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Mgr Gérald Cyprien Lacroix au 5 à 7 de CHOI FM

 

Notre archevêque ira faire un tour du côté des studios de la Radio X de Québec pour rencontrer l’animateur Dany Houle et son équipe vers 17 h 05 ce vendredi 3 juin. Pour l’écoute en direct sur le Web, cliquez ici.

 

AJOUT: L’entrevue est maintenant disponible ici.

Marche chrétienne à Québec le 4 juin: qu'en pensez-vous?

Avez-vous entendu parler de la Marche chrétienne qui se déroulera à Québec ce samedi? Voici le manifeste de cette initiative (disponible en PDF sur le site Web de la Marche):

Pourquoi une marche pour Jésus?

Les 400 ans de l’histoire du Québec se sont imprégnés d’un héritage chrétien, lequel a fondé une grande partie des institutions sociales telles que les systèmes scolaire et hospitalier. Bien que ces structures sociales comportaient leur lot de lacunes et d’imperfections, elles ont tout de même contribué à insuffler à la société québécoise des valeurs d’entraide, de compassion, d’amour et de respect pour le genre humain. Les Québécois peuvent être fiers de leur héritage historique.

Depuis les années 60, un nouvel ordre idéologique s’est imposé à tous les Québécois. Prétextant les faiblesses du passé, il s’est affairé à introduire dans notre société de nouvelles initiatives sociales que l’on supposait progressistes, voire même capables de conduire le Québec sur les hauteurs de la modernité. Bien que plusieurs de ces nouvelles politiques aient effectivement aidé le Québec à prendre le rythme du monde, notamment dans le domaine de l’éducation, il s’avère que les promesses de la Révolution tranquille sont loin d’avoir comblé les attentes. Même si le Québec est aujourd’hui bien ancré dans le progrès, il n’est pas certain qu’il est pour autant en bonne santé sur le plan de l’éthique sociale.

Aujourd’hui, en 2011, on voudrait nous laisser croire que le christianisme n’a plus sa place dans l’espace public québécois. On veut aussi nous persuader que les valeurs humanistes et athées issues de la Révolutions tranquille doivent occuper tout le terrain. On nous impose même une rectitude des idées et un agenda politique et philosophique. Or nous, chrétiens et chrétiennes du Québec, souhaitons réaffirmer que nous sommes toujours là, que l’espace public québécois est aussi le nôtre à part entière. Nous croyons qu’un vrai débat d’idées ne peut se faire qu’à la seule condition où l’on consente à respecter le droit de l’autre à exprimer ses opinions sans craindre d’être ostracisé sur le plan médiatique et politique.

Une marche chrétienne

Joignez-vous à nous et venez marcher le 4 juin prochain à Québec. Il ne s’agit pas d’une marche où nous voulons défendre nos confessions religieuses respectives, mais d’une marche de citoyens chrétiens qui sont fiers de cette appartenance. Notre marche ne veut pas non plus confronter de façon arrogante les autorités politiques, mais simplement rappeler que nous, chrétiens et chrétiennes du Québec, avons notre place dans le débat des idées sur la place publique.

Le 4 juin 2011, nous vous invitons sur les Plaines d’Abraham à partir de 12h00. La marche vers le Parlement du Québec débutera à 14h00.

Réal Gaudreault (Porte Parole)

Que pensez-vous d’un tel projet? Irez-vous marcher ce samedi? Pour ma part, j’apprécie beaucoup le ton et l’approche positive des organisateurs et organisatrices. Une marche sans affiches ni slogans, c’est peut-être la meilleure façon de faire témoignage dans ce type d’initiatives.

Bien hâte de voir si les médias couvriront cette première édition de la Marche chrétienne. J’ai surtout hâte de voir combien de chrétiennes et chrétiens du Québec se déplaceront pour une démarche publique à laquelle nous ne sommes vraiment pas habitués.

Je donne la chance au coureur. J’y serai.

Fin de semaine mémorable avec ma famille aux États-Unis

Si vous me suivez sur les réseaux sociaux (Twitter ou Facebook), vous avez entendu parler de ce doctorat honorifique que j’ai reçu samedi dernier du Saint Anselm College de Manchester au New Hampshire. J’y étais le conférencier invité lors de la cérémonie de collation des grades 2011 de ce collègue catholique tenu par les Bénédictins situé dans la ville où j’ai passé la plus grande partie de ma jeunesse. Un grand honneur pour moi et toute ma famille qui vit encore pour la majorité aux États-Unis.

 

À l’invitation de l’évêque du Diocèse de Manchester, Mgr John B. McCormack, j’ai eu également la grande joie de célébrer ma première messe depuis que je suis archevêque de Québec dans la paroisse de mes parents à Manchester : Saint-Antoine-de-Padoue. En plus de membres de ma famille, de mes proches et des paroissiens venus en grand nombre pour l’occasion, de nombreux délégués de mon école secondaire, le Trinity High School, se sont déplacés. Leur chorale étudiante de 30 voix a participé grandement à la beauté de la liturgie de ce 5e dimanche de Pâques. Merci bien sûr à toute la communauté chrétienne franco-américaine de l’endroit et au curé de la paroisse, l’abbé Richard Dion, pour leur accueil chaleureux.

L'Assemblée du clergé 2011: un rendez-vous très couru

Il y a longtemps qu’on n’avait vu autant de monde à l’Assemblée annuelle du clergé diocésain ! Près de 300 prêtres et diacres étaient présents hier, mercredi 25 mai, en réponse à l’invitation de Mgr Gérald Cyprien Lacroix. Décidément, notre nouvel archevêque sait attirer les foules… Au-delà du grand nombre de participants qui emplissaient totalement la salle chez les Sœurs de la Charité de Québec (à la Maison généralice de Beauport), jusqu’à donner des maux de tête aux organisateurs, il faut signaler surtout l’ambiance : enthousiaste, très fraternelle, décontractée… Tous les âges s’y côtoyaient alors que nous avons souligné, au passage, les anniversaires d’ordination. Visiblement, les pasteurs présents sont encore habités d’espérance. À l’instar de leur jeune archevêque, ils sont bien conscients des défis et des embuches de la nouvelle évangélisation à laquelle il nous convie tous et toutes, nous de la grande famille diocésaine; mais, peut-être inspirés par les propos du professeur Pierre-René Côté le matin et la simplicité de leur évêque, les prêtres et les diacres présents sont ressortis de cette journée le sourire aux lèvres, heureux de s’être retrouvés quelques heures et de reprendre en partant le collier de la mission. « Il est bien terminé, le temps de la chrétienté », nous disait le matin l’abbé Côté. Cela, évidemment, nous le savions déjà; tout comme personne ne contestera sans doute cette autre affirmation de sa part : « Le redressement moral n’est pas l’évangélisation ». Le théologien de l’Université Laval nous aura surtout aidés à aller plus avant, dans la logique de l’Alliance et du dessein bienveillant de Dieu pour l’humanité. Cette Alliance que le Christ est venu sceller « est tellement contrariante (dans ses implications) que jamais nous n’aurions pu l’inventer nous-mêmes ». Et tout « médiateurs incompétents » que nous puissions en être, nous pouvons tous ensemble miser sur la puissance de la Parole de Dieu qui a si souvent fait ses preuves. Signalons enfin la franchise et l’humour avec lesquels Mgr Lacroix a reçu en après-midi les questions qui lui étaient adressées. Parfois, comme pour cette chapelle d’hôpital (dans un CHSLD) qui pourrait être convertie en salle de jeux, il ne craignait pas de répondre : « Je ne sais pas, je devrai m’informer »; parfois il osait nous confier : « Je devrai y penser, je devrai regarder cela de plus près ». Celui qui admet honnêtement ne pas posséder toutes les réponses nous a surtout invités à identifier clairement des priorités dans nos diverses fonctions car, répétait-il pendant la célébration eucharistique, « il faut avant tout veiller à ne pas nous laisser distraire de la mission ». On peut avancer que le message a été reçu…

Célébration d'action de grâce pour le centenaire de naissance et de baptême de Mère Julienne du Rosaire

Dimanche 15 mai, journée mondiale de prière pour les vocations, les Sœurs Dominicaines Missionnaires Adoratrices ont fêté en grand le 100e anniversaire de naissance et de baptême de leur fondatrice, Mère Julienne-du-Rosaire. C’est dans la magnifique église Saint-Ignace-de-Loyola, toute parée pour l’occasion, remplie à craquer qu’a lieu la célébration d’action de grâce. Dix-sept prêtres concélèbrent avec Mgr Gérald Cyprien Lacroix, archevêque de Québec, assisté de quatre diacres. Les chants de l’eucharistie sont assumés par des voix angéliques, la chorale des Dominicaines, accompagée au piano et à la flûte traversière. Après le chant d’entrée, Jésus-Christ, au cœur de notre histoire, M. l’abbé Réal Grenier, curé de la paroisse, souhaite la bienvenue. Ensuite Sr Gilberte Baril, prieure générale, remercie Mgr Lacroix, les prêtres, les diacres et l’assemblée d’être venus se joindre à son action de grâce et à celle de sa Congrégation et salue ses consoeurs retenues à l’infirmerie intercommunautaire, celles de l’Alberta et du Pérou, qui grâce à ECDQ, peuvent participer à la cérémonie. Puis après nous avoir rappelé quelques phrases clés de Mère Julienne : Ce sont des saints, des saintes qu’il nous faut. La vocation de tout baptisé est un appel à la sainteté », Sr Gilberte formule un vœu : « Mon souhait pour cette célébration, dit-elle, est que dans une prise de conscience renouvelée de la grandeur de notre baptême et de l’appel au don de nous-mêmes, nous puissions tous faire l’expérience de ce qu’elle exprimait le 26 mars 1964 puis, elle cite les paroles de Mère Julienne :  » La grâce baptismale est nourrie par la grâce eucharistique qui la continue, l’augmente, la perfectionne et l’épanouit. Le baptême nous place dans les bras du Christ et l’Eucharistie nous jette dans son Cœur. »»

Après l’excellente homélie de Mgr Lacroix, que je vous invite à écouter à ECDQ.tv, les Soeurs Dominicaines Missionnaires Adoratrices ont renouvelé leurs vœux, ensuite ce fut le tour des membres de la Fraternité Dominicaine et des Membres des Familles eucharistiques à renouveler les leurs. Finalement Mgr Lacroix a invité tous les baptisés à renouveler les promesses de leur baptême.

Quelle belle cérémonie priante nous avons vécue, cérémonie encore tout imprégnée de la joie pascale !

Puissent tous les baptisés, que nous sommes, prendre une conscience plus vive de la grande richesse de notre baptême et du rôle assigné à tout chrétien : « être un bon pasteur dans le milieu où il vit.» ! (Bienheureux Jean-Paul II à la paroisse St-Antoine de Padoue, 6 mai 1979).

Vous pouvez visionner à ECDQ.tv cette belle fête du centenaire de Mère Julienne du Rosaire qui s’est prolongée par un souper et un concert.

Célébrons la 48e journée mondiale de prière pour les vocations

Ce dimanche 15 mai sera célébrée la XLVIIIe Journée mondiale de prière pour les vocations. Dans son message « Proposer les vocations dans l’Église locale », le Saint-Père souligne l’importance de favoriser « le plus possible les vocations sacerdotales et religieuses, et spécialement les vocations missionnaires ».

Pour l’occasion, l’Église catholique de Québec invite les personnes en réflexion ou en discernement à une table ronde où deux jeunes prêtres et une jeune religieuse livreront leur témoignage et répondront à des questions. De plus, le mercredi 18 mai, Monseigneur Lacroix convie les jeunes adultes à un souper vocationnel où ceux-ci pourront découvrir la beauté de leur appel au sein de l’Église.

Activités

Prière

Seigneur,

Séduis le cœur des jeunes de notre diocèse.
Fais qu’ils aient le courage de dire oui à ton appel.

Que tous les baptisés les encouragent à suivre Jésus
Dans la vie consacrée ou le sacerdoce.

Qu’ils les soutiennent dans leur désir
De répondre à cet appel exigeant et exaltant!

Amen.

Signet

Pour commander un signet à l’image de la Journée mondiale de prière pour les vocations, informez-vous à jeunesse@ecdq.org ou au 418 688-1211, poste 205.

Concilier environnement et travail, une fierté!

Avec la béatification du pape Jean-Paul II dimanche dernier, le message des évêques québécois pour la fête des travailleurs est passé un peu inaperçu.

Comme nos amis de l’agence de presse Zenit ont repris la nouvelle aujourd’hui, il n’est pas trop tard pour prendre note de cette belle invitation du 1er mai.

L’environnement est transformé par le travail : dans quel sens ?

Le Comité des affaires sociales de l’Assemblée des évêques catholiques du Québec, dans son message du Premier mai, relève plusieurs initiatives qui soutiennent l’espérance que cette génération laisse aux suivantes un environnement sain. Ces initiatives sont objet de fierté pour les travailleurs et les travailleuses et l’Église souhaite les faire connaître, les encourager et les multiplier.

Néanmoins, dit le message, « les défis d’une réhabilitation et d’une saine protection de notre environnement nous dépassent de beaucoup. Ils supposent un engagement ferme des États à l’échelle internationale, le respect de leur signature et de leur parole ».

Pour la deuxième année, le message prend la forme d’une carte de souhaits à utiliser telle quelle ou à personnaliser. On peut la télécharger, en français ou en anglais et ainsi, faire du Premier mai un jour de fête.

Les personnes qui voudront approfondir la question de la crise écologique et de son lien avec la justice sociale seront heureux d’apprendre que les Journées sociales du Québec auront lieu les 3-4-5 juin à Salaberry-de-Valleyfield. M. André Beauchamp y développera le thème Le cri de la Terre et le cri des pauvres, qui était aussi celui du message du 1er mai 2001.

Le Comité des affaires sociales de l’Assemblée des évêques catholiques du Québec publie un message chaque 1er mai depuis 1974, poursuivant une tradition commencée par les évêques du Canada en 1956. Les messages de 1981, 1991 et 2001 abordaient la question de l’environnement et les lettres pastorales de la Conférence des évêques catholiques du Canada sur l’écologie, publiées en 2003 et en 2008, restent d’une grande actualité.

Le comité des Affaires sociales est formé de neuf personnes de divers horizons pour proposer des réflexions et des actions susceptibles de promouvoir la justice sociale et le respect des droits humains. Il est une des instances de l’Assemblée des évêques catholiques du Québec qui supporte les évêques dans l’accomplissement de leur ministère et dans leur engagement dans la société.

Le message intégral se retrouve ici.

 

Bel article sur notre archevêque ce matin dans Le Devoir

Vous le trouverez ici ou dans le cahier Religion du quotidien Le Devoir aujourd’hui.

Monseigneur Lemay à Amos

Eh oui ! Mgr Gilles Lemay a quitté Québec. Le 22 février dernier, ce n’est pas sans un pincement au cœur, qu’il nous faisait part de sa nomination comme évêque d’Amos. Après son ordination sacerdotale, pendant dix ans, il a été vicaire à la paroisse Saint-Eugène de Vanier, puis secrétaire-animateur de la région pastorale Lotbinière avant de partir, pour 15 ans, au Paraguay où il fut membre et supérieur de l’équipe des prêtres du diocèse de Québec en mission dans ce pays. À son retour au Québec, il est curé des paroisses de Saint-Étienne, de St-Nicolas et du Très Saint-Rédempteur où il instaure une chapelle d’adoration. En 2005, il est nommé évêque auxiliaire de Québec où il succède à Mgr Eugène Tremblay. De nouveau, il lui succède en devenant évêque du diocèse d’Amos.

Demain, une délégation du diocèse de Québec prendra la route pour assister à son intronisation qui aura lieu le 15 avril, à 19 h 30, à la cathédrale Ste-Thérèse d’Amos.

Merci ! Mgr Lemay, pour tout le bien que vous avez fait dans notre diocèse. Votre grande dévotion à l’eucharistie, votre coeur de Pasteur, votre beau sourire, votre sens de l’accueil en a marqué plusieurs. Nous n’ oublierons pas l’ardent missionnaire que vous êtes. Notre prière et notre amitié vous accompagnent.

Mon entrevue avec Éric-Emmanuel Schmitt

Quand j’ai appris, vendredi dernier, que je pourrais interviewer É-E. Schmitt cette semaine pendant son passage au Salon international du livre de Québec, je me suis dit aussitôt : il me faut d’abord revoir un peu son œuvre. L’homme, on le sait, n’est pas seulement l’écrivain francophone le plus lu, il est aussi le plus prolifique. Romancier, essayiste, dramaturge et même cinéaste, il a déjà signé, à seulement 50 ans, une quarantaine de titres; depuis ses premières pièces de théâtre (La nuit de Valognes; Le visiteur …) jusqu’à ses titres plus récents et mieux connus, certains portés au cinéma comme Oscar et la dame rose.

Évidemment, je n’avais pas le temps de tout lire ou relire ses écrits. Heureusement, en fouillant dans ma bibliothèque, j’ai retrouvé assez rapidement les numéros passés de Pastorale-Québec où nous abordions l’une ou l’autre de ses œuvres, six en fait. Ce qui m’a permis de retracer quelques-uns de ses accents humains et spirituels : la force de la rencontre entre des personnes complètement différentes, la grande valeur de ces gens dits ordinaires qui se révèlent lorsqu’appelés par les circonstances, l’ouverture d’esprit de l’enfance, la riche complexité des êtres, la force de la foi pour surmonter les difficultés de l’existence, le supplément d’être qu’apporte la jonction des croyances, etc. Mais surtout, la grande simplicité de l’homme, sa générosité et son enthousiasme à parler de ce qui l’anime, son aisance à partager ses convictions, m’ont rendu la tâche très facile. C’est une entrevue que j’ai goûtée énormément. Je ne peux que vous inviter à la visionner par vous-mêmes.