« La non-violence : style d’une politique pour la paix. » Tel sera l’intitulé du message du pape pour la 50e Journée mondiale de la Paix, le 1er janvier 2017.

Qu’est-ce que la non-violence? Et comment peut-elle aider à bâtir la paix ?

Le pape François nous interpelle comme chrétien, en ce début d’année 2017, à participer chacun et chacune avec nos moyens, à cette culture de la non-violence. Il nous présente cette non-violence comme « une méthode politique fondée sur la primauté du droit ».

Qu’est-ce que ça veut dire ?

Selon moi, ça veut dire que les droits de chaque être humain sont premiers sur tout, à chaque jour et à chaque instant de la vie.

Et si chaque être humain est important, je dois travailler comme chrétien, comme chrétienne à faire respecter les droits des minorités qui m’entourent. Ce peut être les enfants, les femmes, les personnes handicapées, les autochtones, les personnes noires dans un milieu blanc, les personnes blanches dans un milieu noir, les personnes dans mon lieu de travail qui sont mises à l’écart parce qu’elles ne performent pas selon certaines règles ou certaines personnes qui s’affirment d‘une façon différente.

Toutes les personnes donc !

Que devons-nous faire comme chrétien comme chrétienne pour promouvoir la non-violence pendant l’année 2017 ?

Je pense que chaque geste posé pour défendre les droits des plus petits de notre société est un geste pour créer la non-violence.

Chaque fois que je pose un geste concret de solidarité envers une personne en situation de besoin ou un membre de ma famille, un collègue de travail, ou bien que j’accepte de participer à une action politique pour faire changer des lois en faveur des plus petits de notre société, de marcher pour dénoncer des politiques qui rendent les gens plus vulnérables, en moins bonne situation financière, j’aide à créer une société de non-violence.

Que puis-je faire de plus ? Concrètement, à chaque jour ?

Partagez-nous vos idées, afin de créer un monde de non-violence, un monde de Paix, monde voulu par Jésus, Celui dont nous soulignons la présence avec nous, par nous, lors des derniers jours de 2016 et les premiers jours de 2017!

Je mets ici le lien avec le message complet du pape François :

http://w2.vatican.va/content/francesco/fr/messages/peace/documents/papa-francesco_20161208_messaggio-l-giornata-mondiale-pace-2017.html

Équipe Solidarité sociale et missionnaire
Courriel : denise.hamel@ecdq.org

Dans nos communautés chrétiennes, Noël est un temps fort pour célébrer Dieu qui se fait proche de nous en Jésus. C’est aussi l’occasion de gestes de partage à travers les guignolées et paniers de Noël. C’est également le temps de manifester la fraternité par des dîners pour les personnes seules ou exclues. Dans une perspective d’engagement pour la transformation du monde, ce peut être également le moment de proposer des alternatives à la commercialisation de la fête.

Comme disait le pape François, « La spiritualité chrétienne propose une autre manière de comprendre la qualité de vie, et encourage un style de vie prophétique et contemplatif, capable d’aider à apprécier profondément les choses sans être obsédé par la consommation. (…) C’est un retour à la simplicité qui nous permet de nous arrêter pour apprécier ce qui est petit, pour remercier des possibilités que la vie offre, sans nous attacher à ce que nous avons ni nous attrister de ce que nous ne possédons pas. » (Laudato si, no 222)

Certaines initiatives sont déjà portées en ce sens par certains groupes d’Église et mouvements sociaux. Le Réseau des Églises vertes y va de ses suggestions et nous propose de vivre un Noël vert (http://www.eglisesvertes.ca/education-2/158-noel-vert). Le Groupe de simplicité volontaire de Québec par exemple, qui propose toutes sortes d’alternatives à la surconsommation, suggère quelques idées pour fêter Noël autrement : http://gsvq.org/2014/12/feter-noel-autrement/. On y donne des suggestions de cadeaux écologiques, non matériels, et des idées pour simplifier le temps des Fêtes qui libèrent du temps pour les relations et la dimension spirituelle.

Limiter sa propre consommation, et inciter les autres à le faire, ne crée pas automatiquement la justice sociale mais au moins nous prédispose. Comme l’écrivait récemment les évêques du Québec : « La fréquentation des démunis nous aide à prendre conscience de notre propre richesse et du besoin qui est le nôtre de résister à la tentation de la consommation à outrance, voire de viser à une plus grande simplicité de vie. » (Conseil Église et Société de l’Assemblée des évêques catholiques du Québec, Des solidarités à reconstituer et à reconstruire, Nov. 2016, p. 9)

Équipe Solidarité sociale et missionnaire

Courriel : social@ecdq.org