiex-Lefebvre, dans le point de presse dont vous pouvez revoir le direct.

«Comment souhaitons-nous (médias et société) traiter du Cardinal Ouellet d’ici la fin du conclave?» C’est la question qu’a lancée le diocèse de Québec en guise d’interpellation. Voulons-nous réellement assumer une manière de dire son opinion qui va jusqu’à la désinformation? Car aucun des douze cardinaux taxés de saloperie n’a quelque chose à voir avec les abus dont ont malheureusement été victimes les personnes défendues par l’association SNAP. Est-ce qu’être considéré comme papabile est une raison suffisante pour recevoir insultes et mépris?

Ici, à Québec, je connais nombre de personnes qui, ayant côtoyé personnellement le Cardinal Ouellet, sont non seulement prêts à défendre sa réputation, mais aussi à louanger ce qu’il est. Personne n’est obligé de l’aimer, bien sûr, mais ne serait-ce pas plus utile pour tous de ne pas entrer dans la diffamation et de traiter les faits avec le respect de ceux qu’ils concernent?

De toute façon, je vais vous l’affirmer une fois pour toutes: le pape que veulent vraiment les croyants catholiques, c’est celui que l’Esprit-Saint saura inspirer aux cardinaux électeurs! Donc simplement, prions…

 

« Je sais en qui j’ai mis ma foi »

Quelle belle soirée j’ai passée hier soir à l’église du Très-Saint-Sacrement ! Je suis allée à la retraite paroissiale prêchée par notre archevêque, Mgr Gérald C. Lacroix. Pas question de s’ennuyer, rien de monotone, ni de moralisant… Dès 18 h 45, Mgr Lacroix, avec son beau sourire, est à l’entrée pour nous accueillir ; à 19 h, un beau concert donné par M Richard Vidal et sa dame Donna Vidal. La quasi totalité des chants, qu’il commente, sont de sa composition. Puis à 19 h 30, Mgr nous invite à nous saluer les uns les autres afin de créer l’unité dans l’assemblée. Ensuite, c’est le chant composé pour l’année de la foi : Seigneur, augmente en nous la foi. La conférence suit, elle se marie très bien avec l’année de la foi Annonce Année de la foidont le thème est En qui en quoi je crois. Sur un écran : le livre de la Parole de Dieu avec une montre posée dessus, Mgr explique : « d’abord pour vous remercier d’avoir pris le temps de venir à la retraite. Merci d’avoir pris cette décision dans ce temps de carême, dans cette année de la foi, de vous arrêter. Depuis longtemps, je prie le Seigneur que ces rencontres, cette retraite soit pour nous bénéfique : que le Seigneur passe, réchauffe les cœurs, nous donne plus d’espérance et nous affermisse dans la foi. Vivre une retraite pour nous aider à revenir à l’essentiel de notre vie de foi comme catholiques.» Il explique ensuite la 2e image qui apparaît à l’écran : « les mains ouvertes. Je vous invite à avoir les mains ouvertes, le cœur ouvert, dit-il, pour accueillir le don de Dieu. Implorons l’Esprit saint qu’il nous touche le cœur par sa Parole. Alors, M. Vidal, suivi de la foule, entonne Viens Esprit saint enflammer ton Église.

Le thème exploité en cette première soirée est Je sais en qui j’ai mis ma foi (2 TM 1, 12) Mgr nous brosse la situation de saint Paul lorsqu’il a écrit cette phrase mémorable à son disciple Timothée. Puis à travers les Lettres de ce grand amoureux et les Actes des Apôtres, il nous dit comment Paul voit Dieu. Toute la conférence serait à écrire, mais je ne citerai qu’un résumé : six affirmations puisées dans la Parole de Dieu et qui nous permettent de dire EN QUI JE CROIS. « 1. Je crois en l’amour de Dieu ou mieux encore je crois en Dieu qui m’aime d’une façon personnelle et inconditionnelle. 2. Je crois que nous sommes tous pécheurs et que nous ne pouvons pas nous sauver par nous-mêmes. Mon salut est le fruit de la miséricorde de Dieu 3. Je crois en Jésus mort et ressuscité, mon Sauveur et le Seigneur de ma vie. 4. Je crois que Dieu me donne la foi pour accueillir le salut obtenu par Jésus-Christ.5. Je crois en l’Esprit saint, le souffle de Dieu, qui fait toute chose nouvelle. Dieu désire me donner son Esprit par une Pentecôte personnelle pour que je fasse l’expérience de son amour tendre, inconditionnel et que l’Esprit me révèle que mon Dieu est véritablement un Père, papa, mon Père et que je suis son enfant. L’Esprit de DIEU m’aide à accueillir, ici et maintenant, les fruits du salut. 6. Je crois en l’Église, corps du Christ, afin de persévérer jusqu’à la fin. Je suis convaincu que je ne suis pas capable d’arriver seul à la Terre promise, j’ai besoin d’entrer dans cette communauté, dans cette caravane qu’est la communauté de l’Église dans laquelle je peux m’appuyer sur des éléments solides… Mon Dieu est en relation avec moi. La communion avec tout le Corps du Christ, la tête qu’est le Christ et les membres que nous sommes. Le ciment de cette communion, c’est l’amour entre tous sans exception. L’eucharistie, centre, source et sommet de toute la vie des disciples. » Puis il ajoute l’importance de la place et de la Parole de Dieu partagée en petits groupes.

Pour terminer, Mgr Lacroix ajoute : « La porte de la foi, ce n’est pas quelque chose, c’est quelqu’un, c’est Jésus-Christ.» Il commente ensuite Ap. 3, 20 affiché à l’écran : Voici que je me tiens à la porte et que je frappe ; si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui pour souper, moi près de lui et lui près de moi. C’est à toi qu’il dit cela, c’est à toi qui viens vivre cette retraite ; c’est à toi qui vis dans l’amour et la joie ; c’est à toi qui vis dans la souffrance. Aujourd’hui, laisse Jésus te dire cela… »

Toute cette conférence a été rythmée par les beaux chants que nous pouvions chanter. En dernier, un chant bien méditatif et en même temps interrogatif de M. Vidal. Puis de nouveau, le chant de la foi

Cette retraite paroissiale se continue ce soir, le thème sera : Lc 8, 25 Où est votre foi ? La foi n’est pas une assurance contre les difficultés et les tempêtes de la vie, mais l’assurance qu’avec Dieu, nous passerons au travers et nous arriverons à l’autre rive. Tandis que mercredi, dernier soir de la retraite, le thème sera : La mort fascinante de Jésus (cf. mt 27, 47-54). Un titre qui surprend et une page de l’Évangile qui risque de changer notre façon de vivre la foi chrétienne et notre relation avec Dieu.

Merci Mgr Lacroix pour ces si belles réflexions et merci Père Busque d’avoir ouvert v0tre église à d’autres paroissiens ! Quelle chance nous avons, en cette année de la foi, de recevoir de si beaux enseignements !

Merci Benoît XVI

En ce 28 février, temps de la vacance du saint siège, ils sont venus nombreux les diocésains de Québec participer à l’eucharistie célébrée à l’église Saint-Jérôme-de-l’Auvergne. Ils répondaient ainsi à l’invitation de notre cher archevêque, Mgr Gérald C. Lacroix, à venir rendre grâce au Seigneur pour le si riche ministère du pape Benoît XVI.

C’est avec joie que j’ai revu l’autel, le mobilier et le calice créés pour le congrès eucharistique 2008. Que de souvenirs !… Mais ce soir, c’est le souvenir quelque peu nostalgique de notre bon pape Benoît XVI qui nous habite et nous voulons le rejoindre par notre prière à ses intentions. Le drapeau papal qui trône dans le chœur, deux de ses encycliques et La Mort et l’au-delà de 1994 sont là pour nous le rappeler. En effet, le but de cette messe, où concélèbrent, avec Mgr Gérald C. Lacroix, M. l’abbé Daniel Gauvreau, curé de cette unité pastorale et de nombreux prêtres, en est un d’action de grâce pour le pape Benoît XVI.

À l’occasion de cette célébration spéciale, les chorales de Saint-Rodrigue et de Saint-Jérôme ont uni leurs belles voix pour nous faire prier sur de la beauté. Mme Jéhanne Blanchot animait l’assemblée. Un très beau chant, connu de tous et bien choisi pour la circonstance, ouvrait la cérémonie : Que tes œuvres sont belles que tes œuvres sont grandes !

L’interrogation Veux-tu le suivre ?, thème qui soutient notre démarche du carême, émaillait l’homélie de Mgr Lacroix. Je ne puis résister à la tentation de livrer l’intégrale de ce beau panégyrique du pape Benoît XVI. Le voici, mais dans ce texte, je ne puis rendre adéquatement, l’émotion profonde, partagée par l’assemblée, qu’il ressentait.

« C‘est un temps de carême qui ne ressemble à aucun autre pour l’Église universelle. Nous avons commencé notre marche avec un pape et nous allons la conclure avec un autre. Qui aurait pu penser à cela ? C’est un évènement unique dans l’histoire de l’Église, un moment historique, un moment intense et à la fois rempli d’intériorité. VEUX-TU LE SUIVRE ? La réponse est oui, si je me fie à votre présence nombreuse, ce soir. Nous sommes venus nombreux pour rendre grâce au Seigneur, lui dire merci pour ce grand serviteur de l’Église qu’a été le pape Benoît XVI. Lui qui a répondu affirmativement à cette question par un oui généreux tout au long de sa vie de baptisé. Sa vie est un témoignage de fidélité à un oui d’attachement inconditionnel à la personne de Jésus Christ en acceptant de le servir comme prêtre, comme évêque, cardinal et puis enfin comme pape, comme évêque de Rome et pasteur de l’Église universelle. Ce don de sa vie au Christ et à l’Église, on le découvre dans toutes ses prises de paroles ainsi que dans ses écrits, qui vont demeurer pour nous comme un grand trésor. Je pense ici à ses trois volumes qu’il a écrits sur la vie de Jésus, je pense aussi aux trois encycliques, des textes majeurs qu’il nous a laissés et qui expriment ce qui habitait son cœur sur l’amour, l’espérance, la charité. Je pense à ses réflexions qu’il nous partageait chaque mercredi, lors de l’audience générale et spécialement en cette année de la foi. Le beau parcours de foi qu’il était en train de nous faire vivre. VEUX-TU LE SUIVRE ? Oui Benoît XVI veut continuer de suivre le Christ et ce même dans sa renonciation au pontificat. Ce Pape, nous l’avons vu, aime profondément le Christ et l’Église. Sa décision de renoncer au ministère pétrinien a été prise consciemment et dans la prière pour le plus grand bien de l’Église, a-t-il répété à quelques reprises ces dernières semaines. Ceci dit, le Pape n’abandonne pas l’Église : lors de son dernier Angélus, dimanche dernier, il a affirmé en commentant le passage de la Transfiguration dans l’évangile de saint Luc, le texte que nous avons écouté dimanche dernier, où les apôtres montent avec le Seigneur au Thabor. Je le cite : « Cette Parole de Dieu, je la sens particulièrement adressée à moi, disait Benoît XVI, en ce moment de ma vie. Car le Seigneur me demande de monter sur la montagne et de me dédier encore plus à la prière et à la méditation. Mais cela ne signifie pas abandonner l’Église. Au contraire, si Dieu me demande cela, c’est parce que je peux continuer de la servir avec la même intensité et le même amour comme j’ai cherché à le faire jusque là, mais selon une modalité plus adaptée à mon âge et à mes forces. »

VEUX-TU ME SUIVRE ? Ce beau et impressionnant témoignage de Benoît XVI m’amène à me poser cette question, à nous poser cette question : quel Dieu suivons-nous ? Suivons-nous en vérité le Dieu de Jésus-Christ ?

Dans le texte de l’évangile que nous venons d’écouter, nous avons vu deux hommes : un riche et un pauvre. Il est clair que l’homme riche a fait de l’argent son Dieu. Lorsqu’il s’est rendu compte de son mauvais choix, il était trop tard pour lui comme pour ses frères. Dans la première lecture, au livre de Jérémie, nous avons lu : Maudit l’homme qui met sa confiance dans un mortel. Par opposition à cette autre phrase, Béni soit l’homme qui met sa confiance dans le Seigneur. C’est l’attitude du pauvre Lazare. Mes amis, quand les relations, les rapports humains ne sont pas subordonnés à la relation à Dieu, il y a une dérive. Et on peut si facilement tomber dans l’idolâtrie signifiée ici par la richesse. Coupée de Dieu, coupée de cette relation avec Dieu, la charité se dénature en amour de convoitise, c’est-à-dire en préoccupations démesurées de soi et souvent d’indifférence devant les autres.

VEUX-TU SUIVRE JÉSUS ? Dans cette parabole, la figure de Lazare vient nous redire le choix de Jésus, le choix préférentiel de Jésus pour les pauvres. Au fond, l’élévation de Lazare porté par des anges ne fait que prolonger l’orientation de toute sa vie. Elle concrétise l’aspiration de son cœur. Le riche qui, en passant, dans l’évangile est un sans nom, rejoint, lui aussi, le lieu de son désir. Comme il a vécu pour jouir des biens de la terre, c’est logiquement vers elle qu’il descend.

Mais toi, VEUX-TU SUIVRE JÉSUS ? La réponse nous appartient. Dans quel amour, dans quel désir sommes-nous enracinés ? À quoi aspire notre cœur ? Tendons-nous vers l’amour de Dieu et le désir de vivre selon son plan à Lui qui, dès à présent, rend notre vie féconde en attendant d’être comblés dans la vie éternelle ? Ou bien tendons-nous vers l’amour de nous-mêmes et nos seuls désirs égoïstes qui stérilisent et empoisonnent notre vie et nous empêchent de monter vers Celui qui nous attend ? Il ne faut pas avoir peur de regarder ces questions de fond. Ce temps de carême, de conversion nous invite à un regard lucide et à une réponse à l’appel du Seigneur. Vous vous souvenez le mercredi des cendres cette lecture biblique, cet appel, comme ce cri de la part de Dieu : Revenez à moi de tout votre cœur.

VEUX-TU SUIVRE JÉSUS ? Le pape Benoît XVI a répondu oui à cette question. Hier, lors de sa dernière audience publique sur la Place Saint-Pierre, il a affirmé ces mots qui confirment son oui à la suite de Jésus. Je le cite : » Lorsqu’il y a presque huit ans, j’ai accepté d’assumer le ministère pétrinien, j’ai eu la ferme certitude qui m’a toujours accompagné : la certitude de ce que la vie de l’Église découle de la Parole de Dieu. Comme je l’ai déjà dit à plusieurs reprises, les mots, qui ce 19 avril, ont été prononcés dans mon cœur étaient : Seigneur, pourquoi me demandes-tu cela ? Que me demandes-tu ? C’est un grand poids que tu déposes sur mes épaules, mais si tu me le demandes, à ton ordre et malgré toutes mes faiblesses, je jetterai en toi les filets. Huit ans après, poursuit Benoît XVI, je peux assurer que le Seigneur m’a guidé. Il m’a été proche et j’ai pu sentir sa présence chaque jour. Et c’est pourquoi, aujourd’hui, mon cœur est rempli de gratitude envers Dieu parce qu’il n’a jamais, jamais abandonné son Église ni ma personne. Il m’a apporté sa consolation, sa lumière, son amour. »

Et nous, frères et sœurs, VOULONS-NOUS SUIVRE JÉSUS ?

Après un moment d’intériorité nous permettant de répondre aux interrogations qui nous sont posées, la célébration eucharistique se poursuit dans un climat de ferveur.

Avant la bénédiction finale, Mgr nous dit sa fierté de voir présents à cette cérémonie les séminaristes. Il nous invite à prier pour eux et pour les jeunes, membres de communautés nouvelles. Puis, il nous rappelle, non sans un sourire, les paroles du pape lors de sa dernière rencontre avec les cardinaux : « Il y a parmi vous le prochain Pape.» Puis avec humour, notre archevêque ajoute : « Il y a peut-être parmi nous, ce soir, un futur évêque ou archevêque ou pape de l’Église, on ne le sait pas. Mais je vous demande, chers amis, de continuer de prier pour nos séminaristes et de prier pour que le Seigneur appelle et qu’il y ait des jeunes qui continuent de répondre : me voici, oui je veux te suivre, Jésus. Je veux, comme toi, donner ma vie et servir. Continuons, chers amis, de porter cette intention si importante pour notre Église. »

Ensuite à la demande du célébrant, nous récitons ensemble la prière composée pour cette période d’attente et Mgr Lacroix nous invite à apporter cette prière et à la réciter chaque jour. Il remercie ensuite pour l’accueil si chaleureux de cette communauté chrétienne et nous dit sa joie d’avoir partagé cette célébration. Mais habité par l’importance primordiale pour l’Église du temps que nous vivons, il ne peut s’empêcher de nous rappeler encore les ultimes paroles publiques de notre bien-aimé pape Benoît XVI prononcées sur le balcon de sa résidence temporaire à Castel Gondolfo : Avançons ensemble avec le Seigneur pour le bien de l’Église et du monde. Mgr Lacroix enchaîne : En partant d’ici, soyons conscients, frères et sœurs que nous avançons ensemble dans la communion avec le Seigneur pour le bien de l’Église et pour le bien du monde. Demandons au Seigneur qu’il nous bénisse afin que nous puissions accomplir cette noble mission. »

La chorale entonne le chant de sortie : Honneur à ta mémoire. La procession défile et Mgr Lacroix avec son large sourire serre la main des paroissiens, paroissiennes qui se pressent pour le rencontrer.

Merci pour cette belle célébration ! Puisse le ciel entendre les prières pour notre pape émérite Benoît XVI et l’Esprit de Pentecôte souffler sur les cardinaux qui participeront au conclave !

À la défense de Mère Teresa

 

MèreTeresa

Vous avez été nombreux à nous partager votre profond malaise face à la médiatisation d’une étude de l’Université de Montréal sur Mère Teresa.

Hier, le dominicain Jean-Claude Breton, doyen de la Faculté de théologie et de science des religions de l’Université de Montréal a pris le temps de la commenter et aujourd’hui, Carl Langelier a écrit une remarquable lettre publiée dans La Presse du jour. Voici un extrait de La Sainte Crucifiée:

Dans la recherche du plus blanc que blanc, voilà qu’au Québec, on s’attaque à mère Teresa. C’est Nicolo Milioto qui doit être content de voir qu’on le laisse sur les lignes de côté au profit d’une usurpatrice de classe mondiale. Dans cette chasse aux sorcières maladive, voilà que des chercheurs montréalais accusent mère Teresa de n’être rien d’autre qu’une héroïne médiatique.

Selon eux, la petite madame ne mérite pas son titre de «sainte». Après avoir lu 287 ouvrages sur elle, Serge Larivée et Geneviève Chénard constatent que le Nobel de la paix acceptait l’argent des riches, des Duvalier entre autres. Sacrilège. Ils constatent qu’elle était contre l’avortement. Profanatrice. Pis encore, on frappe sur «sa manière pour le moins discutable de soigner les malades». Pourquoi ne l’a-t-on pas crucifiée? Je vous le demande.

Je ne suis pas un catho qui veut défendre l’église à tout prix devant l’indéfendable. Je ne pratique pas, je suis pro-choix. Je n’ai pas lu de livres sur elle. Mais j’ai connu la petite madame. J’ai travaillé à ses côtés dans des mouroirs et des orphelinats au coeur même d’une explosion nucléaire. Parce que Calcutta, ce n’est rien d’autre que les restes d’une explosion atomique dans laquelle 17 millions de personnes essaient de franchir l’âge de 40 ans.

Mère Teresa ne gérait pas d’hôpitaux, elle gérait des mouroirs. Des lieux qui permettent à des êtres humains de mourir ailleurs que sur un trottoir. Au lieu de subir l’indifférence et l’humiliation de milliers de personnes qui vous enjambent quotidiennement pendant que vous gémissez vos derniers souffles, elle offrait un lit, une couverture, voire un repas à ceux qui pouvaient encore manger. Elle offrait ce que tout être humain devrait avoir avant de mourir: du respect, de la dignité, du réconfort, de l’amour.

Pour lire le texte au complet sur Lapresse.ca.

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Un autre texte, celui-ci en anglais, publié en 1996 pour répondre au même type d’accusations.

 

 

 

À propos de la renonciation de Benoît XVI et de l’élection d’un nouveau pape

L’annonce faite le 11 février dernier par le pape Benoît XVI au sujet de sa renonciation à la charge d’Évêque de Rome et de successeur de Saint Pierre, est un fait inédit pour notre époque. Cette renonciation volontaire prendra effet le 28 février prochain à 20 h, heure locale du Vatican, soit 14 h pour notre fuseau horaire. Cet événement ne peut laisser personne indifférent. Dans ce contexte, il importe de proposer aux fidèles du Christ des moments et des moyens pour vivre ce passage.

La liturgie et la coutume prévoient certains actes à accomplir pendant la période qui précède le conclave, pendant le conclave et à la suite de l’élection d’un nouveau pape.

Avant la renonciation de Benoît XVI : 28 février 2013 à 14 h

  1. D’ici le 28 février à 14 h, nous poursuivons de nommer le pape Benoît dans la prière eucharistique à toutes les messes qui sont célébrées.
  2. En date du 11 février et jusqu’au jour de l’élection du nouveau pape, Mgr l’Archevêque demande d’inviter les fidèles à réciter la prière qu’il propose « Prière à l’intention de Benoit XVI et de son successeur ». On retrouve cette prière sur le site Internet https://ecdq.org/priere en version française, anglaise et espagnole. On pourra aussi ajouter cette intention :

Intention de prière pour le Successeur du Pape

Prions pour le prochain Successeur de Pierre. Qu’il soit un homme de la Parole, un pasteur et un évangélisateur qui saura guider l’Église sur le chemin de la mission. Que le Seigneur prépare son cœur pour qu’il soit toujours un bon et fidèle serviteur pour son Église. Seigneur nous te prions.

Depuis le jour de la renonciation de Benoît XVI jusqu’à l’élection du nouveau pape

  1. À partir de 14 h, le jeudi 28 février, et jusqu’au moment de la confirmation officielle de l’élection d’un nouveau pape, à toutes les messes célébrées soit sur semaine, soit le dimanche, le nom du Pape doit être omis durant la prière eucharistique. À la place, on insère le texte suivant : pour ceux qui la gouvernent (l’Église) pendant la vacance du Siège apostolique.

Ainsi, à la prière eucharistique II, on pourra dire :

Souviens-toi, Seigneur, de ton Église rassemblée à travers le monde. Fais-la grandir dans ta charité avec ceux qui la gouvernent pendant la vacance du Siège apostolique, notre évêque Gérald et tous ceux qui ont la charge de ton peuple.

  1. Dès la vacance du Siège apostolique, on peut célébrer la Messe pour l’élection d’un pape (MR – Messes pour intentions et circonstances diverses no 5), sauf les dimanches de Carême et aux jours des solennités.
  2. Dans un lieu de culte, il est préférable de retirer la photo du pape Benoît XVI, surtout si cette dernière se retrouve exposée à la vue de tous les fidèles.

Le jour de l’ouverture du conclave et pendant toute sa durée

  1. Selon les règles qui régissent la tenue d’un conclave, la date de l’ouverture du conclave est fixée par les cardinaux, après la prise d’effet de la renonciation du pape. Ainsi, le jour même de l’ouverture et pendant toute la durée du conclave, on peut célébrer la Messe pour l’élection d’un pape. La récitation des prières proposées par Mgr l’Archevêque est particulièrement indiquée dans ces moments de la tenue du conclave.
  2. Les dimanches de Carême et les jours de solennités, on célébrera la messe du jour selon l’Ordo, et on y intégrera à la prière universelle et après la communion les prières proposées par Mgr l’Archevêque.

(Cf. Paragraphe no 2 et site Internet https://ecdq.org/priere)

Au moment de l’élection

  1. À partir du moment où l’élection du nouveau pape est confirmée, on doit utiliser le nom du nouveau Souverain Pontife à toutes les messes comme nous le faisons à l’ordinaire.
  2. On soulignera l’élection du nouveau pape par une volée de cloches à l’Angelus du midi ou du soir qui suivra l’annonce officielle.

 

Jean Tailleur, ch.t., v.é.
Chancelier

Louis-André Naud, prêtre
Responsable de la liturgie

Télécharger le Communiqué officiel à propos du conclave