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Remise du pallium aux nouveaux archevêques du Québec ce 29 juin sur Sel + Lumière

 

C’est ce vendredi 29 juin lors de la solennité des Apôtres Pierre et Paul que nos 3 nouveaux évêques métropolitains québécois (+Lépine, +Durocher et +Cyr) recevront le pallium des mains du pape Benoît XVI.

La chaîne de télévision catholique Sel + Lumière présentera cette cérémonie d’une durée de trois heures à trois reprises durant la journée du 29 juin (illico Vidéotron 242, Bell Fibe 654 et en ligne sur http://seletlumieretv.org/direct_flash.php):

11 h (version S + L bilingue)
16 h (version KTO française)
20 h (version S + L bilingue)

Nous remercions le père Thomas Rosica, csb, de la Fondation catholique Sel + Lumière média qui a préparé la note explicative suivante pour bien se préparer à ce beau moment d’Église:

Le Pape confère une part de ses responsabilités aux archevêques
La symbolique du « pallium » remis lors de la cérémonie du 29 juin au Vatican

Le 29 juin prochain, en la fête de saint Pierre et saint Paul, trois archevêques canadiens participeront à un ancien rituel dans la basilique Saint-Pierre de Rome. Les nouveaux archevêques nommés cette année par le pape Benoît XVI sont Mgr Christian Lépine archevêque de Montréal, Paul-André Durocher archevêque de Gatineau, Mgr Luc Cyr archevêque de Sherbrooke.

Lorsque le Pape aura terminé de prononcer l’homélie de l’une des plus importantes messes de l’année, les archevêques s’avanceront pour recevoir le « pallium » (en latin le pluriel est « pallia ») des mains de l’évêque de Rome : le Saint-Père. Ce signe très ancien, que les évêques de Rome porte depuis le 4e siècle, représente le joug du Christ, que l’évêque prend sur ses épaules.

Le pallium est un vêtement en forme de cercle que l’archevêque porte autour du cou et sur ses épaules. Il possède également deux pièces tombant, d’un côté, sur la poitrine et, de l’autre, le long du dos. Il est également décoré de six croix noires et orné du poids de pièces plomb. Le pallium est fabriqué à partir de la laine de deux agneaux offerts chaque année au Pape le 21 janvier lors de la fête de Ste Agnès.

Ces derniers ont été auparavant bénis à l’église de Ste Agnès. Les agneaux portent des couronnes de fleurs, une blanche et une rouge, représentant la pureté d’Agnès que les archevêques devraient imiter et le martyre d’Agnès auquel les archevêques devraient se préparer.

Les agneaux ont été tondus et les pallia sont faits. La veille de la fête des grands apôtres Pierre et Paul (28 juin), les pallia sont rangés dans un coffre en argent au-dessus de la tombe de St Pierre dans la crypte du Vatican. Le jour suivant (29 juin) les pallia sont remis aux nouveaux archevêques métropolitains, l’unique occasion où plus d’un archevêque peut porter le pallium en même temps. Symboliquement le Pape partage sa mission de «Pais mes brebis » avec les archevêques. La laine sur les épaules évoque l’agneau sur les épaules du Bon Pasteur. Cela rappelle aux évêques aussi le fardeau de leur devoir. En remettant à chaque nouvel archevêque le pallium, le Saint-Père confère une part de son autorité et de ses responsabilités sur lui.

Lors de sa propre inauguration de son ministère pétrin en tant qu’évêque de Rome le 24 avril 2005, le pape Benoit XVI a parlé avec des paroles émouvantes du pallium qu’il a reçu durant cette cérémonie: “

«Le symbolisme du pallium est encore plus concret: la laine d’agneau entend représenter la brebis perdue ou celle qui est malade et celle qui est faible, que le pasteur met sur ses épaules et qu’il conduit aux sources de la vie…. Le Pallium devient le symbole de la mission du pasteur… La sainte inquiétude du Christ doit animer tout pasteur: il n’est pas indifférent pour lui que tant de personnes vivent dans le désert. Et il y a de nombreuses formes de désert. Il y a le désert de la pauvreté, le désert de la faim et de la soif; il y a le désert de l’abandon, de la solitude, de l’amour détruit. Il y a le désert de l’obscurité de Dieu, du vide des âmes sans aucune conscience de leur dignité ni du chemin de l’homme. Les déserts extérieurs se multiplient dans notre monde, parce que les déserts intérieurs sont devenus très grands. C’est pourquoi, les trésors de la terre ne sont plus au service de l’édification du jardin de Dieu, dans lequel tous peuvent vivre, mais sont asservis par les puissances de l’exploitation et de la destruction. L’Église dans son ensemble, et les Pasteurs en son sein, doivent, comme le Christ, se mettre en route, pour conduire les hommes hors du désert, vers le lieu de la vie, vers l’amitié avec le Fils de Dieu, vers Celui qui nous donne la vie, la vie en plénitude. »

 

 

 

 

Appui à l’avis « La prostitution : il est temps d’agir » du Conseil du statut de la femme

 


Voici une lettre du Réseau diocésain de la condition des femmes du diocèse de Québec datée du 11 juin dernier.

Pour lire l’avis du Conseil du statut de la femme sur la prostitution: http://www.csf.gouv.qc.ca/modules/fichierspublications/fichier-29-1655.pdf

Québec, le 11 juin 2012

Madame Julie Miville-Dechêne

Présidente du Conseil du statut de la femme
800, place D’Youville, 3e étage, bureau 300
Québec (Québec) G1R 6E2

 

Objet : Appui sur l’avis « La prostitution : il est temps d’agir »

Madame,

Le Réseau diocésain de la condition des femmes du diocèse de Québec désire vous manifester son appui sur l’avis « La prostitution : il est temps d’agir ». Nous avons pris connaissance du résumé de l’avis que vous avez produit et nous faisons nôtre l’analyse des problèmes individuels et collectifs découlant de la prostitution, de votre préoccupation de protéger les prostituées d’autres abus et d’apporter des modifications au code criminel.

Nous apprécions et corroborons votre position défendue dans cet avis à l’effet qu’il s’agit d’abord et avant tout d’une question de dignité des femmes et de la protection de leurs droits fondamentaux qui sont bafoués dans la prostitution. Un aspect fondamental de notre mission consiste à poursuivre un idéal de justice, d’égalité et de respect de la dignité humaine, inspiré des valeurs évangéliques et du comportement de Jésus à l’égard des femmes.

Le Québec possède une politique en matière d’égalité entre les hommes et les femmes. Ce qui est révélé dans cet avis, va à l’encontre de ce projet de société : tous les faits démontrent que la grande majorité des femmes prostituées se retrouvent dans des situations d’exploitation et de violence qu’elles n’ont pas choisies, et dont elles peuvent difficilement se libérer sans aide extérieure. […] De plus, ces dernières années, des enquêtes policières ont révélé l’existence de réseaux organisés qui exploitent de plus en plus de jeunes femmes, adultes et mineures, transférées d’une ville à l’autre, dans les bars de danseuses, les salons de massage érotique, les agences d’escortes et la prostitution de rue.

Nous croyons aussi qu’il est temps que la lutte contre l’exploitation sexuelle devienne une priorité pour le gouvernement du Québec. Pour cela, force est de reconnaître que les préjudices découlant de la prostitution, tant au niveau individuel qu’au niveau collectif, portent atteinte à la dignité des femmes, au droit à l’égalité des sexes et aux droits fondamentaux, ce qui justifie des mesures légales destinées à freiner sa pratique.

En espérant que de nombreux appuis se manifestent en vue de créer un front commun pour contrer davantage la banalisation et l’expansion de cette industrie du sexe au Québec, veuillez agréer, Madame, l’expression de nos sentiments distingués.

Huguette Labrecque

Répondante diocésaine de la condition des femmes
Diocèse de Québec

Première édition de « Foi + moi », 20 rendez-vous spirituels pour lancer l’été

Toute la programmation est disponible sur :

www.foiplusmoi.ca

C’est à l’église Saint-Jean-Baptiste que les artisans de Foi + moi ont lancé la programmation et le visuel promotionnel de la première édition d’une série d’événements rassembleurs à teneur spirituelle. Une idée originale des paroisses du Plateau de Québec, Foi + moi (prononcer « Foi plus moi »), c’est en quelque sorte plus de 20 rendez-vous avec Dieu pour lancer l’été avec enthousiasme du 10 juin au 3 juillet 2012.

Des activités très diverses visant un large public sont au menu : diffusion quotidienne du Congrès eucharistique international de Dublin côtoiera messe « pour les nuls », exposition, tournoi de soccer interparoissial, retraites, activités familiales, fêtes (Saint-Jean, Canada, ville de Québec), etc.

Plus de 14 000 affichettes Foi + moi seront distribuées par la poste aux personnes vivant sur le territoire du Plateau de Québec. Toute la population est bien sûr invitée à prendre part à l’une ou l’autre de ces activités gratuites au sein d’une dizaine de lieux liés à notre patrimoine religieux.

L’homélie de la messe pour la paix sociale au Québec du lundi 4 juin

 

Voici donc l’homélie du père Gérald Busque, sss, lors de la messe pour la paix sociale et le dialogue sincère de ce lundi 4 juin à l’église St-Sacrement de Québec (en vidéo dès le 5 juin sur notre webtélé ECDQ.tv).

Le Don et le défi de la Paix

Nous vivons depuis quelques mois une crise dans notre société qui suscite beaucoup de tensions et d’inquiétudes. Tous les observateurs reconnaissent que cette crise unique par sa durée et son ampleur met en danger la paix dans notre société. Nous ne pensons aussi ce soir au peuple de la Syrie qui vit une crise beaucoup plus douloureuse…

Nous sommes rassemblés ce soir pour demander ensemble à notre Dieu de nous aider à retrouver dans notre société et dans le monde, la paix et la justice, car l’une ne va pas sans l’autre. Nous sommes réunis autour de la Parole de Dieu et de l’Eucharistie pour qu’il vienne refaire nos forces, nos énergies spirituelles en vue de travailler à bâtir la paix et à la justice là où nous vivons.

Dans la première lecture que nous avons entendue, l’apôtre saint Pierre nous rappelle que Dieu donne à tous ceux et celles qui se tournent vers lui avec droiture, tous les outils nécessaires pour bâtir une civilisation basée sur la fraternité et l’amour.

Dans l’évangile que nous avons entendue, Jésus proclame bienheureux, les artisans de paix, les témoins de la sagesse de Dieu dans les conflits des hommes. Ces deux Paroles de Dieu sont une nourriture fortifiante pour nous dans cette période de tensions et de confusion que nous traversons comme société : elles nous rappellent que la Paix en nous et dans le monde, est à la fois un Don de Dieu et un défi à relever.

En effet avant d’être un défi à relever, la Paix en nous et dans le monde est un don de Dieu que Jésus nous a acquis et par lequel il nous fait participer au bonheur de Dieu ; elle nous est offerte gratuitement. Il suffit dans un premier temps d’être ouvert pour la demander et la recevoir.

Nous savons tous, d’expérience, que la paix n’habite pas toujours en nous. La violence peut parfois surgir en nous. Elle peut naître d’une gestion mal contrôlée de notre agressivité, de notre peur de l’autre ou des autres, de nos préjugés dévalorisants, de l’emprise de la jalousie, de rivalités ou d’une volonté de se venger. Elle peut naître des injustices subies et conduire à vouloir répondre à la violence par la violence.

Dieu Notre Père, vient sans cesse vers nous en Jésus nous libérer de la violence quand on lui demande : il vient mettre la paix en nous d’abord ; il vient tuer la haine en nous qui est la source de la violence ; il nous rend capable d’accueil et écoute de l’autre, de bienveillance et de respect, de patience et de compassion. Il nous donne la capacité du pardon et de la réconciliation quand la communication est brisée entre nous. Il nous donne la capacité de nous mettre dans la position de notre adversaire pour comprendre son point de vue et réaliser un dialogue sincère, une négociation qui peut conduire à solutionner le conflit.

Cette capacité de bâtir la paix n’est pas hors de notre atteinte. Elle est un don de Dieu et c’est le don que fait Jésus Ressuscité à ceux et celles qui s’ouvrent à sa parole et acceptent d’être ses disciples :  » C’est la paix que je vous laisse, c’est ma paix que je vous donne.  » (Jn 14, 27)

Jésus ne veut nous la donner comme un simple sentiment passager mais il veut l’enraciner en nos cœurs pour que nous goutions au vrai bonheur des Fils et des Filles de Dieu :  » Heureux les artisans de paix, ils seront appelés fils de Dieu.  » (Mt 5, 9). Il veut faire de nous des artisans de Paix.

Mais une fois habités de la Paix de Dieu, comment être artisans de paix dans notre société ou certains sont tentés de régler les conflits par l’intimidation ou la violence.

Nous savons comment les manifestations de la violence, ces dernières années se sont amplifiées, au point qu’elles se multiplient dans presque toutes les nations. Devant cette situation internationale, comment agir en artisans de paix ?

Le Christ Jésus en mettant sa paix en nous nous pousse aujourd’hui à relever 2 défis :

Il nous pousse d’abord à condamner le plus fermement possible tout acte de violence qui s’attaque délibérément à des victimes innocentes. Nul n’a le droit pour quelque cause que ce soit,, de brimer les droits des autres, ou de provoquer volontairement la mort d’enfants, de jeunes, d’adultes qui ne sont pas directement les protagonistes du conflit. Toute atteinte à l’être humain créé à l’image de Dieu est une offense au Créateur.

Mais il ne suffit pas de condamner. Jésus nous pousse aussi à s’attaquer, de par le monde, à tout ce qui peut contribuer à créer un terreau favorable à la violence. Nous savons que les situations de misère extrême, de déséquilibres économiques, peuvent être génératrices de violence.

Nous le savons : Il ne saurait y avoir de paix sans justice, sans mobilisation pour un ordre international plus juste, sans promotion de relations sociales moins inégalitaires.

Nous savons aussi comment que la violence peut aussi se développer, là où un peuple ou un groupe dans une société se sent humilié, bafoué, enfermé dans une situation sans issue, sans horizon, sans espérance. La désespérance amène souvent à une radicalité dans la lutte. Être artisans de paix à la manière du Christ, nous incite à un combat pour la justice et la promotion de chaque peuple, de chaque groupe dans notre société.

Nous prions ensemble aujourd’hui le Seigneur, Jésus, source de la Paix, pour qu’il nous remplisse tous de sa paix profonde et qu’il fasse de chacun de nous d’heureux artisans de la paix et de la justice. Amen

Une autre campagne pour les JMJ de Rio: il paraît que les jeunes catholiques…

 

Que pensez-vous de cette campagne? (En faisant abstraction du terme « cathos » qui n’est pas utilisé chez nous bien sûr ; ).

Source: Page Facebook JMJ Rio 2013.

Secours d’urgence pour la région sahélienne de l’Afrique de l’Ouest

 

dandpfr

 

Une information très importante peu diffusée par les médias. Nous nous devons d’agir:

(CECC – Ottawa)… La Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC) et l’Organisation catholique canadienne pour le développement et la paix (OCCDP) ont annoncé une campagneconjointe pour répondre à la sérieuse crise alimentaire et à la sécheresse qui sévissent dans la région sahélienne de l’Afrique de l’Ouest. Plus tôt cette année, le pape Benoît XVI avait invité la communauté internationale à se mobiliser en raison de cette situation. Caritas Internationalis et les organisations Caritas nationales, dont l’OCCDP, ont déjà commencé à répondre aux besoins d’urgence au Sahel et se sont mobilisées pour y prévenir un désastre humanitaire.

Développement et Paix, en partenariat avec Caritas Internationalis et ses programmes de secours d’urgence, aide les groupes locaux de l’Afrique de l’Ouest à faire face aux effets de cette crise alimentaire qui risque de se détériorer davantage au cours de l’été. En collaboration avec la Banque des céréales vivrières du Canada, Développement et Paix contribue à de vastes projets de distribution de produits alimentaires organisés par Caritas Mali, Caritas Niger et Caritas Burkina Faso.

Caritas Internationalis rapporte que 15 millions de personnes environ font face à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel. « Selon les prévisions, la crise sera plus accentuée entre mars et septembre 2012 au Burkina Faso, au Mali, en Gambie, en Mauritanie, au Niger, au Sénégal, au Tchad, au Nord Nigeria et au nord du Cameroun, en raison de faibles pluies, suivies de fortes sécheresses, occasionnant de mauvaises récoltes, d’une part, mais aussi de l’augmentation des prix des denrées alimentaires dans la région d’autre part » fait état le rapport. Caritas Internationalis affirme que l’insécurité alimentaire est également accentuée par le retour des migrants de la Lybie et de la Côte d’Ivoire, et par les effets de la crise alimentaire précédente en 2010. Plus d’un million d’enfants sont estimés en danger de malnutrition sévère dans la région.

Le site Internet de Développement et Paix donne de l’information sur les causes profondes de la crise alimentaire au Sahel. De plus, une présentation PowerPoint est disponible pour les groupes de jeunes dans les écoles et les paroisses. En plus de la collecte qui sera faite par les diocèses et les paroisses à travers le Canada, il est également possible de faire un don en ligne à Développement et Paix.

Retour sur la Montée jeunesse 2012 en vidéo – ajout

 

Il y a une semaine déjà, la Montée jeunesse de Montréal se déroulait avec plus de 500 jeunes de tout le pays. Nous sommes heureux qu’une délégation de Québec ait pu y participer.

Comme plusieurs vidéos ont été produites par nos amis de Télévision Sel + Lumière, vous pouvez maintenant vous aussi goûter à quelques éléments de cette belle rencontre jeunesse:

 

 

 

Ajout: Témoignage de la finaliste de Canada’s got Talent Julie Fontaine.

Et comme il y était question de la théologie du corps avec l’excellent Christopher West, voici une émission que j’avais produite en 2008 à S+L sur le sujet. À l’époque, un symposium national avait réuni à Québec Yves Semen, Dominic LeRouzès fmj, le Centre Leunis et un certain abbé Christian Lépine…

 

Béatification de Mère Saint-Louis ce 27 mai: la famille diocésaine de Québec se réjouit

Toute la famille diocésaine de l’Église catholique de Québec se réjouit de la béatification de Mère Saint-Louis, fondatrice des Sœurs de la Charité de Saint-Louis présentes depuis 1902 chez nous. Cette cérémonie se déroulera ce dimanche 27 mai à Vannes, en France. Une délégation québécoise de 24 religieuses et de proches de la communauté seront d’ailleurs sur place pour souligner l’événement. Les personnes intéressées à vivre cette liturgie de béatification sur le web pourront le faire en direct à 9 h 30 HE sur le site www.ktotv.com (chaîne catholique française) ou en rediffusion à Télévision Sel + Lumière le mardi 29 mai à 12 h 30 HE.

« Je rends grâce à Dieu pour la béatification de Mère Saint-Louis et la communauté qu’elle a fondée. » a tenu à mentionner l’archevêque de Québec Gérald C. Lacroix. « Nous devons beaucoup de gratitude à ces femmes qui ont travaillées avec beaucoup de compétence et de cœur à l’éducation de la jeunesse du Québec. Aujourd’hui, plusieurs religieuses de cette communauté sont encore très engagées dans la vie pastorale de l’Église. » a-t-il ajouté.

Pour le chancelier Jean Tailleur, cette reconnaissance est très importante pour les 299 sœurs de la Charité de Saint-Louis, présentes dans une trentaine de maisons sur le territoire de l’archidiocèse de Québec (Lévis, L’Ancienne-Lorette, Pont-Rouge, Saint-Georges, etc.) : « Les quelques 600 sœurs de la Charité de Saint-Louis du monde entier sont les filles spirituelles de Mère Saint-Louis et poursuivent admirablement son œuvre d’éducation et de charité. Le fait que le miraculé dans cette cause soit un Québécois est des plus significatifs pour notre communauté chrétienne ».

En 1803, à Vannes (Bretagne), Marie-Louise Élisabeth de Lamoignon fonde la Congrégation des Sœurs de la Charité de Saint-Louis et prend le nom de Mère Saint-Louis. Elle consacre sa vie à l’éducation de la jeunesse abandonnée.

Le miraculé dans cette cause, monsieur Marcel Lesage (né en 1937, près de Québec) souffrait, depuis l’âge de 18 ans, d’une ostéomyélite chronique de l’humérus gauche. Le jour de l’amputation de son bras, le 22 mai 1962, l’opération est annulée devant une disparition subite de tous les symptômes infectieux. D’intenses prières à Mère Saint-Louis avaient précédé le miracle. Monsieur Lesage ne s’est plus jamais plaint du bras. Il a travaillé comme soudeur, puis bûcheron.

 

Message de Benoît XVI pour la Journée mondiale des communications sociales

 

Un message plein de sagesse pour cette Journée mondiale des communications sociales 2012.

MESSAGE DU PAPE BENOÎT XVI
POUR LA 46ème JOURNÉE MONDIALE
DES COMMUNICATIONS SOCIALES

« Silence et Parole : chemin d’évangélisation »

[Dimanche 20 mai 2012]

Chers frères et sœurs,

A l’approche de la Journée Mondiale des Communications Sociales 2012, je désire partager avec vous quelques réflexions sur un aspect qui malgré son importance, est quelquefois négligé dans le processus humain de la communication. Il s’agit du rapport entre silence et parole dont l’importance doit être particulièrement soulignée aujourd’hui. Silence et parole sont deux moments de la communication qui doivent s’équilibrer, se succéder et se compléter pour parvenir à un dialogue authentique et à une profonde proximité entre les personnes. Lorsque parole et silence s’excluent mutuellement, la communication se détériore, soit parce qu’elle provoque un certain étourdissement, soit au contraire parce qu’elle crée un climat de froideur ; lorsque, en revanche, ils se complètent harmonieusement, la communication acquiert valeur et cohérence.

Le silence fait partie intégrante de la communication et sans lui aucune parole riche de sens ne peut exister. Dans le silence nous écoutons et nous nous connaissons mieux nous-mêmes ; dans le silence, la pensée naît et s’approfondit, nous comprenons avec une plus grande clarté ce que nous voulons dire ou ce que nous attendons de l’autre, nous choisissons comment nous exprimer. Se taire permet à l’autre personne de parler, de s’exprimer elle-même, et à nous de ne pas rester, sans une utile confrontation, seulement attachés à nos paroles ou à nos idées. Ainsi s’ouvre un espace d’écoute mutuelle et une relation humaine plus profonde devient possible. Dans le silence, par exemple, se saisissent les instants les plus authentiques de la communication entre ceux qui s’aiment : le geste, l’expression du visage, le corps comme signes qui révèlent la personne. Dans le silence, la joie, les préoccupations, la souffrance parlent et trouvent vraiment en lui une forme d’expression particulièrement intense. Le silence permet donc une communication bien plus exigeante, qui met en jeu la sensibilité et cette capacité d’écoute qui révèle souvent la mesure et la nature des liens. Là où les messages et l’information sont abondants, le silence devient essentiel pour discerner ce qui est important de ce qui est inutile ou accessoire. Une réflexion profonde nous aide à découvrir la relation existante entre des événements qui à première vue semblent indépendants les uns des autres, à évaluer, à analyser les messages ; et cela permet de partager des opinions pondérées et pertinentes, donnant vie à une connaissance authentique partagée. Il est donc nécessaire de créer une atmosphère propice, comme une sorte d’« écosystème » qui sache équilibrer silence, parole, images et sons.

Une grande partie de la dynamique actuelle de la communication est orientée par des questions en quête de réponses. Les moteurs de recherche et les réseaux sociaux sont le point de départ de la communication pour beaucoup de personnes qui cherchent des conseils, des suggestions, des informations, ou des réponses. De nos jours, internet devient toujours plus le lieu des questions et des réponses ; bien plus, l’homme contemporain est souvent bombardé de réponses à des questions qu’il ne s’est jamais posées et soumis à des besoins qu’il n’aurait pas ressentis. Le silence est précieux pour favoriser le nécessaire discernement parmi tant de sollicitations et tant de réponses que nous recevons, précisément pour reconnaître et focaliser les questions vraiment importantes. De toute façon, dans le monde complexe et varié de la communication, l’attention d’un grand nombre se concentre sur les questions ultimes de l’existence humaine : Qui suis-je ? Que puis-je savoir ? Que dois-je faire ? Que puis-je espérer ? Il est important d’accueillir les personnes qui formulent ces interrogations, en ouvrant la possibilité d’un dialogue profond, fait de parole, de confrontation, mais également d’invitation à la réflexion et au silence. Parfois, celui-ci peut être bien plus éloquent qu’une réponse hâtive et permettre à qui s’interroge de descendre au plus profond de lui-même et de s’ouvrir à ce chemin de réponse que Dieu a inscrit dans le cœur de l’homme.

Ce flux incessant de questions manifeste, au fond, l’inquiétude de l’être humain toujours à la recherche de vérités, petites ou grandes, qui donnent un sens et une espérance à l’existence. L’homme ne peut se contenter d’un simple et tolérant échange d’opinions sceptiques et d’expériences de vie : tous, nous sommes des chercheurs de vérité et partageons ce profond désir, spécialement à notre époque où « lorsque les personnes s’échangent des informations, déjà elles partagent d’elles-mêmes, leur vision du monde, leurs espoirs, leurs idéaux » (Message pour la Journée Mondiale des Communications Sociales 2011).

Il faut considérer avec intérêt les diverses formes de sites, d’applications et de réseaux sociaux qui peuvent aider l’homme d’aujourd’hui à vivre des moments de réflexion et d’interrogation authentique, mais qui peuvent aussi l’aider à trouver des espaces de silence, des occasions de prière, de méditation ou de partage de la Parole de Dieu. Dans la substance de brefs messages, souvent pas plus longs qu’un verset biblique, on peut exprimer des pensées profondes à condition que personne ne néglige le soin de cultiver sa propre intériorité. Il n’y a pas lieu de s’étonner que, dans les différentes traditions religieuses, la solitude et le silence soient des espaces privilégiés pour aider les personnes non seulement à se retrouver elles-mêmes mais aussi à retrouver la Vérité qui donne sens à toutes choses. Le Dieu de la révélation biblique parle également sans paroles : « Comme le montre la croix du Christ, Dieu parle aussi à travers son silence. Le silence de Dieu, l’expérience de l’éloignement du Tout-Puissant et du Père est une étape décisive du parcours terrestre du Fils de Dieu, Parole incarnée. (…) Le silence de Dieu prolonge ses paroles précédemment énoncées. Dans ces moments obscurs, il parle dans le mystère de son silence » (Exhortation apostolique postsynodale, Verbum Domini, 30 septembre 2010, n. 21). Dans le silence de la Croix, l’éloquence de l’amour de Dieu vécu jusqu’au don suprême, parle. Après la mort du Christ, la terre demeure en silence et le Samedi Saint, lorsque « le Roi dort et le Dieu fait chair réveille ceux qui dorment depuis des siècles » (cf. Office des Lectures du Samedi Saint), résonne la voix de Dieu remplie d’amour pour l’humanité.

Si Dieu parle à l’homme aussi dans le silence, de même l’homme découvre dans le silence la possibilité de parler avec Dieu et de Dieu. « Nous avons besoin de ce silence qui devient contemplation et qui nous fait entrer dans le silence de Dieu pour arriver ainsi au point où naît la Parole, la Parole rédemptrice. » (Homélie du Pape Benoît XVI à la concélébration avec la Commission Théologique Internationale, Chapelle Redemptoris Mater, 6 octobre 2006). Pour parler de la grandeur de Dieu, notre langage se révèle toujours inadéquat et ainsi s’ouvre l’espace de la contemplation silencieuse. De cette contemplation naît dans toute sa force intérieure l’urgence de la mission, la nécessité impérieuse « de communiquer ce que nous avons vu et entendu », pour que tous soient en communion avec Dieu (cf. 1 Jn 1,3). La contemplation silencieuse nous immerge dans la source de l’Amour, qui nous conduit vers notre prochain, pour sentir sa douleur et lui offrir la lumière du Christ, son Message de vie, son don d’amour total qui sauve.

Dans la contemplation silencieuse se révèle ensuite, encore plus fortement, cette Parole Eternelle par laquelle le monde fut créé, et l’on comprend le dessein de salut que Dieu réalise à travers ses paroles et ses gestes dans toute l’histoire de l’humanité. Comme le rappelle le Concile Vatican II, la Révélation divine « se réalise par des actions et des paroles intrinsèquement liées entre elles, si bien que les œuvres, accomplies par Dieu dans l’histoire du salut, manifestent et corroborent la doctrine et les réalités signifiées par les paroles, et que les paroles de leur côté, proclament les œuvres et élucident le mystère qui y est contenu ». (Dei Verbum, n. 2). Et ce dessein de salut culmine dans la personne de Jésus de Nazareth, médiateur et plénitude de toute la Révélation. Il nous a fait connaître le vrai Visage de Dieu Père et par sa Croix et sa Résurrection, il nous a fait passer de l’esclavage du péché et de la mort à la liberté des enfants de Dieu. La question fondamentale sur le sens de l’homme trouve dans le Mystère du Christ la réponse capable d’apaiser l’inquiétude du cœur humain. C’est de ce Mystère que naît la mission de l’Église, et c’est ce Mystère qui pousse les chrétiens à se faire messagers d’espérance et de salut, témoins de cet amour qui promeut la dignité de l’homme et construit justice et paix.

Silence et parole. S’éduquer à la communication veut dire apprendre à écouter, à contempler, bien plus qu’à parler, et ceci est particulièrement important pour les acteurs de l’évangélisation : silence et parole sont les deux éléments essentiels et parties intégrantes de l’action de communiquer de l’Église, pour un renouveau de l’annonce du Christ dans le monde contemporain. À Marie, dont le silence « écoute et fait fleurir la Parole » (Prière pour l’Agora des Jeunes à Lorette, 1-2 septembre 2007), je confie toute l’œuvre d’évangélisation que l’Église accomplit à travers les moyens de communication sociale.

Du Vatican, le 24 janvier 2012, Fête de saint François de Sales

Source sur le site Web du Vatican.

Les « carrés bleus » à Montréal

Nous le savons maintenant: les carrés, il y en a de toutes les couleurs: rouge, vert, blanc. Quelle que soit la couleur du carré, chaque personne porte une cause, des convictions ainsi que des rêves. Voici maintenant l’apparition du « carré bleu » aux couleurs d’Évangile. Mais qui sont ceux qui porteront fièrement ce « carré bleu » dans les rues de Montréal en fin de semaine prochaine? En fait, ce sont plus d’une cinquantaine de jeunes du diocèse de Québec avec leur archevêque en tête, Mgr Gérald C. Lacroix!

Donc, du 18 au 21 mai aura lieu à Montréal la Montée jeunesse regroupant plus de 350 jeunes catholiques de 18-35 ans de tout le Canada. La Montée jeunesse, qui en est à sa 6e édition, a pris naissance en 2005 dans le sillage de la préparation du Congrès eucharistique international de Québec en 2008.

Merci de prier pour notre jeunesse québécoise… et ce, peu importe la couleur du carré!

Site officiel de la Montée Jeunesse 2012 à Montréal : http://monteejeunesse.missionjeunessemtl.org/