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Le Christ change quoi dans nos vies aujourd’hui ?

Article tiré de la revue Pastorale-Québec, juillet-août 2021

Par Gabrielle Lepage, smnda

L’an dernier, le pape François nous a laissé une parole qui fait réfléchir: « Le coronavirus nous pousse à prendre au sérieux ce qui est sérieux ». Dans cette pandémie de coronavirus, nous découvrons notre responsabilité face à nous-mêmes et nos voisins. Il y là un appel à revisiter ce que nous sommes, avec nos valeurs, et ce que peut devenir la planète; un appel également à mieux penser à l’autre, à mon voisin d’à côté, à mon voisin d’en face, cet autre qu’on a un peu oublié.

Au milieu de cette tempête inattendue, nous sommes tous dans le même bateau, même dans notre diversité. Nous sommes toutes et tous incités par les circonstances à ramer dans la même direction. Nous sentons, nous éprouvons, le besoin de nous réconforter les uns les autres. Ici me vient à l’esprit cette question que l’on retrouve en Isaïe 6,8 : « Qui enverrais-je? » Qui enverrai-je, se demande le Seigneur, pour soutenir l’un et l’autre, pour encourager les autres? Dans ce passage biblique, le nouveau prophète répond aussitôt : « Me voici Seigneur, envoie-moi, sans retard, sans réserve, sans retour ».

Jésus le Christ, aujourd’hui, pourquoi faire?

Eh bien, c’est Lui et Lui seul qui nous a appris que nous appartenons à la même famille de Dieu qui est notre Père, qui nous aime inconditionnellement et gratuitement. C’est Lui qui nous a aimés le premier, ne l’oublions pas. Il peut nous arriver souvent d’entendre dire que ce qui est premier et fondamental dans la vie chrétienne, c’est d’aimer Dieu et son prochain. Ce n’est pourtant pas vrai! Ce qui est premier dans la vie chrétienne, c’est la découverte formidable que le Dieu de Jésus nous a aimés et nous aime encore le premier. Il nous aime telles et telles que nous sommes aujourd’hui, et non pas tels que nous pourrions être. Il nous aime en tout temps, tous les huit milliards et demi d’humains sur la terre.

C’est lui, Jésus le Christ, qui, dans les Évangiles de Matthieu, de Marc, de Luc et de Jean, nous répète sur tous les tons que le nom de Dieu est Amour et qu’il ne peut qu’aimer.    

« Et nous, nous avons reconnu l’amour que Dieu a pour nous et nous y avons cru » (1 Jn 4,16). Saint Paul dit la même chose, en ses mots: « Je poursuis ma course, laissant tout derrière moi, parce que j’ai été saisi par le Christ Jésus. J’essaie de la saisir à mon tour. » (Phil 3,7-14)

Parce que j’ai d’abord expérimenté l’amour du Dieu de Jésus pour moi, je suis maintenant capable de répondre aujourd’hui avec enthousiasme à la question du Seigneur : « Qui enverrai-je? » C’est la gratuité de son amour qui nous saisit, qui nous séduit; c’est cette certitude qui nous rend confiants, nous prend au coeur et nous invite à répondre à son amour.

Une fois que nous avons découvert l’amour profond de Dieu pour nous, dans notre vie d’aujourd’hui, alors nous comprenons pourquoi et en quoi — et d’abord en qui — nous croyons, pourquoi nous espérons, pourquoi nous aimons. Ça nous donne une raison de vivre aujourd’hui. Ça donne un sens, une direction à notre vie; ça met notre vie en mouvement, ça nous rend libres en-dedans, ça nous rend confiants, ça nous donne du souffle, ça nous rend heureux intérieurement, quelles que soient les tempêtes au-dehors: les jugements des autres, les épreuves, les mauvais souvenirs, les rancunes, etc. Lorsqu’on est heureux intérieurement, ça transparaît extérieurement. Nietzche avait bien raison de dire : « Moi, je croirai quand les chrétiens auront l’air plus vivants, plus ressuscités ». Ceci me rappelle le commentaire d’une dame après une retraite paroissiale au Lac Bouchette: « Vous avez une foi déconstipée, vous avez l’air heureuse dans votre peau ». Cette expression m’avait fait sourire et m’avait fait le plus grand bien.

À travers l’actuelle perte de repères

Dans notre monde moderne, la foi en Jésus le Christ semble parfois étrangère; nous pouvons avoir l’impression que nous sommes en perte de sens, de direction. Nous nous demandons parfois si l’Église n’est pas en train de s’effondrer, devant la montée des courants spirituels de toutes sortes, des religions « à la carte » où chacun-e choisit les croyances qui lui conviennent. La question peut se poser: est-ce bien la foi ou la religion organisée qui s’effondre socialement? Nos contemporains distinguent de plus en plus la religion, comprise comme un ensemble de croyances et de pratiques, de la foi qui est adhésion à la personnelle de Jésus. D’où l’interrogation qui s’impose : serait-ce l’essentiel qui se délite ou l’accessoire ?

En référence aux personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer, Marie Gendron écrit : « J’aime ces gens étranges, leur raison déraisonne. Ils sont les délinquants de la comédie humaine. Le coeur ne souffre pas d’Alzheimer, il capte l’émotion et oublie l’évènement. Il saisit l’essentiel et néglige l’accessoire, il sent la fausseté des gestes et des paroles, il fuit le pouvoir et réclame la tendresse ».

N’oublions pas le mot célèbre du cardinal Ratzinger, devenu le pape Benoît XV1, s’adressant à une Assemblée synodale de 300 évêques en 2001 : « L’Église parle trop d’elle-même et pas assez de Dieu. Notre problème actuel est d’avoir vidé la figure de Jésus Christ ». Une intervention remarquable, et, semble-t-il, mémorable.            

En lisant et relisant chaque jour la Parole de Dieu dans les quatre évangiles, en essayant de la mettre en pratique, nous découvrons graduellement à quoi sert de connaître Jésus le Christ, ce que nous donne de vivre Jésus le Christ. Lui qui était en continuel contact avec son Père se savait profondément aimé. Il nous aide à saisir ce qui est le plus important aujourd’hui : ce n’est pas l’argent, ni l’avoir, ni le savoir, ni le pouvoir, mais c’est avant tout la certitude d’être aimé par le Seigneur et par les autres.

Malgré et avec le doute

Nous, gens du 21e siècle, nous sommes un peu comme Thomas, qui, dans une certaine perspective d’intelligence de la foi, nous encourage à poser des questions; il nous autorise à douter, à fuir les demi-mesures, quoi!  Bien entendu, nous pouvons aussi tomber dans l’excès du doute, les questions incessantes, alors le Seigneur peut nous dire; « Cessez d’être incrédules et soyez croyants ».

Rappelons-nous les grandes questions que nous nous posons régulièrement: « Pourquoi nous vivons?  Pour qui nous vivons?  À quoi ça sert de vivre? » Ces questions peuvent trouver leurs réponses en regardant Celui qui est « le Chemin, la Vérité et la Vie » (Jean 14, 6). En regardant « Celui qui est passé partout en faisant le bien et en guérissant » (Actes 10, 38); en essayant de lui ressembler comme le suggère le beau chant de Patrice Vallée : « Te ressembler chaque jour un peu plus, te continuer dans nos maisons nos rues, être ton corps qui revit aujourd’hui, à chaque endroit où servent tes amis ».

Une autre chose importante que le Christ nous a transmise, c’est de passer partout en faisant le bien. Il parcourait la Galilée, enseignait dans les synagogues, proclamait l’Évangile du Royaume de Dieu et guérissait toute maladie et infirmité dans le peuple. Il voit la veuve de Naïm et ressuscite son fils, il choisit ses apôtres, il admire la pauvre veuve qui verse des piécettes d’argent pour le culte, il entend le lépreux qui le supplie de le guérir, il dénonce les hypocrites, il se retire souvent à l’écart pour prier, etc.

Le chant de Robert Lebel, « Fais de ta maison… » rejoint bien cette invitation de Jésus : « Fais de ta maison une auberge qui accueille, reçois les gens comme ils sont sans distinction ». De plus, je me sens aussi très interpellée par cette parole lue un jour quelque part, parole très belle et très exigeante à la fois: « Va donner à mon peuple une idée de qui je suis », dit Jésus. Il semble nous le répéter encore plus ces temps-ci.    

Vers de nouvelles pandémies, déjà ?

Article tiré de la revue Pastorale-Québec, juillet-août 2021

Par René Tessier

« Hé, là, un instant! », s’écrira-t-on: nous ne sommes même pas encore sortis de celle-ci, qui s’éternise. Pourtant, c’est un avertissement lancé maintes fois ces dernières années, que, de toute évidence, nous n’avions pas pris suffisamment au sérieux.

Un nouveau phénomène ? Pas vraiment…

Du reste, les épidémies ont jalonné l’histoire du monde et, malgré tous les progrès de la médecine, se sont multipliées dans les dernières décennies. Remontons d’abord au 19e siècle, dans lequel les épidémies de choléra et de typhus se succédaient, alimentées par les déplacements massifs, dans des conditions précaires, de familles immigrantes. Quelques-unes de nos congrégations religieuses se sont investies dans le soin des malades; ce qui n’a pas empêché un bilan d’environ 9 000 morts au Québec. La peste sévit aussi dans certaines localités. La variole, elle, sera combattue par l’un des premiers vaccins à être massivement administré.

Tout le monde a entendu parler de la grippe dite espagnole, en 1918-19, qui provenait en fait de baraquements militaires à Kansas City. Elle s’est répandue sur toute la planète, infectant plus de 50 millions de personnes; au Québec, on parle de 530 000 personnes atteintes et 14 000 morts.

Dans la décennie 1950, sévit ce qu’on a appelé la grippe asiatique, de type H2N2. Celle-ci provoque de deux à trois millions de décès dans la monde. D’autres virus grippaux susciteront aussi de vives inquiétudes, sans nécessairement faire de grands ravages au Québec : la grippe de Hong Kong (1968-69); la grippe aviaire vers la fin de la décennie 1990; le Syndrome respiratoire aigu sévère (2002-2003), qui causera de nombreux décès dans la région de Toronto comme en Asie; la grippe H1N1, à la source d’une alerte sérieuse et d’une grande campagne de vaccination en 2009. Ajoutons au passage que la grippe saisonnière, l’influenza, est réputée causer 3 500 morts annuellement, en majorité des personnes âgées, dans l’ensemble du Canada.

Entre-temps, l’humanité aura vu surgir la deuxième pandémie du 20e siècle, celle du SIDA, à partir de 1981; certains se consolent en sachant que ses modes de transmission sont bien identifiés et limités, d’autres soutiennent qu’on ne peut pas empêcher les rapports sexuels, ni obliger au port du préservatif. Quoi qu’il en soit, la crise commence à se résorber avec l’apparition des antiviraux, après avoir fait tout de même 32 millions de morts. Malheureusement, la médication est beaucoup moins accessible dans les pays encore en voie de développement.    

Or aujourd’hui….

Nous voici donc avec le coronavirus, que des experts annonçaient depuis plus de 20 ans. On se surprend à constater à quel point certains sombrent dans le déni : la COVID-19 tiendrait tout au plus d’une « petite grippe », comme le prétendait le président Trump, ou serait « sans réel danger », comme l’avance encore son collègue brésilien Bolsonaro.  

Pourtant, à la mi-avril, le Québec a franchi le cap des 10 000 morts à lui seul, malgré tous les efforts de confinement alors largement acceptés dans la population. Le monde entier, lui, accuse plus de trois millions de décès; ce qu’on peut accueillir avec une certaine réserve, sachant que les chiffres réels sont sous-estimés ou sciemment dissimulés dans des pays comme la Chine et la Russie. Plus de 150 millions de personnes sur Terre ont été infectées et plusieurs se demandent toujours pendant combien de temps elles en traîneront les séquelles. Est-il vraiment besoin d’insister ?

… et aussi dans un avenir rapproché

La journaliste d’investigation française Marie-Monique Robin, lauréate du prestigieux prix de journalisme Albert-Londres (1995), vient de faire paraître un livre qui tire plus fort sur la sonnette d’alarme déjà actionnée par des centaines d’hommes et femmes de science. L’activité humaine polluante et la rapide détérioration de la biodiversité auraient créé toutes les conditions pour une « épidémie de pandémies ». Au banc des accusés : les risques sanitaires liés à l’élevage industriel, la surexploitation de certaines ressources naturelles, la disparition de plusieurs espèces fauniques qui induit un déséquilibre dans la nature, la déforestation qui détruit les écosystèmes…

La fabrique des pandémies — Préserver la biodiversité, un impératif pour la santé planétaire (Éditions La Découverte, 2021) se base sur une recherche auprès de 62 personnalités scientifiques reconnues. Le livre fait ressortir la croissance récente des zoonoses, transmises à l’être humain par des animaux. On pouvait déjà le vérifier avec la propagation du virus Ebola, qui a tué plus de 220 000 personnes en Afrique, surtout en République démocratique du Congo, entre 2017 et 2020. On croit que celui-ci a été presque vaincu — il perdure à petite échelle — par la vaccination collective et l’assainissement des milieux de vie. Même si nous attendons toujours le rapport de l’Organisation mondiale de la santé, avec laquelle la Chine n’a pas tellement collaboré, on tient généralement pour acquis que le coronavirus COVID-19 est issu lui aussi de souche animale. 

Mme Robin est aussi documentariste. Elle est l’auteure de plusieurs livres qui ont fait époque, dont : Voleurs d’organes, enquête sur un trafic (Bayard, 1996); L’école du soupçon — Les dérives de la lutte contre la pédophilie (La Découverte, 2005); Sacrée croissance! (La Découverte/Arte Éditions, 2014); Le Roundup face à ses juges (La Découverte, 2017). Elle a atteint la célébrité de par son livre devenu film, Le monde selon Monsanto (2008), qui conteste l’usage par cette multinationale des polychlorobiphényles (PCB), aussi appelés biphényles polychlorés (BPC), et le recours systématique aux organismes génétiquement modifiés (OGM).

Marie-Monique Robin travaille aussi sur un projet de film qui ferait suite à ce nouveau livre. Elle peut compter sur la pleine collaboration de Serge Morand, du CIRAD (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement). M. Moran fait observer : « La pandémie que nous vivons en ce moment est tout sauf une surprise : si on regarde les 40 dernières années, on assiste à une augmentation marquée des épidémies de maladies zoonotiques » (liées aux animaux tant sauvages que domestiques).

Ce que nous savons pour l’heure

En regard du virus COVID-19 qui nous affecte tant depuis 16 mois, Mme Robin fait valoir qu’on a d’abord constaté une épidémie de grippe porcine en Chine, fin 2019. « Le virus pourrait être originaire des élevages intensifs de porcs de la région de Wuhan. » Même la piste préférée des conspirationnistes, celle d’une erreur de manipulation dans un laboratoire P-4, nous renvoie à la présence d’agents pathogènes parmi les animaux.

Bon, mais en quoi la protection de la biodiversité peut-elle nous protéger des maladies ? Serge Morand fait valoir l’immuno-écologie : « Testée sur les rongeurs, elle pose comme postulat que l’écologie fait partie de l’homéostasie (phénomène d’auto-regénération d’un organisme vivant) de l’individu. » On constate, en effet, que les zones rurales sont beaucoup moins propices à la propagation du virus; ce qui ne serait pas attribuable uniquement à une distanciation plus facile des populations, car les contacts s’y avèrent finalement aussi nombreux que dans les villes. Est-ce que ça pourrait aussi expliquer le faible taux de contamination en Afrique, par exemple ? Les Africains laissent souvent en liberté leurs animaux. Ceux-ci se rendent à la lisière des forêts et y croisent des chauves-souris porteuses de virus, dont la proximité protégerait les populations environnantes, le contact distancié avec le virus ayant un effet immunitaire, comme les vaccins, somme toute.

En somme, si la destruction progressive de nos forêts chasse des animaux chargés de virus vers les humains, il reste que les pandémies ne seraient pas inéluctables. Par exemple, on sait que les rongeurs, principaux réservoirs de pathogènes, prolifèrent du fait de la disparition de leurs prédateurs (renards, chouettes, vautours…). Les chauves-souris, dotées d’une forte immunité, hébergent nombre d’agents pathogènes dont elles ne souffrent pas; mais elles ne deviennent dangereuses que quand on les déloge. De plus, on pourrait éviter l’usage des pesticides et l’élevage intensif.  

Ainsi la situation serait alarmante, mais pas désespérée. En fait, on se perd en conjectures sur ce qui pourrait se produire avec la recrudescence des maladies infectieuses sur des populations dont le système immunitaire est affaibli, parce que surprotégé depuis l’enfance. La terre, soutient Mme Robin, « se regénère » en moins de cinq ans. Toutefois, la conversion de l’agriculture n’ira pas de soi; en pastorale nous savons d’expérience que la conversion, ça tient parfois du miracle.

Évangile du dimanche 20 juin 2021

« Qui est-il donc, celui-ci, pour que même le vent et la mer lui obéissent ? » (Mc 4, 35-41)
https://www.aelf.org/2021-06-20/romain/messe#messe1_lecture4

La réflexion pour cette semaine
(Pour la période estivale, nous vous proposerons quelques vidéos tirées du Web qui peuvent nourrir votre réflexion et susciter la discussion dans votre maisonnée).

La beauté : une réflexion pour ce début d’été, une saison qui nous donne tant d’occasions de goûter aux dons du Seigneur!
https://www.ecdq.tv/la-beaute/
Merci à M. Guylain Roussel 

Questions pour l’échange:

  • Comment est-ce que la beauté me parle de Dieu?  Quelles sont ces belles choses qui me parlent de Dieu?

InfoECDQ -10 juin 2021

Voici des suggestions d’informations à partager dans votre milieu ou à imprimer dans les feuillets paroissiaux.

Archives infoECDQ

NOUVELLES

Règles sanitaires en vigueur dans le diocèse de Québec

C’est maintenant zone orange pour la quasi-totalité du diocèse de Québec, mais nous passerons lundi en zone jaune. Nous tenons à jour notre page de référence pour connaître les normes en vigueur concernant le déconfinement des lieux de culte situés sur le territoire du diocèse de Québec : https://www.ecdq.org/regles-sanitaires-en-vigueur-dans-le-diocese-de-quebec/ 

Comptez-sur nous pour vous tenir informés des développements :
https://www.ecdq.org/covid-19/

Continuons nos efforts car nous pouvons être fiers de tout ce qui a été accompli jusqu’à maintenant pour assurer la sécurité et la santé des fidèles, et gardons espoir car de beaux jours s’annoncent pour cet été! 

 

Déconfinement juin 2021
Message de l’Archevêque

Alors que les autorités publiques mettent en œuvre un processus d’assouplissement des restrictions sanitaires en vigueur, le cardinal Gérald C. Lacroix a voulu s’adresser aux diocésains et diocésaines. Voici son interpellation : https://www.ecdq.org/message-de-larcheveque-deconfinement-juin-2021/

 

 

Découverte à l’ancien pensionnat autochtone de Kamloops
Réaction du pape François

Lbouleversante découverte à l’ancien pensionnat autochtone de Kamloops a continué à faire la manchette cette semaine. Le pape François, à l’Angelus du 6 juin 2021, a dit suivre « avec tristesse les nouvelles en provenance du Canada » et a exprimé sa « sympathie au peuple canadien, qui a été traumatisé par cette nouvelle choquante ». Il en a profité pour inviter à tirer les leçons de ce drame en se détournant « du modèle colonisateur et même des colonisations idéologiques d’aujourd’hui, et à marcher côte à côte dans le dialogue, le respect mutuel et la reconnaissance des droits et des valeurs culturelles de toutes les filles et de tous les fils du Canada ». On peut aussi lire sur notre site web plus d’informations sur le contexte des pensionnats autochtones au Canada. 

 

Un nouveau directeur, originaire de Québec
À l’Office national de liturgie

M. Daniel Laliberté a été sélectionné pour succéder à M. Éric Sylvestre, P.S.S., à titre de directeur de l’Office national de liturgie. Frère de Mgr Martin Laliberté, p.m.é., évêque auxiliaire à Québec, et originaire de Québec, M. Laliberté est un laïc engagé âgé de 58 ans, marié, père et grand-père. Il a obtenu un doctorat en théologie de l’Université Laval et de l’Institut catholique de Paris. 

Il a œuvré dans notre diocèse de nombreuses années, comme agent de pastorale et comme directeur du Centre catéchétique. Ayant enseigné dans diverses institutions, il est depuis 2014 professeur de théologie pastorale, catéchétique et liturgique au Centre Jean XXIII, Grand séminaire de Luxembourg. Il a accepté de nous partager ce que représente pour lui cette nomination :

« Le cardinal Lacroix a toujours dit que l’Église de Québec m’avait prêté au Luxembourg ! Même si je ne reviens pas directement dans mon diocèse d’origine, je suis très heureux de franchir maintenant l’Atlantique dans l’autre sens, afin de servir à nouveau, au meilleur de mes compétences, l’Église en ce pays qui est le mien! Avec la catéchèse, la liturgie est mon autre amour pastoral, je remercie le Seigneur de me donner la possibilité de m’y plonger avec enthousiasme, en support de mes frères évêques et, ultimement, de toutes nos communautés chrétiennes. » 

Il entrera en fonction à la CECC le 1er septembre. Bon retour au pays Daniel!

 

Développement et Paix – Caritas Canada
Fonds d’urgence COVID

Le 6 mai 2021, Développement et Paix – Caritas Canada a lancé un appel urgent pour aider ses partenaires en Inde et au Népal à répondre à l’urgence COVID-19. Les 110 000 $ recueillis ont permis dleur apporter une aide précieuse

D’autres régions auront besoin d’un appui similaire. Les dons versés au Fonds d’urgence COVID-19 de Développement et Paix depuis le 1er juin 2021 seront déployés là où les besoins sont les plus importants, notamment le BrésilIl est possible de faire un don en ligne (www.devp.org/fr), par téléphone (1 888 234-8533) ou par la poste  (1425, boul. René-Lévesque Ouest, 3e étage, Montréal, QC, H3G 1T7) 

 

Accompagnement des personnes Malades et Aînées 
Le SASMAD est là pour vous !

Ce Service se développe à Québec depuis 2018; il a pour mission d’apporter un soutien spirituel et/ou religieux aux personnes malades et aînées à domicile. Ces rencontres d’écoute gratuites et confidentielles, à raison d’une fois par semaine, sont assurées par des bénévoles formé.es en continu pour toute personne malade et aînée qui en fait la demande. Les proches, les organismes communautaires, les intervenants en santé peuvent aussi référer des personnes aînées et malades. Des bénévoles sont disponibles maintenant.

Contacter Claudette Houle au 418-681-2422, poste 222 ou clhoule@cnd-m.org 

N.B. : Pendant la pandémie, les rencontres se réalisent par téléphone 

 

 

Journée mondiale des grands-parents et des personnes âgées : 25 juillet 2021 
« Je suis avec toi tous les jours » (cf. Mt 28,20) 

Le 31 janvier dernier, le Saint-Père a annoncé l’institution d’une Journée mondiale des grands-parents et des personnes âgées, le 4e dimanche de juillet (le 25 juillet en 2021). Le thème de cette première Journée mondiale est « Je suis avec toi tous les jours » (cf. Mt 28,20). Ce thème vise à manifester la sollicitude du Seigneur et de l’Église aux personnes âgées et à souligner la proximité intergénérationnelle entre les jeunes et les personnes âgées. À cette occasion, le pape François publiera un message et présidera une célébration eucharistique, si les conditions sanitaires le permettent.

Le Dicastère pour les laïcs, la famille, et la vie invite les diocèses à travers le monde à planifier des initiatives pour marquer l’événement, qui seront adaptées à leur propre contexte pastoral. C’est une occasion de rassembler les grands-parents et les petits-enfants, ainsi que les jeunes et les personnes âgées. Une série d’outils pastoraux sont disponibles sur le site dédié à l’Année de la Famille Amoris Laetitia. 

 

 

CALENDRIER D’ACTIVITÉS

Plusieurs activités sont offertes dans nos milieux, en mode présentiel ou sur internet. Nous invitons les communautés chrétiennes de notre diocèse à nous faire parvenir les invitations qu’elles souhaitent voir apparaître sur le calendrier qui se trouve en page d’accueil du site www.ecdq.org. 

 

Paroisses en mission
Un forum pour l’évangélisation

La mission, l’annonce de l’Évangile et la rencontre personnelle du Christ peuvent se vivre dans nos paroisses et transformer des vies: voilà la conviction sur laquelle se fonde ce forum! Les équipes pastorales sont invitées à y venir, le samedi 18 septembre 2021, pour réfléchir ensemble à la spécificité québécoise de la mission. Au cours de conférences et d’ateliers, l’équipe Paroisse en mission partagera et mettra en commun les clefs qui lui a permis d’avancer dans le renouvellement missionnaire de ses paroisses. Cet événement d’une journée à la paroisse Saint-Bonaventure sera aussi l’occasion de se connaître davantage et de réseauter par la suite.

Plus d’infos sur le site: https://venezetvoyez.ca/paroisses-en-missions. 

 

Gardons en nos cœurs l’élan de la Pentecôte et décelons les signes de l’Esprit! 

 

Un nouveau directeur, originaire de Québec, à l’Office national de liturgie

Daniel Laliberté a été sélectionné pour succéder à M. Éric Sylvestre, P.S.S., à titre de directeur de l’Office national de liturgie. Frère de Mgr Martin Laliberté,p.m.é., évêque auxiliaire à Québec, et originaire de Québec, M. Laliberté est un laïc engagé âgé de 58 ans, marié, père et grand-père. Il a obtenu un doctorat en théologie de l’Université Laval et de l’Institut catholique de Paris. 

 Il a œuvré dans notre diocèse de nombreuses années, comme agent de pastorale et comme directeur du Centre catéchétique. Ayant enseigné dans diverses institutions, il est depuis 2014 professeur de théologie pastorale, catéchétique et liturgique au Centre Jean XXIII, Grand séminaire de Luxembourg. Il a accepté de nous partager ce que représente pour lui cette nomination : 

« Le cardinal Lacroix a toujours dit que l’Église de Québec m’avait “prêté” au Luxembourg ! Même si je ne reviens pas directement dans mon diocèse d’origine, je suis très heureux de franchir maintenant l’Atlantique dans l’autre sens, afin de servir à nouveau, au meilleur de mes compétences, l’Église “en ce pays qui est le mien”! Avec la catéchèse, la liturgie est mon autre “amour” pastoral, je remercie le Seigneur de me donner la possibilité de m’y plonger avec enthousiasme, en support de mes frères évêques et, ultimement, de toutes nos communautés chrétiennes. »  

Il entrera en fonction à la CECC le 1er septembre. Bon retour au pays Daniel! 

 

Évangile du dimanche 13 juin 2021

« C’est la plus petite de toutes les semences, mais quand elle grandit, elle dépasse toutes les plantes potagères » (Mc 4, 26-34)
https://www.aelf.org/2021-06-13/romain/messe#messe1_lecture4

La réflexion pour cette semaine

(Pour la période estivale, nous vous proposerons quelques vidéos tirées du Web qui peuvent nourrir votre réflexion et susciter la discussion dans votre maisonnée).
https://www.youtube.com/watch?v=h56qLBVb8do / Qu’est-ce que la foi?
Merci à l’abbé Dominic LeRouzès

Question pour l’échange:

  • Comment je laisse Jésus me conduire dans mon quotidien?

Découverte à l’ancien pensionnat autochtone de Kamloops: tristesse et solidarité

Photo: Mission chez nous

À la suite de la bouleversante découverte à l’ancien pensionnat autochtone de Kamloops, la Conférence des évêques catholiques du Canada a exprimé sa tristesse et le désir de mettre en lumière la vérité, et de continuer à marcher côte à côte avec les Peuples autochtones. L’Assemblée des évêques du Québec a elle aussi publié un communiqué pour exprimer sa solidarité envers les victimes des pensionnats autochtones, et interpeller à faire la vérité sur notre histoire commune. 

Le cardinal Lacroix a rapidement partagé sur les réseaux sociaux, en précisant : « Merci à mon confrère Mgr Richard Gagnon, président de la Conférence des évêques catholiques du Canada, pour ces mots que je partage entièrement, profondément attristé et solidaire. »  

La communauté des Missionnaires Oblats de Marie-Immaculée, qui gérait ce pensionnat, avait présenté des excuses aux Premières Nations du Canada le 24 juillet 1991. Le supérieur provincial Ken Thorson a aussi exprimé cette semaine la conscience croissante que prend la communauté des dommages causés par les pensionnats aux peuples autochtones. 

Le pape François, à l’Angelus du 6 juin 2021, a dit suivre « avec tristesse les nouvelles en provenance du Canada » et exprime sa « sympathie au peuple canadien, qui a été traumatisé par cette nouvelle choquante ». Il en a profité pour inviter à tirer les leçons de ce drame en se détournant « du modèle colonisateur et même des colonisations idéologiques d’aujourd’hui, et à marcher côte à côte dans le dialogue, le respect mutuel et la reconnaissance des droits et des valeurs culturelles de toutes les filles et de tous les fils du Canada ».

Marcher ensemble vers la vérité et la guérison

Les funestes découvertes à l’ancien pensionnat de Kamloops ravivent les blessures historiques des Autochtones en lien avec l’Église catholique au Canada. Depuis ses débuts, Le Verbe offre des articles qui tentent d’oeuvrer à la vérité et à la réconciliation. On y voit notamment comment l’Église marche côte à côte avec les Autochtones, Métis et Inuits.
 

Contextualisation

Ces mots de Mgr Paul-André Durocher, archevêque de Gatineau, sur son blogue personnel, rappellent bien le contexte de ces événements : « Cette découverte jette une lumière crue sur ce que la Commission de vérité et de réconciliation (CVR) nous avait appris il y a déjà huit ans. En effet, la CVR avait commandité une recherche sur la question du sort des enfants décédés dans les pensionnats autochtones. (https://nctr.ca/wp-content/uploads/2021/05/AAA-Hamilton-cemetery-FInal.pdf) Cette étude a conclu que de nombreux enfants étaient morts de tuberculose dans ces pensionnats, surtout avant 1950. La CVR avait dénombré plus de 3000 décès enregistrés, un taux de mortalité deux à trois fois plus élevé que dans la population générale. Les registres étant partiels, on peut croire que ce chiffre est bas. Le rapport notait que les soins de santé dans plusieurs de ces pensionnats étaient sous-financés et de pauvre qualité. De plus, le gouvernement refusait de payer les frais pour rapatrier les corps des enfants décédés pour que leurs parents puissent les enterrer de façon convenable chez eux. »

Il est important de noter que, selon le Dr Scott Hamilton, un des experts consultés par la CVR, rien n’indique qu’on ait cherché à cacher les sépultures, contrairement à une perception souvent exprimée lors des derniers jours. Les sépultures et le cimetière étaient vraisemblablement marquées à l’origine par de simples croix et une clôture de bois qui se seraient détériorées et auraient disparu avec le temps.

 

Message de l’Archevêque : déconfinement juin 2021

Le cardinal Gérald Cyprien Lacroix s’adresse aux diocésains et diocésaines de Québec
 
Les autorités publiques ont récemment annoncé et mis en oeuvre des étapes concrètes d’assouplissement des mesures en place pour contrer la pandémie qui semble se résorber. Pour la population en général et pour nos communautés chrétiennes, en particulier, ce déconfinement apporte l’espoir que nous sommes lentement en train de sortir de cette crise.
 
Cependant, tous les secteurs d’activité ne profitent pas également de ces mesures d’assouplissement et certains choix gouvernementaux nous apparaissent incohérents, tels que ceux appliqués aux lieux de culte par rapport aux salles de spectacles ou aux stades sportifs et aux gymnases. Nous sommes déçus, entre autres, que les familles n’aient pas la possibilité d’accorder à leurs proches défunts des rites funéraires qui ne soient pas limitatifs à l’excès. Sans relâche, nous poursuivons le dialogue avec les autorités gouvernementales du Québec, directement ou à travers la Table interreligieuse de concertation, afin que les normes touchant le nombre de participants aux rassemblements religieux soient élargies selon la capacité d’accueil des lieux de culte, dans le respect des règles sanitaires qui s’appliquent à tous.
 
Nous avons tous hâte de vivre des rassemblements plus normaux et la tentation est forte d’appliquer, chacun pour soi, nos propres règles de déconfinement. Tout en exigeant des correctifs aux normes actuelles qui s’appliquent aux rassemblements religieux de manière inéquitable, j’invite les fidèles catholiques de notre diocèse, ainsi que leurs pasteurs, à dépasser leur fatigue ou leur frustration légitimes pour adopter une attitude généreuse fondée sur la recherche du bien commun.
 
Depuis le début de la pandémie, nous avons contribué à lutter contre la Covid-19 en respectant les mesures qui nous étaient imposées. Bien que l’espoir d’en sortir soit maintenant bien réel, le virus demeurera une menace tant que l’immunité n’aura pas atteint le seuil souhaité dans la population. D’ici quelques semaines, sans doute, nous pourrons retrouver nos assemblées sans craindre de contaminer notre prochain. Pour l’instant, il nous faut encore collaborer à ce combat avec les moyens qui nous sont proposés.
 
Je demande donc à tous les fidèles, ainsi qu’aux divers responsables dans les communautés chrétiennes, de garder le cap en respectant les règles sanitaires. Depuis le début, c’est cette charité qui motive notre collaboration à l’effort collectif en ayant à cœur la santé de chacun et chacune. La solidarité et la cohésion entre nous pour respecter les règles communes renforcent notre unité et sont un témoignage de notre contribution aux objectifs que se donne la société dont nous faisons partie.
 
Pour franchir chacune des étapes devant nous au cours de l’été, chaque milieu doit se tenir bien informé de l’évolution des règles pour sa région. Pour vous aider, consultez le site web diocésain www.ecdq.org, où vous trouverez les détails des normes applicables actuellement.
 

Comme nous avons hâte de nous retrouver pour célébrer notre foi, chanter et fraterniser! Que le Seigneur bénisse tous vos efforts pour que la vie de nos communautés chrétiennes puisse se poursuivre et refleurir au-delà des défis inimaginables rencontrés depuis le printemps 2020. Habituellement, je le mentionne en ouverture de message, cette fois ce sera en finale : « La paix soit avec vous! ».

 

Évangile du dimanche 6 juin 2021

« Ceci est mon corps, ceci est mon sang » (Mc 14, 12-16.22-26)
https://www.aelf.org/2021-06-06/romain/messe#messe1_lecture5

La réflexion pour cette semaine
https://youtu.be/Kqg4iLSGjDY
Merci à l’abbé Yves Guérette

Question pour l’échange:

  • Qu’est-ce qui vous étonne ou vous ravit dans cette expérience mystérieuse de l’écoute de la Parole?