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La goutte d’eau qui fait déborder le vase

À travers tous les commentaires désobligeants émis par les médias et la population du Québec à l’endroit du Cardinal Ouellet depuis l’annonce de la renonciation de Benoît XVI à la papauté, l’Église catholique de Québec a fait preuve de tolérance et d’accueil. Mais en voyant ce matin dans les journaux la liste noire des «douze salopards» annoncée par l’association américaine SNAP, cette liste formée des noms de douze cardinaux dont Mgr Marc Ouellet, la décision a été prise de défendre un point de vue sur le sujet. «Ça a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase», a expliqué le responsable des communications de l’archidiocèse, Jasmin Lemiex-Lefebvre, dans le point de presse dont vous pouvez revoir le direct.

«Comment souhaitons-nous (médias et société) traiter du Cardinal Ouellet d’ici la fin du conclave?» C’est la question qu’a lancée le diocèse de Québec en guise d’interpellation. Voulons-nous réellement assumer une manière de dire son opinion qui va jusqu’à la désinformation? Car aucun des douze cardinaux taxés de saloperie n’a quelque chose à voir avec les abus dont ont malheureusement été victimes les personnes défendues par l’association SNAP. Est-ce qu’être considéré comme papabile est une raison suffisante pour recevoir insultes et mépris?

Ici, à Québec, je connais nombre de personnes qui, ayant côtoyé personnellement le Cardinal Ouellet, sont non seulement prêts à défendre sa réputation, mais aussi à louanger ce qu’il est. Personne n’est obligé de l’aimer, bien sûr, mais ne serait-ce pas plus utile pour tous de ne pas entrer dans la diffamation et de traiter les faits avec le respect de ceux qu’ils concernent?

De toute façon, je vais vous l’affirmer une fois pour toutes: le pape que veulent vraiment les croyants catholiques, c’est celui que l’Esprit-Saint saura inspirer aux cardinaux électeurs! Donc simplement, prions…

 

« Je sais en qui j’ai mis ma foi »

Quelle belle soirée j’ai passée hier soir à l’église du Très-Saint-Sacrement ! Je suis allée à la retraite paroissiale prêchée par notre archevêque, Mgr Gérald C. Lacroix. Pas question de s’ennuyer, rien de monotone, ni de moralisant… Dès 18 h 45, Mgr Lacroix, avec son beau sourire, est à l’entrée pour nous accueillir ; à 19 h, un beau concert donné par M Richard Vidal et sa dame Donna Vidal. La quasi totalité des chants, qu’il commente, sont de sa composition. Puis à 19 h 30, Mgr nous invite à nous saluer les uns les autres afin de créer l’unité dans l’assemblée. Ensuite, c’est le chant composé pour l’année de la foi : Seigneur, augmente en nous la foi. La conférence suit, elle se marie très bien avec l’année de la foi Annonce Année de la foidont le thème est En qui en quoi je crois. Sur un écran : le livre de la Parole de Dieu avec une montre posée dessus, Mgr explique : « d’abord pour vous remercier d’avoir pris le temps de venir à la retraite. Merci d’avoir pris cette décision dans ce temps de carême, dans cette année de la foi, de vous arrêter. Depuis longtemps, je prie le Seigneur que ces rencontres, cette retraite soit pour nous bénéfique : que le Seigneur passe, réchauffe les cœurs, nous donne plus d’espérance et nous affermisse dans la foi. Vivre une retraite pour nous aider à revenir à l’essentiel de notre vie de foi comme catholiques.» Il explique ensuite la 2e image qui apparaît à l’écran : « les mains ouvertes. Je vous invite à avoir les mains ouvertes, le cœur ouvert, dit-il, pour accueillir le don de Dieu. Implorons l’Esprit saint qu’il nous touche le cœur par sa Parole. Alors, M. Vidal, suivi de la foule, entonne Viens Esprit saint enflammer ton Église.

Le thème exploité en cette première soirée est Je sais en qui j’ai mis ma foi (2 TM 1, 12) Mgr nous brosse la situation de saint Paul lorsqu’il a écrit cette phrase mémorable à son disciple Timothée. Puis à travers les Lettres de ce grand amoureux et les Actes des Apôtres, il nous dit comment Paul voit Dieu. Toute la conférence serait à écrire, mais je ne citerai qu’un résumé : six affirmations puisées dans la Parole de Dieu et qui nous permettent de dire EN QUI JE CROIS. « 1. Je crois en l’amour de Dieu ou mieux encore je crois en Dieu qui m’aime d’une façon personnelle et inconditionnelle. 2. Je crois que nous sommes tous pécheurs et que nous ne pouvons pas nous sauver par nous-mêmes. Mon salut est le fruit de la miséricorde de Dieu 3. Je crois en Jésus mort et ressuscité, mon Sauveur et le Seigneur de ma vie. 4. Je crois que Dieu me donne la foi pour accueillir le salut obtenu par Jésus-Christ.5. Je crois en l’Esprit saint, le souffle de Dieu, qui fait toute chose nouvelle. Dieu désire me donner son Esprit par une Pentecôte personnelle pour que je fasse l’expérience de son amour tendre, inconditionnel et que l’Esprit me révèle que mon Dieu est véritablement un Père, papa, mon Père et que je suis son enfant. L’Esprit de DIEU m’aide à accueillir, ici et maintenant, les fruits du salut. 6. Je crois en l’Église, corps du Christ, afin de persévérer jusqu’à la fin. Je suis convaincu que je ne suis pas capable d’arriver seul à la Terre promise, j’ai besoin d’entrer dans cette communauté, dans cette caravane qu’est la communauté de l’Église dans laquelle je peux m’appuyer sur des éléments solides… Mon Dieu est en relation avec moi. La communion avec tout le Corps du Christ, la tête qu’est le Christ et les membres que nous sommes. Le ciment de cette communion, c’est l’amour entre tous sans exception. L’eucharistie, centre, source et sommet de toute la vie des disciples. » Puis il ajoute l’importance de la place et de la Parole de Dieu partagée en petits groupes.

Pour terminer, Mgr Lacroix ajoute : « La porte de la foi, ce n’est pas quelque chose, c’est quelqu’un, c’est Jésus-Christ.» Il commente ensuite Ap. 3, 20 affiché à l’écran : Voici que je me tiens à la porte et que je frappe ; si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui pour souper, moi près de lui et lui près de moi. C’est à toi qu’il dit cela, c’est à toi qui viens vivre cette retraite ; c’est à toi qui vis dans l’amour et la joie ; c’est à toi qui vis dans la souffrance. Aujourd’hui, laisse Jésus te dire cela… »

Toute cette conférence a été rythmée par les beaux chants que nous pouvions chanter. En dernier, un chant bien méditatif et en même temps interrogatif de M. Vidal. Puis de nouveau, le chant de la foi

Cette retraite paroissiale se continue ce soir, le thème sera : Lc 8, 25 Où est votre foi ? La foi n’est pas une assurance contre les difficultés et les tempêtes de la vie, mais l’assurance qu’avec Dieu, nous passerons au travers et nous arriverons à l’autre rive. Tandis que mercredi, dernier soir de la retraite, le thème sera : La mort fascinante de Jésus (cf. mt 27, 47-54). Un titre qui surprend et une page de l’Évangile qui risque de changer notre façon de vivre la foi chrétienne et notre relation avec Dieu.

Merci Mgr Lacroix pour ces si belles réflexions et merci Père Busque d’avoir ouvert v0tre église à d’autres paroissiens ! Quelle chance nous avons, en cette année de la foi, de recevoir de si beaux enseignements !

Merci Benoît XVI

En ce 28 février, temps de la vacance du saint siège, ils sont venus nombreux les diocésains de Québec participer à l’eucharistie célébrée à l’église Saint-Jérôme-de-l’Auvergne. Ils répondaient ainsi à l’invitation de notre cher archevêque, Mgr Gérald C. Lacroix, à venir rendre grâce au Seigneur pour le si riche ministère du pape Benoît XVI.

C’est avec joie que j’ai revu l’autel, le mobilier et le calice créés pour le congrès eucharistique 2008. Que de souvenirs !… Mais ce soir, c’est le souvenir quelque peu nostalgique de notre bon pape Benoît XVI qui nous habite et nous voulons le rejoindre par notre prière à ses intentions. Le drapeau papal qui trône dans le chœur, deux de ses encycliques et La Mort et l’au-delà de 1994 sont là pour nous le rappeler. En effet, le but de cette messe, où concélèbrent, avec Mgr Gérald C. Lacroix, M. l’abbé Daniel Gauvreau, curé de cette unité pastorale et de nombreux prêtres, en est un d’action de grâce pour le pape Benoît XVI.

À l’occasion de cette célébration spéciale, les chorales de Saint-Rodrigue et de Saint-Jérôme ont uni leurs belles voix pour nous faire prier sur de la beauté. Mme Jéhanne Blanchot animait l’assemblée. Un très beau chant, connu de tous et bien choisi pour la circonstance, ouvrait la cérémonie : Que tes œuvres sont belles que tes œuvres sont grandes !

L’interrogation Veux-tu le suivre ?, thème qui soutient notre démarche du carême, émaillait l’homélie de Mgr Lacroix. Je ne puis résister à la tentation de livrer l’intégrale de ce beau panégyrique du pape Benoît XVI. Le voici, mais dans ce texte, je ne puis rendre adéquatement, l’émotion profonde, partagée par l’assemblée, qu’il ressentait.

« C‘est un temps de carême qui ne ressemble à aucun autre pour l’Église universelle. Nous avons commencé notre marche avec un pape et nous allons la conclure avec un autre. Qui aurait pu penser à cela ? C’est un évènement unique dans l’histoire de l’Église, un moment historique, un moment intense et à la fois rempli d’intériorité. VEUX-TU LE SUIVRE ? La réponse est oui, si je me fie à votre présence nombreuse, ce soir. Nous sommes venus nombreux pour rendre grâce au Seigneur, lui dire merci pour ce grand serviteur de l’Église qu’a été le pape Benoît XVI. Lui qui a répondu affirmativement à cette question par un oui généreux tout au long de sa vie de baptisé. Sa vie est un témoignage de fidélité à un oui d’attachement inconditionnel à la personne de Jésus Christ en acceptant de le servir comme prêtre, comme évêque, cardinal et puis enfin comme pape, comme évêque de Rome et pasteur de l’Église universelle. Ce don de sa vie au Christ et à l’Église, on le découvre dans toutes ses prises de paroles ainsi que dans ses écrits, qui vont demeurer pour nous comme un grand trésor. Je pense ici à ses trois volumes qu’il a écrits sur la vie de Jésus, je pense aussi aux trois encycliques, des textes majeurs qu’il nous a laissés et qui expriment ce qui habitait son cœur sur l’amour, l’espérance, la charité. Je pense à ses réflexions qu’il nous partageait chaque mercredi, lors de l’audience générale et spécialement en cette année de la foi. Le beau parcours de foi qu’il était en train de nous faire vivre. VEUX-TU LE SUIVRE ? Oui Benoît XVI veut continuer de suivre le Christ et ce même dans sa renonciation au pontificat. Ce Pape, nous l’avons vu, aime profondément le Christ et l’Église. Sa décision de renoncer au ministère pétrinien a été prise consciemment et dans la prière pour le plus grand bien de l’Église, a-t-il répété à quelques reprises ces dernières semaines. Ceci dit, le Pape n’abandonne pas l’Église : lors de son dernier Angélus, dimanche dernier, il a affirmé en commentant le passage de la Transfiguration dans l’évangile de saint Luc, le texte que nous avons écouté dimanche dernier, où les apôtres montent avec le Seigneur au Thabor. Je le cite : « Cette Parole de Dieu, je la sens particulièrement adressée à moi, disait Benoît XVI, en ce moment de ma vie. Car le Seigneur me demande de monter sur la montagne et de me dédier encore plus à la prière et à la méditation. Mais cela ne signifie pas abandonner l’Église. Au contraire, si Dieu me demande cela, c’est parce que je peux continuer de la servir avec la même intensité et le même amour comme j’ai cherché à le faire jusque là, mais selon une modalité plus adaptée à mon âge et à mes forces. »

VEUX-TU ME SUIVRE ? Ce beau et impressionnant témoignage de Benoît XVI m’amène à me poser cette question, à nous poser cette question : quel Dieu suivons-nous ? Suivons-nous en vérité le Dieu de Jésus-Christ ?

Dans le texte de l’évangile que nous venons d’écouter, nous avons vu deux hommes : un riche et un pauvre. Il est clair que l’homme riche a fait de l’argent son Dieu. Lorsqu’il s’est rendu compte de son mauvais choix, il était trop tard pour lui comme pour ses frères. Dans la première lecture, au livre de Jérémie, nous avons lu : Maudit l’homme qui met sa confiance dans un mortel. Par opposition à cette autre phrase, Béni soit l’homme qui met sa confiance dans le Seigneur. C’est l’attitude du pauvre Lazare. Mes amis, quand les relations, les rapports humains ne sont pas subordonnés à la relation à Dieu, il y a une dérive. Et on peut si facilement tomber dans l’idolâtrie signifiée ici par la richesse. Coupée de Dieu, coupée de cette relation avec Dieu, la charité se dénature en amour de convoitise, c’est-à-dire en préoccupations démesurées de soi et souvent d’indifférence devant les autres.

VEUX-TU SUIVRE JÉSUS ? Dans cette parabole, la figure de Lazare vient nous redire le choix de Jésus, le choix préférentiel de Jésus pour les pauvres. Au fond, l’élévation de Lazare porté par des anges ne fait que prolonger l’orientation de toute sa vie. Elle concrétise l’aspiration de son cœur. Le riche qui, en passant, dans l’évangile est un sans nom, rejoint, lui aussi, le lieu de son désir. Comme il a vécu pour jouir des biens de la terre, c’est logiquement vers elle qu’il descend.

Mais toi, VEUX-TU SUIVRE JÉSUS ? La réponse nous appartient. Dans quel amour, dans quel désir sommes-nous enracinés ? À quoi aspire notre cœur ? Tendons-nous vers l’amour de Dieu et le désir de vivre selon son plan à Lui qui, dès à présent, rend notre vie féconde en attendant d’être comblés dans la vie éternelle ? Ou bien tendons-nous vers l’amour de nous-mêmes et nos seuls désirs égoïstes qui stérilisent et empoisonnent notre vie et nous empêchent de monter vers Celui qui nous attend ? Il ne faut pas avoir peur de regarder ces questions de fond. Ce temps de carême, de conversion nous invite à un regard lucide et à une réponse à l’appel du Seigneur. Vous vous souvenez le mercredi des cendres cette lecture biblique, cet appel, comme ce cri de la part de Dieu : Revenez à moi de tout votre cœur.

VEUX-TU SUIVRE JÉSUS ? Le pape Benoît XVI a répondu oui à cette question. Hier, lors de sa dernière audience publique sur la Place Saint-Pierre, il a affirmé ces mots qui confirment son oui à la suite de Jésus. Je le cite : » Lorsqu’il y a presque huit ans, j’ai accepté d’assumer le ministère pétrinien, j’ai eu la ferme certitude qui m’a toujours accompagné : la certitude de ce que la vie de l’Église découle de la Parole de Dieu. Comme je l’ai déjà dit à plusieurs reprises, les mots, qui ce 19 avril, ont été prononcés dans mon cœur étaient : Seigneur, pourquoi me demandes-tu cela ? Que me demandes-tu ? C’est un grand poids que tu déposes sur mes épaules, mais si tu me le demandes, à ton ordre et malgré toutes mes faiblesses, je jetterai en toi les filets. Huit ans après, poursuit Benoît XVI, je peux assurer que le Seigneur m’a guidé. Il m’a été proche et j’ai pu sentir sa présence chaque jour. Et c’est pourquoi, aujourd’hui, mon cœur est rempli de gratitude envers Dieu parce qu’il n’a jamais, jamais abandonné son Église ni ma personne. Il m’a apporté sa consolation, sa lumière, son amour. »

Et nous, frères et sœurs, VOULONS-NOUS SUIVRE JÉSUS ?

Après un moment d’intériorité nous permettant de répondre aux interrogations qui nous sont posées, la célébration eucharistique se poursuit dans un climat de ferveur.

Avant la bénédiction finale, Mgr nous dit sa fierté de voir présents à cette cérémonie les séminaristes. Il nous invite à prier pour eux et pour les jeunes, membres de communautés nouvelles. Puis, il nous rappelle, non sans un sourire, les paroles du pape lors de sa dernière rencontre avec les cardinaux : « Il y a parmi vous le prochain Pape.» Puis avec humour, notre archevêque ajoute : « Il y a peut-être parmi nous, ce soir, un futur évêque ou archevêque ou pape de l’Église, on ne le sait pas. Mais je vous demande, chers amis, de continuer de prier pour nos séminaristes et de prier pour que le Seigneur appelle et qu’il y ait des jeunes qui continuent de répondre : me voici, oui je veux te suivre, Jésus. Je veux, comme toi, donner ma vie et servir. Continuons, chers amis, de porter cette intention si importante pour notre Église. »

Ensuite à la demande du célébrant, nous récitons ensemble la prière composée pour cette période d’attente et Mgr Lacroix nous invite à apporter cette prière et à la réciter chaque jour. Il remercie ensuite pour l’accueil si chaleureux de cette communauté chrétienne et nous dit sa joie d’avoir partagé cette célébration. Mais habité par l’importance primordiale pour l’Église du temps que nous vivons, il ne peut s’empêcher de nous rappeler encore les ultimes paroles publiques de notre bien-aimé pape Benoît XVI prononcées sur le balcon de sa résidence temporaire à Castel Gondolfo : Avançons ensemble avec le Seigneur pour le bien de l’Église et du monde. Mgr Lacroix enchaîne : En partant d’ici, soyons conscients, frères et sœurs que nous avançons ensemble dans la communion avec le Seigneur pour le bien de l’Église et pour le bien du monde. Demandons au Seigneur qu’il nous bénisse afin que nous puissions accomplir cette noble mission. »

La chorale entonne le chant de sortie : Honneur à ta mémoire. La procession défile et Mgr Lacroix avec son large sourire serre la main des paroissiens, paroissiennes qui se pressent pour le rencontrer.

Merci pour cette belle célébration ! Puisse le ciel entendre les prières pour notre pape émérite Benoît XVI et l’Esprit de Pentecôte souffler sur les cardinaux qui participeront au conclave !

À la défense de Mère Teresa

 

MèreTeresa

Vous avez été nombreux à nous partager votre profond malaise face à la médiatisation d’une étude de l’Université de Montréal sur Mère Teresa.

Hier, le dominicain Jean-Claude Breton, doyen de la Faculté de théologie et de science des religions de l’Université de Montréal a pris le temps de la commenter et aujourd’hui, Carl Langelier a écrit une remarquable lettre publiée dans La Presse du jour. Voici un extrait de La Sainte Crucifiée:

Dans la recherche du plus blanc que blanc, voilà qu’au Québec, on s’attaque à mère Teresa. C’est Nicolo Milioto qui doit être content de voir qu’on le laisse sur les lignes de côté au profit d’une usurpatrice de classe mondiale. Dans cette chasse aux sorcières maladive, voilà que des chercheurs montréalais accusent mère Teresa de n’être rien d’autre qu’une héroïne médiatique.

Selon eux, la petite madame ne mérite pas son titre de «sainte». Après avoir lu 287 ouvrages sur elle, Serge Larivée et Geneviève Chénard constatent que le Nobel de la paix acceptait l’argent des riches, des Duvalier entre autres. Sacrilège. Ils constatent qu’elle était contre l’avortement. Profanatrice. Pis encore, on frappe sur «sa manière pour le moins discutable de soigner les malades». Pourquoi ne l’a-t-on pas crucifiée? Je vous le demande.

Je ne suis pas un catho qui veut défendre l’église à tout prix devant l’indéfendable. Je ne pratique pas, je suis pro-choix. Je n’ai pas lu de livres sur elle. Mais j’ai connu la petite madame. J’ai travaillé à ses côtés dans des mouroirs et des orphelinats au coeur même d’une explosion nucléaire. Parce que Calcutta, ce n’est rien d’autre que les restes d’une explosion atomique dans laquelle 17 millions de personnes essaient de franchir l’âge de 40 ans.

Mère Teresa ne gérait pas d’hôpitaux, elle gérait des mouroirs. Des lieux qui permettent à des êtres humains de mourir ailleurs que sur un trottoir. Au lieu de subir l’indifférence et l’humiliation de milliers de personnes qui vous enjambent quotidiennement pendant que vous gémissez vos derniers souffles, elle offrait un lit, une couverture, voire un repas à ceux qui pouvaient encore manger. Elle offrait ce que tout être humain devrait avoir avant de mourir: du respect, de la dignité, du réconfort, de l’amour.

Pour lire le texte au complet sur Lapresse.ca.

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Un autre texte, celui-ci en anglais, publié en 1996 pour répondre au même type d’accusations.

 

 

 

À propos de la renonciation de Benoît XVI et de l’élection d’un nouveau pape

L’annonce faite le 11 février dernier par le pape Benoît XVI au sujet de sa renonciation à la charge d’Évêque de Rome et de successeur de Saint Pierre, est un fait inédit pour notre époque. Cette renonciation volontaire prendra effet le 28 février prochain à 20 h, heure locale du Vatican, soit 14 h pour notre fuseau horaire. Cet événement ne peut laisser personne indifférent. Dans ce contexte, il importe de proposer aux fidèles du Christ des moments et des moyens pour vivre ce passage.

La liturgie et la coutume prévoient certains actes à accomplir pendant la période qui précède le conclave, pendant le conclave et à la suite de l’élection d’un nouveau pape.

Avant la renonciation de Benoît XVI : 28 février 2013 à 14 h

  1. D’ici le 28 février à 14 h, nous poursuivons de nommer le pape Benoît dans la prière eucharistique à toutes les messes qui sont célébrées.
  2. En date du 11 février et jusqu’au jour de l’élection du nouveau pape, Mgr l’Archevêque demande d’inviter les fidèles à réciter la prière qu’il propose « Prière à l’intention de Benoit XVI et de son successeur ». On retrouve cette prière sur le site Internet https://ecdq.org/priere en version française, anglaise et espagnole. On pourra aussi ajouter cette intention :

Intention de prière pour le Successeur du Pape

Prions pour le prochain Successeur de Pierre. Qu’il soit un homme de la Parole, un pasteur et un évangélisateur qui saura guider l’Église sur le chemin de la mission. Que le Seigneur prépare son cœur pour qu’il soit toujours un bon et fidèle serviteur pour son Église. Seigneur nous te prions.

Depuis le jour de la renonciation de Benoît XVI jusqu’à l’élection du nouveau pape

  1. À partir de 14 h, le jeudi 28 février, et jusqu’au moment de la confirmation officielle de l’élection d’un nouveau pape, à toutes les messes célébrées soit sur semaine, soit le dimanche, le nom du Pape doit être omis durant la prière eucharistique. À la place, on insère le texte suivant : pour ceux qui la gouvernent (l’Église) pendant la vacance du Siège apostolique.

Ainsi, à la prière eucharistique II, on pourra dire :

Souviens-toi, Seigneur, de ton Église rassemblée à travers le monde. Fais-la grandir dans ta charité avec ceux qui la gouvernent pendant la vacance du Siège apostolique, notre évêque Gérald et tous ceux qui ont la charge de ton peuple.

  1. Dès la vacance du Siège apostolique, on peut célébrer la Messe pour l’élection d’un pape (MR – Messes pour intentions et circonstances diverses no 5), sauf les dimanches de Carême et aux jours des solennités.
  2. Dans un lieu de culte, il est préférable de retirer la photo du pape Benoît XVI, surtout si cette dernière se retrouve exposée à la vue de tous les fidèles.

Le jour de l’ouverture du conclave et pendant toute sa durée

  1. Selon les règles qui régissent la tenue d’un conclave, la date de l’ouverture du conclave est fixée par les cardinaux, après la prise d’effet de la renonciation du pape. Ainsi, le jour même de l’ouverture et pendant toute la durée du conclave, on peut célébrer la Messe pour l’élection d’un pape. La récitation des prières proposées par Mgr l’Archevêque est particulièrement indiquée dans ces moments de la tenue du conclave.
  2. Les dimanches de Carême et les jours de solennités, on célébrera la messe du jour selon l’Ordo, et on y intégrera à la prière universelle et après la communion les prières proposées par Mgr l’Archevêque.

(Cf. Paragraphe no 2 et site Internet https://ecdq.org/priere)

Au moment de l’élection

  1. À partir du moment où l’élection du nouveau pape est confirmée, on doit utiliser le nom du nouveau Souverain Pontife à toutes les messes comme nous le faisons à l’ordinaire.
  2. On soulignera l’élection du nouveau pape par une volée de cloches à l’Angelus du midi ou du soir qui suivra l’annonce officielle.

 

Jean Tailleur, ch.t., v.é.
Chancelier

Louis-André Naud, prêtre
Responsable de la liturgie

Télécharger le Communiqué officiel à propos du conclave

Invitation spéciale : messes pour le pape Benoît XVI le jeudi 28 février

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Le jeudi 28 février 2013 à 20h (heure de Rome), le pape Benoît XVI renoncera à sa charge pastorale au service de l’Église universelle. Pour souligner cet événement historique, l’archevêque de Québec Gérald C. Lacroix convie la population à deux célébrations eucharistiques d’action de grâce pour le ministère que le pape Benoît XVI a exercé pendant presque 8 ans, et pour confier au Seigneur cette nouvelle étape de sa vie. Un temps où tous et toutes seront également invités à prier l’Esprit-Saint afin qu’il éclaire les Pères Cardinaux qui ont la responsabilité d’élire le Successeur de Pierre.

  • À Québec : à 19 h 30 en l’église Saint-Jérôme située au 6350, 3e Avenue Est à Québec, présidée par Mgr Gérald C. Lacroix, archevêque de Québec.
  • À Lévis : à 19 h 30 en l’église Saint-Joseph de la paroisse Saint-Joseph-de-Lévis située au 291, rue Saint-Joseph à Lévis, présidée par Mgr Gaétan Proulx, évêque auxiliaire; concélébré par Mgr Denis Grondin, évêque auxiliaire.

La célébration présidée par Mgr Gérald C. Lacroix à Québec sera diffusée en direct et en différé sur la webtélé ECDQ.tv.

Voir les activités sur notre page Facebook : https://www.facebook.com/ecdq.org/events.

RIP Père Pierre-Marie Delflieux, fondateur des Fraternités monastiques de Jérusalem

PMD RIP

Nous venons de recevoir cette information:

À tous les proches et amis des Fraternités Monastiques de Jérusalem

Nous vous annonçons le décès du Père Pierre-Marie DELFIEUX,
Fondateur des Fraternités Monastiques de Jérusalem,

survenu ce mercredi 21 février 2013, à l’âge de 78 ans.

Frère Pierre-Marie s’est éteint dans notre maison de Magdala des suites d’une longue maladie.

La messe d’obsèques aura lieu à la Cathédrale Notre-Dame de Paris le mercredi 27 février à 10h.
Elle sera présidée par le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris.

L’Eucharistie au Sanctuaire du Saint Sacrement de Montréal sera célébrée à son intention ce dimanche 24 février 2013 à 11heures.
Nous serons heureux de prier avec vous.

Les frères et sœurs des fraternités de Montréal seront en France du lundi 25 février au jeudi 28 février inclus.
De ce fait, il n’y aura pas de célébrations au Sanctuaire de mardi à jeudi inclus.

Nous vous serions reconnaissants de partager cette nouvelle avec tous ceux qui ont pu connaître fr. Pierre-Marie.

Avec vous nous rendons grâce à Dieu pour la fécondité de la vie de f. Pierre-Marie et nous le confions à la miséricorde de Dieu :
que le Seigneur l’accueille en son éternité.

Pour nous, notre cité se trouve dans les cieux, d’où nous attendons ardemment,
comme sauveur, le Seigneur Jésus Christ, qui transfigurera notre corps de misère
pour le conformer à son corps de gloire, avec cette force qu’il a
de pouvoir même se soumettre toutes choses
.
Phi. 3,20-21

Les frères et sœurs de Montréal

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Nos prière vous accompagnent.

Pour plus détails sur l’oeuvre de ce géant de la spiritualité chrétienne: site international FMJ, site de Montréal.

Aussi, un magnifique documentaire signé KTO:

À voir: point de presse de médecins contre l’euthanasie au Québec

Vous avez peut-être vu dans les pages du Soleil cette publicité mardi dernier (3/5 de la page 19)?

Capture 19fevLe même jour, des médecins québécois ont rencontré les médias à Montréal pour lancer une vaste mobilisation contre une ouverture à l’euthanasie au Québec (communiqué).

Un point de presse exceptionnel (vraiment) qui mérite votre attention (deux vidéos youtube). Partagez-les autour de vous et n’oublier pas de signer leur manifeste et de suivre leur page Twitter (pour une revue de presse intéressante) et Facebook. Espérons que nous serons nombreux à appuyer à ces médecins qui osent dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas.

Partie 1

Partie 2 (La période de questions)

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P.S. Si le sujet vous intéresse, il y a une conférence sur la question ce jeudi 21 février à 19h30 au Musée de la civilisation.

 

 

 

Chroniques d’un religieux : Prière et action

Photo article 3 blogue ECDQSaint François d’Assise, le fondateur de ma communauté, a une belle parole sur la mission : « Annoncez l’Évangile, et s’il le faut, employez des paroles. » Et j’ai déjà lu quelque part, je ne me souviens pas bien où, que : « Si ceux qui font beaucoup d’apostolat, ne prenait, ne fut-ce, qu’une heure de leur temps pour prier, ils porteraient beaucoup plus de fruits. »

À quoi bon se dépenser des heures et des heures dans l’action, si c’est nous-mêmes que nous annonçons? N’est-ce pas plutôt Jésus Christ qu’il faut annoncer? Plusieurs mystiques et plusieurs saints et saintes faisaient une si forte impression et donnaient un tel témoignage, que juste en les voyant, les gens en étaient bouleversés. Je pense par exemple à, près de nous, la bienheureuse Mère Teresa, au bienheureux Jean-Paul II et il y a ici une multitude de témoins que l’on pourrait nommer : Saint François d’Assise, Marthe Robin, le curé d’Ars, etc…

Il y a une chose que j’apprécie beaucoup dans ma communauté et que l’on retrouve dans beaucoup de communautés religieuses : c’est que nous menons une vie semi-contemplative et semi-active. Toutes les vocations sont importantes et nécessaires dans l’Église. Mais je trouve particulièrement riche qu’il y ait de ces vocations, dont une part importante est consacrée à la prière et une part importante à l’action. Ainsi, au lieu de s’opposer, la prière nourrit l’action et l’action nourrit la prière. C’est comme si le religieux ou la religieuse qui mène une vie semi-contemplative et semi-active, exerce tour à tour le rôle de Marthe et le rôle de Marie, sans les opposer (voir Luc 10, 38-42)

Renonciation papale: quelques liens médias

Blogue BXVI

Depuis l’annonce de la renonciation du pape Benoît XVI lundi le 11 février (vidéo ici), la couverture média est continue.

Vous avez peut-être manqué quelques-unes de nos interventions diocésaines?

Les voici:

Lundi 11 février

Entrevue de Mgr Lacroix à Première Heure, SRC

Point de presse de notre archevêque Gérald C. Lacroix

Reportages TVA, Radio-Canada, Journal de Québec, Le Soleil, Le Devoir, Québec Hebdo (échantillon)

RDI 2460: (à 20m30s) Brève intervention de Mgr Lacroix suivie d’une entrevue avec Madame Anne Leahy, ancienne ambassadrice du Canada près le Saint-Siège

Entrevue de Jasmin Lemieux-Lefebvre au Show du matin de Radio X (dès 2m50s)
Note: conversation pour un public jeune.

Mardi 12 février

Entrevue de Jasmin Lemieux-Lefebvre à Bouchard en parle du FM 93
Extrait 1, extrait 2