C’est le 8 décembre, fête de l’Immaculée Conception et 50e anniversaire de la clôture du concile Vatican II, que le pape François a inauguré à Rome le Jubilé de la Miséricorde en ouvrant la Porte Sainte de la Basilique Saint-Pierre. On peut revivre l’événement sur la chaîne YouTube de KTO :
Un point de presse sur le Jubilé de la Miséricorde avec comme porte-parole le cardinal Gérald Cyprien Lacroix, archevêque de Québec, et Mgr Denis Bélanger, curé de Notre-Dame de Québec a eu lieu ce mardi 8 décembre (pour le revoir http://livestream.com/ecdq/pointdepressejubile). Le soir même à Notre-Dame de Québec, le cardinal Gérald Cyprien Lacroix a célébré notre messe patronale diocésaine de l’Immaculée Conception et a descellé la Porte Sainte (pour revoir la liturgie http://livestream.com/ecdq/immaculeeconception2015)
Pour ce qui est de l’ouverture officielle de la Porte Sainte de Notre-Dame de Québec, elle s’est déroulé le samedi 12 décembre (pour revoir la liturgie http://livestream.com/ecdq/reouvertureportesainte)
Son horaire d’ouverture est:
Lundi au vendredi: 8h45 à 15h45 Samedi au dimanche: 8h45 à 16h45
Cinq autres Portes de la Miséricorde sont maintenant ouvertes au Diocèse de Québec
Pour bien comprendre ce Jubilé de la Miséricorde, nous vous invitons à regarder la vidéo préparée par notre webtélé ECDQ.tv
PRIÈRE du Jubilé de la Miséricorde
Dieu notre Père,
nous te louons et nous t’adorons.
Tu as envoyé ton Fils, Jésus,
pour nous révéler ton amour miséricordieux.
Tu nous donnes ton Esprit Saint
pour que nos cœurs battent au rythme de l’Évangile.
Fais de nous une Église miséricordieuse et compatissante.
Élimine en nous toute forme de mépris, de préjugé,
de violence et de discrimination.
Ouvre nos yeux et tends nos mains vers nos frères et sœurs.
Tu nous appelles à la miséricorde,
donne-nous d’aller jusqu’au bout de l’amour et du pardon.
Répands sur nous les grâces de ce Jubilé de la Miséricorde.
Ainsi, nous pourrons bâtir un monde de justice et de paix,
source de joie et de sérénité.
Nous te le demandons par Marie, Mère de la Miséricorde
et par Jésus, le Christ, notre Seigneur.
Amen.
Nihil obstat : Jean Tailleur, prêtre, chancelier, 8 décembre 2015 Imprimatur : † Gérald C. Card. Lacroix, archevêque de Québec, 8 décembre 2015
Alors que les chrétiens et chrétiennes du monde entier se préparent à accueillir Jésus à Noël par la prière et des initiatives de solidarité, nous sommes appelés partout au pays à accueillir des personnes réfugiées du Moyen-Orient, de Syrie.
Quel accueil leur réserverons-nous?
Le mois de décembre sera aussi celui du lancement d’une Année sainte désirée par le pape François, un jubilé pour nous inviter à accueillir la miséricorde de Dieu dans nos vies et la partager par des gestes concrets.
Voici un survol de diverses ressources pour nous préparer à « accueillir » tout au long du mois de décembre 2015.
Accueil des réfugiés
À Québec, quelques dizaines de familles réfugiées de Syrie arriveront chez nous en décembre. Au Canada, ce seront plusieurs milliers. Des parrainages privés et des parrainages de l’État pour des hommes, des femmes et des enfants qui vivent entassés dans des camps depuis déjà trop longtemps. Nous leur souhaitons bienvenue!
En communion avec les évêques catholiques du Canada, nous avons lancé en septembre dernier une mobilisation sous le thème « Prions et agissons ». Ses six pistes d’action demeurent toujours très d’actualité : nous vous invitons à les redécouvrir ici. Chapeau encore une fois au comité d’accueil des réfugiés de la paroisse St-Louis-St-Yves que l’on retrouve maintenant régulièrement dans les médias (exemples ici, ici et sur notre webtélé). Nous vous rappelons que nous devons continuer à soutenir les organismes qui aident les chrétiens et chrétiennes d’Irak et de Syrie à demeurer dans leur pays de façon sécuritaire. Merci à CNEWA (Association catholique d’aide à l’Orient), à l’Aide à l’Église en détresse et à Développement et Paix pour leurs initiatives en ce sens.
En octobre, une très belle lettre pastorale de la Conférence des évêques catholiques du Canada intitulée « J’étais un étranger, et vous m’avez accueilli » a été produite. Un document PDF de 12 pages que nous vous invitons à lire et partager (pour le contexte de sa présentation ou l’obtenir en version imprimée, c’est ici).
Accueil de Jésus pour Noël
Le dimanche 29 novembre marque le commencement d’une nouvelle année liturgique et de la saison de l’Avent. Quatre semaines pour nous permettre de se préparer à une fête extraordinaire : Dieu s’est incarné en un tout petit enfant pour nous sauver!
La Conférence des évêques de France a préparé un magnifique site Web intitulé noël.catholique.fr. Vous y trouverez une foule de ressources pour se préparer à la fête de la Nativité, dont des réponses simples à de multiples questions sur Noël dont :
Noël n’est-il qu’un joli conte?
Jésus est-il né le 25 décembre?
Pourquoi le Père Noël ressemble-t-il tant à Saint Nicolas?
Au sein de notre diocèse, plusieurs activités vous sont offertes. Certaines s’ajouteront sur notre page activités (ne manquez pas les Vêpres de l’Avent à la cathédrale!), mais la plupart vous sont proposés dans nos paroisses partout sur notre territoire. Allez voir leur site Web ou leur babillard pour découvrir leurs activités de l’Avent et bien sûr l’horaire de leurs messes de Noël!
Nous vous invitons aussi à suivre sur notre webtélé ECDQ.tv les réflexions du père John Cannon, prédicateur et accompagnateur spirituel. Enregistré à l’Oratoire Saint-Joseph de Québec (aussi lieu de tournage du Jour du Seigneur diffusée à ICI Radio-Canada), une nouvelle capsule vidéo sera ajoutée chaque semaine.
Pour une retraite en ligne, nous vous suggérons celle des Dominicains (qui célèbrent leur 800e anniversaire cette année) : L’Avent dans la ville. Leur vidéo de présentation est des plus originales pour l’édition 2015 :
En ce qui a trait de la trame musicale de votre préparation à Noël, nous vous suggérons une nouveauté créée à Québec. François Couture et l’abbé Denis Veilleux se sont associés à La Maîtrise des petits chanteurs de Québec et au Quatuor Boréal pour concevoir NOËL – Stella Luminosa. Un bijou à découvrir sur iTunes ou via la boutique de Radio Galilée.
Accueil de la miséricorde divine
Le pape François lancera en décembre une Année sainte de la miséricorde. Un jubilé où nous serons tous et toutes appelés à accueillir et témoigner d’un Amour miséricordieux que seul Dieu peut nous offrir. Il commencera le 8 décembre 2015, en la solennité de l’Immaculée Conception, par l’ouverture de la Porte sainte de la basilique Saint-Pierre, et s’achèvera le 20 novembre 2016, en la fête du Christ, Roi de l’univers.
L’année 1300 est celle du premier jubilé de l’histoire de l’Église, qui reprenait une tradition ancienne. Ce jubilé fut proclamé par le pape Boniface VIII. Il offrait «la rémission très complète» de leurs péchés aux personnes qui venaient en pèlerinage à Rome, et ils furent nombreux. L’Église décida ensuite de fixer un jubilé ordinaire tous les 25 ans, pour fêter la naissance du Christ et permettre à chaque génération de vivre au moins une Année sainte. Le plus récent de ces jubilés est celui de l’an 2000. L’Année sainte est une année de rémission, d’indulgence, et aussi de réconciliation, de conversion et de pénitence sacramentelle. Elle est aussi une année de solidarité, d’espérance, de justice et d’engagement au service de Dieu et des frères et sœurs humains.
Plusieurs activités auront lieu tout au long de l’année à Rome avec le pape François, mais chaque diocèse à travers le monde est invité à développer une programmation locale. La nôtre sera annoncée prochainement.
L’Année sainte de la miséricorde sera lancée à Québec le 8 décembre, solennité de l’Immaculée Conception et notre fête patronale diocésaine, à 19h30 en la Basilique-cathédrale Notre-Dame de Québec. Notre archevêque, le cardinal Gérald Cyprien Lacroix, présidera une célébration eucharistique en présence de représentants de toute notre grande famille diocésaine. Cette liturgie sera présentée en direct sur notre webtélé diocésaine : www.ecdq.tv et Radio-Galilée.
Le samedi 12 décembre à 16 h, ce sera l’ouverture officielle de la Porte Sainte de Notre-Dame de Québec, accessible aux pèlerins pour la durée de ce jubilé. Toute la population est conviée à cette liturgie qui sera elle aussi présentée en direct sur www.ecdq.tv, Radio-Galilée et aussi Télévision Sel + Lumière.
Quelque 192 chefs d’État et quelque 40 000 délégués et observateurs y sont attendus.
Les objectifs de cette conférence sont ambitieux :
conclure un accord global et contraignant de l’ensemble des pays de la planète pour stabiliser l’augmentation du réchauffement à 2o d’ici 2100. Les efforts annoncés jusqu’ici par les pays sont encore insuffisants.
trouver 100 milliards de $ auprès des pays industrialisés pour aider les pays en développement à réduire leurs propres émissions et à contrer les effets dévastateurs des changements climatiques (par ex : la montée des eaux et les migrations massives qu’elle engendrera)
Cette « conférence de la dernière chance» au dire même de son président, fait suite à une multitude d’études, de réunions d’experts, de pétitions, de sommets et de déclarations d’autorités morales et religieuses. Mais pourquoi une telle effervescence? Une telle mobilisation? Une telle urgence? Que faut-il croire? Que faut-il faire?
L’encyclique Laudato si’ publiée récemment par le pape François sur la sauvegarde de la maison commune apporte des réponses à ces questions. Il serait trop long d’en faire ici une présentation complète, mais disons simplement ceci :
cette encyclique a été reçue très positivement partout et dans tous les milieux
elle interpelle «chaque personne qui habite cette planète», croyants de toutes confessions religieuses et non croyants.
sa présentation de l’état actuel de la maison commune est complète et bien documentée
son analyse des causes de la dégradation de l’environnement est dérangeante notamment lorsqu’elle traite de la racine humaine de cette dégradation
les orientations et les pistes d’actions sont concrètes, novatrices et mobilisatrices
Soulignons aussi que le pape y fait des appels pressants que nous ne pouvons pas ignorer. Appel à une conversion individuelle, appel à un nouveau dialogue des religions avec l’économie et la science, appel aux politiciens de qui il attend des décisions courageuses et des accords contraignants axés sur la recherche du bien commun.
Vous êtes donc invités à lire cette encyclique (en ligne ou en vous la procurant en librairie) et à vous l’approprier. Déjà de belles initiatives ont été prises dans notre Diocèse comme celle de Développement et Paix. Bien d’autres occasions vous seront offertes. Soyez aux aguets.
Vous êtes également invités à la diffuser dans vos milieux respectifs. Auprès des jeunes en particulier, qui devront vivre avec les conséquences du réchauffement climatique et qui ont tant soif de sagesse et de sens. Quel beau cadeau de Noël vous leur feriez!
Vous êtes invités enfin à vous mettre en chemin avec François et à investir la place publique pour faire connaître la contribution que notre spiritualité chrétienne peut apporter dans l’effort collectif pour sauvegarder la terre, notre maison commune.
Le 29 novembre, près d’un million d’hommes, de femmes et d’enfants participeront à la « Marche mondiale pour le climat », qui aura des manifestations que se dérouleront à Ottawa, Londres, Berlin, Madrid, , Bogotá, Johannesburg, , Kampala, Rome, San Paolo, Sydney, Séoul, Tokyo et dans 3 000 autres villes. Il s’agira d’un véritable exercice de “citoyenneté écologique mondiale”. Nous vous invitons à y participer si vous le pouvez. Les 50 000 représentants – 25 000 délégués officiels et 25 000 participants à divers titres qui se réuniront à la COP21, ont besoin d’entendre le message de l’encyclique Laudato si’ et la voix du peuple de Dieu.
Nous remercions Lise Gauvreau, Lucie Bergeron, Michel Paradis et Michel Côté pour leur collaboration à la rédaction de cet article.
Changements climatiques : quels enjeux pour la COP 21 ? Vidéo de la Fondation Nicolas Huot
Colloque des Églises vertes à Québec, vidéo de notre webtélé ECDQ.tv (avril 2105) pour entendre, entre autres, notre archevêque Gérald aborder la question.
Conférence de presse pour le lancement de Laudato si’ à Québec (juin 2015)
J’ai vu en cette semaine de la justice réparatrice le film Spotlight : Édition spéciale. Beaucoup d’émotions pour moi lors du visionnement, mais aussi un sentiment de nécessité de prendre le clavier pour vous partager quelques observations sur ce film qui ne laissera personne indifférent.
(3) É.-U. 2015. Drame historique de Tom McCarthy avec Mark Ruffalo, Michael Keaton, Rachel McAdams. En 2001, une équipe de journalistes du Boston Globe révèle au grand jour les manoeuvres de l’archidiocèse de la ville pour protéger des dizaines de prêtres pédophiles. Hommage senti au journalisme d’enquête. Charge mesurée contre l’Église en tant qu’institution politique. Dialogues abondants et vrais. Mise en scène fébrile et expressive. Distribution impeccable. (sortie en salle: 20 novembre 2015)
Un film de grande qualité, mais très dur pour l’Église catholique. Je vous invite personnellement à le regarder, car je partage l’avis de la critique de film américaine Helena Burns (une religieuse) qui écrit dans un texte (excellent, à lire ici) sur Spotlight :
« Pourquoi voir ce film? Pour, en premier lieu, honorer les victimes, et deuxièmement pour comprendre comment la corruption – quel que soit sa forme – fonctionne, pour être vigilant et s’y opposer. PLUS JAMAIS. »
Le film démontre bien, comme le dit l’un des protagonistes du film, que si cela prend « un village pour élever un enfant », cela prend aussi « un village pour en abuser un. » Le système juridique, policier et médiatique de l’époque est donc aussi pointé du doigt. Reste que pour les catholiques qui ont pris leurs distances de l’Église et les personnes qui ne partagent pas notre foi, c’est une œuvre qui ne donnera pas le goût de reprendre contact ou de créer des ponts avec notre communauté. Ils ont des questions légitimes (tout comme ceux et celles qui participent activement à la vie de l’Église), d’où l’importance de proposer des ressources (au bas de cet article) pour bien saisir que cette œuvre témoigne d’une époque révolue. De telles manœuvres au sein de l’Église sont heureusement condamnées avec fermeté.
Fait important à noter, ce film ne contient aucune scène d’abus sur des mineurs, seuls de brèves descriptions des gestes racontés par les victimes. Il faut saluer l’approche du réalisateur qui a choisi de se tenir loin de toute approche sensationnaliste. Un film essentiellement sur le travail de longue haleine d’un groupe de journalistes qui sera reconnu éventuellement par un Prix Pulitzer. Le film est classé « Visa général » (?) au Québec, 14 ans et + en Ontario et R / 17 ans et + aux États-Unis. La recommandation américaine me semble la plus appropriée.
Pour ceux et celles qui ont vu le film
Vous venez de voir le film. Vous avez la nausée, avec raison. Le film du réalisateur Tom McCarthy explore l’un des épisodes les plus tristes de l’histoire récente de l’Église catholique.
Le film est tiré de faits vécus particulièrement pénibles à entendre pour un cinéphile catholique. J’ai peine à imaginer ce que le visionnement doit provoquer comme sentiments pour les personnes ayant été victimes de prêtres (et de toutes celles ayant été abusées par leur parents, figures d’autorité, etc.). L’Église catholique fait de son mieux pour les accueillir et les écouter, mais force est de constater que pour plusieurs d’entre elles, le ressentiment envers l’institution demeure.
L’Église catholique en fera-t-elle jamais assez pour racheter les horreurs commises par certains de ses membres? Je ne sais pas si c’est humainement possible. Chaque geste compte et l’Église catholique canadienne est l’une des premières au monde à avoir développé une série de mesures afin que de tels gestes ne se répètent plus jamais.
Revenons au film, dont plusieurs parties méritent réflexion.
Un portrait glacial de l’Église
Y a-t-il un représentant officiel de l’Église le moindrement sympathique dans ce film? Vous n’en trouverez pas. Ce n’est évidemment pas mon expérience d’Église. Est-ce la vôtre? Les évêques, prêtres, diacres, membres de vie consacrée et personnes laïques que je côtoie sont animés par le désir d’être des témoins cohérents de l’amour de Jésus Christ.
La principale figure de l’Église au sein du film est celle du cardinal Bernard Law, l’archevêque de Boston de l’époque qui aurait participé au camouflage des abus. Les tribunaux américains ne porteront jamais d’accusations contre sa personne. Il plaidera qu’il avait toujours agi de bonne foi, laissant la gestion active à des subalternes. Dans une déclaration peu après sa démission à la fin 2002, il dira : To all those who suffered from my shortcomings and my mistakes, I once again apologize and I beg for their forgiveness (À tous ceux qui ont souffert de mes erreurs, je m’excuse de nouveau et je leur supplie de me pardonner). Texte complet de la déclaration sur le site du Boston Globe.
L’annonce, à la fin du film, que le cardinal Law fut nommé archiprêtre de la basilique Sainte-Marie-Majeure de Rome (jusqu’en 2011) a fait rire jaune les journalistes lors de la première du film au festival de Venise en septembre dernier. Comme beaucoup de catholiques, je partage l’opinion que ce n’était pas le choix le plus judicieux dans les circonstances.
Célibat consacré : le portrait erroné de Richard Sipe
Dans une conversation téléphonique avec l’équipe de Spotlight, le psychothérapeute Richard Sipe, un ancien prêtre très médiatisé aux États-Unis, affirme que seulement 50% du clergé vit le célibat et 6% de tous les prêtres sont des abuseurs de mineurs. Depuis maintenant 20 ans que M. Sipe lance ces affirmations sur la place publique.
Rappelons d’entrée de jeu que ces statistiques proviennent d’extrapolations basées sur des observations de M. Sipe. La vérité est qu’il est périlleux d’avancer de telles statistiques qui n’existent tout simplement pas au Canada. L’immense majorité des prêtres vivent le célibat consacrée comme une forme de don inconditionnel et libre à Dieu. Si un prêtre a besoin de soutien, il sera accompagné. S’il ne peut respecter son vœu de célibat, il ne sera jamais laissé dans son ministère.
Pour ce qui est du 6% d’abuseurs, la Conférence des évêques américains a demandé au John Jay College en 2011 une grande étude qui citait que de 1950 à 2002, environ 4% des prêtres actifs qui exerçaient un ministère aux États-Unis ont été accusés pour des abus sur des mineurs. C’est énorme, mais l’épicentre des cas remontent aux années 1968 à 1982. Dans le diocèse de Québec, nous pouvons dire qu’il n’y a aucun prêtre abuseur en ministère. Tolérance zéro. Nous sommes fiers d’offrir un milieu sécuritaire au sein de chacune de nos paroisses.
Tous les membres de l’équipe de journalistes de l’unité Spotlight ont reçu une éducation catholique à l’enfance, mais ont décroché de la pratique avec les années. Un échange du film entre les reporters Michael Rezendes (Mark Ruffalo) et Sarah Pfeiffer (Rachel McAdam) est particulièrement troublant, alors que le journaliste exprime qu’il espérait reprendre un jour contact avec l’Église, mais devant l’ampleur du scandale, cela lui apparait maintenant impossible. La situation est d’autant plus vraie pour les victimes. Combien de personnes ont perdu la foi à cause de cette tragédie? C’est sans compter bien sûr tous les catholiques qui ont décroché de la pratique en bonne partie parce qu’ils ne voyaient plus en l’Église la porteuse du flambeau que nous a laissé Jésus Christ. Depuis plus de 2 000 ans, la profonde humanité de l’Église a fait que, trop souvent, certains de ses membres ont pu se comporter de façon non-évangélique. Pourquoi est-elle toujours debout? Jésus a promis de ne jamais abandonner son Église et le témoignage de sainteté de ses disciples aujourd’hui, reconnus ou non, nous rappelle sa mission. L’annonce du Christ en paroles et par des gestes de charité attire encore des centaines de millions de personnes à travers le monde parce qu’elle prend sa source dans l’Amour divin. C’est pourquoi j’aime cette Église, dans ses forces et ses faiblesses, en œuvrant humblement avec ma famille diocésaine de façon à ce nous puissions toujours être plus cohérents avec l’idéal chrétien que nous partageons.
Des ressources en français pour approfondir la question des abus sexuels au sein de l’Église catholique
Notre protocole diocésain en cas d’allégation d’inconduite, d’agression sexuelle commises par des membres du clergé ou des personnes mandatées en pastorale
Voici son introduction : Les agressions et les abus sexuels sont des actes intolérables et inacceptables. Lorsque commis par des membres du clergé ou des laïcs engagés au sein de l’Église, ces actes ont un impact important sur toute la communauté ecclésiale de même que sur la société civile. De telles situations, lorsqu’elles se produisent, doivent entraîner des réponses empreintes de compassion tant envers les victimes alléguées qu’envers les personnes visées par des accusations. En ce qui la concerne, l’Église catholique de Québec intervient par l’entremise d’un délégué de l’évêque, d’un Comité conseil et d’un Protocole diocésain. Ces moyens ont pour but de permettre d’agir rapidement et efficacement dans l’appréciation des situations d’allégation d’inconduite ou d’agression sexuelle mettant en cause un membre du clergé (diacre, prêtre, évêque) ou une personne mandatée en pastorale, dans le respect de chacune des personnes concernées.
Ressources de la Conférence des évêques catholiques du Canada
Prise de parole du +Paul-André Durocher, (archevêque de Gatineau et président de la Conférence des évêques catholiques du Canada à l’époque de l’enregistrement), lors de l’émission Enquête du 2 novembre 2015 https://www.youtube.com/watch?v=qaotPvT_S1Q
Déclaration du Jury Signis (Association catholique mondiale pour la communication) lors de la première du film au Festival de Venise http://www.signis.net/spip.php?article7046
Dans une lettre pastorale pour souligner le 10e anniversaire des révélations dans le Boston Globe, le nouvel archevêque de Boston, le Cardinal Sean O’Malley avait tenu à remercier le travail des médias (partie 6 de ce texte dont je vous recommande la lecture). Oui, merci aux journalistes!
Québec, le 14 novembre 2015 – Une messe à l’intention des victimes des attentats de Paris sera célébrée ce dimanche 15 novembre à 10h à l’église des Saints-Martyrs-Canadiens (955, avenue De Bienville, Québec). Cette messe devait marquer le 65e anniversaire de la tragédie de l’Obiou en France et la fête de la dédicace de l’église. La mémoire des victimes des actes terroristes à Paris et la communion spirituelle avec nos frères et sœurs de France fera maintenant aussi partie de cette liturgie. Toutes les personnes voulant se recueillir et prier sont les bienvenues. L’Église catholique de Québec invite toutes les paroisses de son territoire à prier également pour ces intentions dimanche.
L’abbé Pierre Gingras, curé de la paroisse Saint-Jean-Baptiste, sera accompagné lors de la célébration eucharistique par le vicaire général du Diocèse de Québec, l’abbé Marc Pelchat. Le cardinal Gérald Cyprien Lacroix, archevêque de Québec, participe au Congrès international de Mess’AJE (catéchèses bibliques) à Lille, en France. Il a partagé ce matin au cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, le message suivant via twitter: »Paris a été frappé en plein coeur hier, mais nous l’entendons battre plus fort que jamais aujourd’hui. En communion de prières. »
Au sujet la tragédie de l’Obiou
Le 13 novembre marquait le 65e anniversaire de la tragédie de l’Obiou. En 1950, 58 pèlerins et membres d’équipage perdaient la vie lorsque leur avion, de retour de Rome pour un pèlerinage de l’Année sainte, percutait le flanc du mont Obiou dans les Alpes françaises. C’est l’église des Saints-Martyrs-Canadiens qui accueille dorénavant la plaque commémorative immortalisant le nom des 58 victimes, plaque dévoilée à l’église Saint-Jean-Baptiste lors du 60eanniversaire de la tragédie. Quelques familles des victimes ont confirmé leur présence dimanche.
Ce 13 novembre marque le 65e anniversaire de la tragédie de l’Obiou. En 1950, 58 pèlerins et membres d’équipage perdaient la vie lorsque leur avion, de retour de Rome pour un pèlerinage de l’Année sainte, percutait le flanc du mont Obiou dans les Alpes françaises. Tous ceux et celles qui voudront honorer leur mémoire pourront le faire lors de la messe célébrée le dimanche 15 novembre à 10 h à l’église des Saints-Martyrs-Canadiens (955, avenue De Bienville, Québec). C’est ce lieu de culte qui accueille dorénavant la plaque commémorative immortalisant le nom des 58 victimes, plaque dévoilée à l’église Saint-Jean-Baptiste lors du 60e anniversaire de la tragédie. Toutes les personnes ayant été marquées par cet événement historique sont les bienvenues. Quelques familles des victimes ont confirmé leur présence, accompagnons-les de nos prières.
Nous vous invitons à célébrer ce dimanche 11 octobre, 11h, à l’église Saint-Fidèle ou en webdiffusion en direct.
Voici le communiqué de nos amis capucins (source):
Les Frères mineurs Capucins (Province de l’Est du Canada) célèbrent cette année le 125e anniversaire de leur arrivée au pays.
En 1890, quelques religieux capucins en provenance de Toulouse (France) se présentent aux évêchés de Montréal, Québec et Ottawa pour demander l’autorisation d’y établir une fraternité car en France le gouvernement rendait de plus en plus difficile d’y voir fleurir l’œuvre de la communauté. C’est Mgr Duhamel, évêque d’Ottawa, qui les accueille à la condition qu’ils acceptent d’y fonder une paroisse. C’est ainsi que naquit la paroisse Saint-François-d’Assise en 1891. Une fraternité et une modeste première église furent construites rapidement. Au cours des années, plusieurs autres fondations se sont ajoutées principalement au Québec mais aussi en Ontario et au Nouveau-Brunswick.
En 2015, la province des Capucins de l’Est du Canada compte 68 religieux. De ce nombre, six frères du Kerala (Inde) et quatre de Madagascar ont accepté de venir vivre et travailler avec les frères d’ici avec lesquels ils partagent l’animation de la Province religieuse. Aujourd’hui, les Capucins assurent l’animation de paroisses et de sanctuaires à Ottawa, Québec, Montréal et Lac-Bouchette ainsi que dans les diocèses de Rimouski et Valleyfield. D’autres religieux sont engagés dans des apostolats variés entre autres dans le milieu communautaire.
Dans le cadre des célébrations de cet anniversaire, nous aimerions faire connaître les activités suivantes auxquelles toute la population est invitée :
Montréal, dimanche le 27 septembre à 10h30 : messe d’action de grâce à l’occasion de la fête de saint Padre Pio au sanctuaire du Sacré-Cœur (3650 Boul. de la Rousselière, Pointe-aux-Trembles) ;
—Québec, dimanche le 4 octobre à 10h00 : enregistrement de l’émission Le Jour du Seigneur à l’Oratoire Saint-Joseph de Québec ;
Québec, dimanche le 11 octobre 11h00 : messe d’action de grâce à l’église Saint-Fidèle, (1260, 4e avenue).
— Exposition de 30 bannières retraçant l’histoire et la vie actuelle de notre province
– Du 30 septembre au 4 octobre à l’église Saint-Fidèle de Québec.
Ce 13 novembre marque le 65e anniversaire de la tragédie de l’Obiou. En 1950, 58 pèlerins et membres d’équipage perdaient la vie lorsque leur avion, de retour de Rome pour un pèlerinage de l’Année sainte, percutait le flanc du mont Obiou dans les Alpes françaises. Tous ceux et celles qui voudront honorer leur mémoire pourront le faire lors de la messe célébrée le dimanche 15 novembre à 10 h à l’église des Saints-Martyrs-Canadiens (955, avenue De Bienville, Québec). C’est ce lieu de culte qui accueille dorénavant la plaque commémorative immortalisant le nom des 58 victimes, plaque dévoilée à l’église Saint-Jean-Baptiste lors du 60e anniversaire de la tragédie. Toutes les personnes ayant été marquées par cet événement historique sont les bienvenues. Quelques familles des victimes ont confirmé leur présence, accompagnons-les de nos prières.
Pour conclure le Synode sur la famille le 25 octobre dernier, voici le message que nous a adressé notre archevêque, le cardinal Gérald Cyprien Lacroix.
Un rapport final sous le signe du discernement et de la tendresse
Le Synode des évêques s’achève dans un climat d’espoir. Les participants repartent avec le sentiment du devoir accompli, malgré la délicatesse et la complexité de la tâche qui leur avait été demandée.
La commission chargée du rapport final est parvenue à élaborer un texte susceptible de satisfaire la majorité des pères du Synode. L’ensemble des 94 articles a été adopté le 24 octobre en fin d’après-midi avec la majorité qualifiée requise.
265 pères synodaux ont pris part au vote qui s’est déroulé à bulletin secret.
Le document est fidèle à la doctrine, mais bienveillant à l’égard de toutes les familles sans exclusion et se situe pleinement dans l’esprit du pontificat du pape François.