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Ils ont dit « oui » !

Le Seigneur appelle encore!

Cet automne 2021, des hommes, des femmes et des couples ont répondu avec joie.

Merci pour leur engagement! Qu’un bonheur profond les comble dans la nouvelle étape de leur mission. 

Appel à servir l’Église comme agent et agente de pastorale

L’agent de pastorale est une personne, femme ou homme, qui travaille comme professionnelle de la pastorale sur le territoire d’un diocèse. Cette personne est reconnue officiellement par l’évêque comme apte à travailler dans le domaine de la pastorale. Cette reconnaissance se fait par l’émission d’un mandat pour une durée déterminée.

La célébration de reconnaissance du statut d’agent et d’agente de pastorale et de reconnaissance de réussite de stage a eu lieu le mercredi 3 novembre dernier à l’église de L’Ancienne-Lorette dans la paroisse Notre-Dame-de-l’Annonciation. Nous sommes heureux de souligner la reconnaissance de : 

    • M. Bruno Bernard
    • M. Patrick Simard
    • Mme. Marie-Claude Viel
    • M. André Guénette Lemieux 

 

Appel à servir l’Église comme diacre

Le diacre est un homme marié ou célibataire qui a répondu à un appel de l’Église catholique pour être signe du service. Après un temps de discernement et de formation, il est ordonné par l’évêque de son diocèse qui lui confie une mission. Le diacre exerce un ministère orienté vers la charité, la liturgie et la Parole de Dieu.

Il y a eu deux célébrations d’ordination diaconales cet automne, le 30 octobre et le 27 novembre. Nous rendons grâce au Seigneur pour le « oui » de : 

    • Luc Leblanc et son épouse Nathalie Roberge, pour la paroisse de Sainte-Mère-de-Jésus
    • Mario Larivière et son épouse Céline Lachance, pour la paroisse de Notre-Dame-de-Foy                

 

Appel à servir l’Église comme prêtre 

Un prêtre est avant tout le porte parole d’un Dieu amour ! C’est un homme qui reçoit l’imposition des mains au moment de l’ordination par l’évêque de son diocèse. Il a la mission de rendre présent le Christ dans ce monde, par sa présence, son accompagnement, la célébration de l’eucharistie et des sacrements et en guidant la partie du peuple de croyants et croyantes qui lui est confié. 

  • Deux ordinations presbytérales ont eu lieu ce mois-ci, le 12 et le 19 décembre. Nous remercions Dieu pour ces deux nouveaux prêtres!
    • L’abbé Eisner Antonio Rivera Cerda, ordonné le 12 décembre à Saint-Raymond-de-Portneuf
    • L’abbé Jonathan Chavez, ordonné le 19 décembre à Saint-Georges-de-Sartigan

      Crédit photo d’Eisner: Fonds Daniel Abel, crédit photo de Jonathan: Yvon Claveau.                     

Félicitations, et bonne mission!

C’est avec la joie au cœur que nous remercions Dieu et chantons =)

 

Évangile du dimanche 26 décembre 2021

« Les parents de Jésus le trouvèrent au milieu des docteurs de la Loi » (Lc 2, 41-52)
https://www.aelf.org/2021-12-26/romain/messe#messe1_lecture4

La réflexion pour cette semaine

Merci à M. le Cardinal Gérald C. Lacroix

Questions pour l’échange:

  • Quel est le plus beau cadeau que tu as reçu de ta famille?
  • Quel est le plus beau cadeau que tu as offert à ta famille?

Nouvelles restrictions sanitaires dans les lieux de culte : l’Église catholique de Québec emboîte le pas

La détérioration de la situation sanitaire apporte encore son lot d’insécurité avec un certain niveau de découragement, dans la population québécoise comme ailleurs dans le monde. Passeport vaccinal obligatoire et limite de 50% de la capacité : ces deux annonces ont été faites le 16 décembre concernant les règles sanitaires applicables aux lieux de culte. La communauté catholique est secouée, comme l’ensemble de la population, mais elle contribuera aux efforts demandés en assumant ses responsabilités.

Le cardinal Gérald Cyprien Lacroix s’est adressé aux communautés chrétiennes de son diocèse ce vendredi matin : « Malgré notre déception et notre frustration, l’heure n’est pas à la dissidence mais à la solidarité, afin de protéger les personnes les plus vulnérables. (…) Serrons-nous les coudes pour protéger le plus grand nombre de personnes. »

La participation aux messes de Noël, notamment, sera adaptée pour tenir compte des nouvelles mesures. Pour beaucoup d’églises, la limitation des places correspondait déjà plus ou moins au ratio de 50%; d’autres devront prendre de nouvelles mesures. La grande nouveauté consiste plutôt dans l’exigence de la preuve vaccinale : l’application de cette mesure, assurée par des personnes bénévoles dans la plupart des cas, représentera un important défi au plan logistique. Sur le plan humain et spirituel, l’exclusion forcée des personnes non-vaccinées sera difficile à vivre de part et d’autre. L’accompagnement des communautés se poursuivra auprès de tous et de toutes, alors que perdure la gestion de cette crise.

En ces temps exigeants, l’archevêque de Québec est de tout cœur avec les personnes plus fortement éprouvées et demande aux disciples du Christ d’affronter cette difficile réalité en prenant soin les uns des autres pour en sortir plus unis que jamais : « Croyants et croyantes, que notre foi nous insuffle du courage et ouvre notre coeur à la solidarité. Partageons la lumière de notre espérance dans notre entourage et gardons l’unité dans la foi. » Le message entier est disponible ici.

 

Messes de Noël : communiquer avec sa paroisse

Pour ceux et celles qui viendront puiser cette espérance à l’église, la meilleure façon de connaître les modalités des messes est de prendre contact avec sa paroisse, via son site web, sur Facebook ou par téléphone. En plus du passeport sanitaire obligatoire, notons que le port du masque en continu et le respect de la distanciation d’un mètre sont en vigueur.

 

Fêter à la maison

Plusieurs personnes, couples, familles, ont aussi redécouvert en 2020 des façons de souligner la Nativité dans l’intimité de leur foyer. L’Église catholique de Québec invite à bonifier l’expérience de Noël en s’accordant des temps d’intériorité, d’échanges et de célébration, chez soi. En vitrine de son site web, elle a rassemblé quelques ressources.

 

Compilation de ressources variées pour fêter Noël : https://www.ecdq.org/preparons-noel-ca-narrive-quune-fois-par-annee/

Pour repérer une église ou une paroisse, de même que ses coordonnées : https://www.ecdq.org/diocese-de-quebec/trouver-une-eglise

Nouvelles règles sanitaires dans les lieux de culte – réaction du cardinal Lacroix

De nouvelles mesures annoncées le 16 décembre 2021 concernent les lieux de culte. Le cardinal Gérald Cyprien Lacroix réagit à cette annonce.
 
« La paix soit avec vous en ces temps difficiles!
 
À quelques jours de Noël, l’annonce de l’obligation du passeport vaccinal dans les lieux de culte nous attriste grandement. Des personnes seront exclues et l’organisation logistique qu’oblige la vérification de tous les fidèles sera un gros défi pour nos équipes, pour la plupart bénévoles. Nous comprenons que la situation sanitaire oblige les autorités gouvernementales à prendre des mesures pour protéger la population. Il aurait quand même été souhaitable et plus respectueux d’en parler d’avance avec des représentants des diverses communautés de foi du Québec. Cela aurait pu faciliter notre collaboration et nous aider à favoriser la compréhension de la situation par nos fidèles.
 
La vie de notre Église catholique ne se réalise pas seulement dans nos lieux de culte. Le temps des Fêtes est habituellement l’occasion d’organiser de nombreux rassemblements pour partager avec des personnes seules ou démunies. De nombreux repas et activités sont planifiés pour apporter de la joie et briser la solitude dans nos communautés. Nous devrons renoncer à ces événements qui sont pourtant si nécessaires dans nos milieux pour vivre la solidarité et le partage.
 
Malgré notre déception et notre frustration, l’heure n’est pas à la dissidence mais à la solidarité, afin de protéger les personnes les plus vulnérables. J’invite les équipes de nos paroisses et de tous les milieux dans notre Église à collaborer pleinement et à veiller à respecter les consignes imposées. L’heure n’est pas à la division. Serrons-nous les coudes pour protéger le plus grand nombre de personnes.
 
Croyants et croyantes, que notre foi nous insuffle du courage et ouvre notre coeur à la solidarité. Partageons la lumière de notre espérance dans notre entourage et gardons l’unité dans la foi. »
 

Mieux intégrer les parts d’ombre de notre Église

Quand on pense au passé de l’Église, il y a plusieurs raisons d’être fiers et reconnaissants. Pourtant, nous y retrouvons aussi des drames d’une grande tristesse, comme les abus sexuels commis au sein de l’Église, ou l’implication de celle-ci dans le système des pensionnats autochtones… Comment aborder ces enjeux douloureux? Valérie Roberge-Dion, directrice des communications de l’Église catholique de Québec, réfléchit avec nous.

Célébrer Noël à l’église comme à la maison

*Ce communiqué de presse a été envoyé le 16 décembre 2021, avant les annonces gouvernementales concernant les nouvelles mesures sanitaires dans les lieux de culte. Depuis, nous avons appris que le passeport sanitaire serait requis dans les lieux de culte à partir du 20 décembre 2021.

La possibilité de célébrer Noël à l’église fera des heureux et heureuses cette année, alors qu’en 2020, l’accès y était beaucoup plus limité… Même si les modalités des fêtes familiales peuvent encore évoluer dans les prochains jours, les opportunités de souligner Noël sont multiples cette année. L’Église catholique de Québec invite à participer à la messe de Noël en paroisse, à des activités extérieures, à vivre un moment signifiant à la maison et bien sûr, à soutenir les personnes qui traversent une période éprouvante.

Dans sa préparation à Noël, le cardinal Gérald C. Lacroix se laisse inspirer par le mot présent : « Nous sommes au terme d’une année qui a été encore très exigeante… Que la présence de Jésus Sauveur soit le plus beau présent de ce Noël, et qu’il soit présence réelle au cœur de nos vies tout au long de la nouvelle année 2022 ».

Messes de Noël et rendez-vous communautaires

Fêter Noël à l’église, c’est pour plusieurs une occasion de nourrir leurs racines profondes, goûter à la beauté des cantiques, partager avec d’autres un moment de joie, s’approcher du mystère d’un Dieu qui « répond présent ».

Des messes et activités les 24 et 25 décembre s’organisent dans les communautés catholiques ; le meilleur moyen d’en prendre connaissance est de prendre contact avec sa paroisse, via son site web, sur Facebook ou par téléphone. Notons que la présence à l’église ne demande pas de passeport vaccinal. Cependant, le nombre maximum de 250 personnes (selon la capacité du lieu), le port du masque en continu et le respect de la distanciation d’un mètre sont en vigueur.

En vitrine de son site web, l’équipe des communications du diocèse de Québec a rassemblé quelques activités particulières comme, par exemple, des messes en plein-air, pour ceux et celles à la recherche d’une expérience inusitée.

Fêter à la maison

Plusieurs personnes, couples, familles, ont aussi redécouvert en 2020 des façons de souligner la Nativité dans l’intimité de leur foyer. L’Église catholique de Québec invite à bonifier l’expérience de Noël en s’accordant des temps d’intériorité, d’échanges et de célébration, chez soi. De nombreuses ressources disponibles sur Internet, notamment des « défis créatifs » très originaux, destinés aux familles.

Initiatives de générosité

Le partage généreux, en amont du temps des Fêtes, fait partie des traditions chères au cœur des Québécois et Québécoises. Il peut s’exprimer par des dons ou du bénévolat au sein d’organismes communautaires, ou en offrant du temps à des proches pour qui Noël n’est pas synonyme de fête. Le cardinal Lacroix invite à n’oublier personne : « Les épreuves personnelles, familiales et collectives se traversent beaucoup mieux avec de l’aide. Que les croyants et croyantes mettent en œuvre leur conviction que chaque personne est précieuse pour Dieu, en étant des artisans de paix, de justice, de charité. »


 

Compilation de ressources variées pour fêter Noël : https://www.ecdq.org/preparons-noel-ca-narrive-quune-fois-par-annee/

Pour repérer une église ou une paroisse, de même que ses coordonnées : https://www.ecdq.org/diocese-de-quebec/trouver-une-eglise

Questions fréquemment posées au sujet des normes sanitaires dans les lieux de culte : https://www.ecdq.org/faq-mesures-sanitaires-a-leglise

« Défis créatifs » de l’Office de catéchèse du Québec : https://officedecatechese.qc.ca/productions/familles/Noel/index.html

 

Crédit photo : Valérie Roberge-Dion

Apprivoiser le défi de la catéchèse familiale et intergénérationnelle

Article tiré de la revue Pastorale-Québec, novembre-décembre 2021. Pour vous abonner à la revue diocésaine, suivez ce lien!

Par Sophie Tremblay, Office de catéchèse du Québec

Depuis une vingtaine d’années, la formation à la vie chrétienne se transforme au Québec. Au début des années 2000, la fin de l’enseignement religieux scolaire a provoqué l’ouverture d’un chantier catéchétique dans tous les diocèses. Dans certains milieux, on se mettait à la tâche avec enthousiasme, mais dans beaucoup d’autres, la panique se disputait à l’urgence. Certes, le défi était énorme, mais pour plusieurs, il paraissait carrément insurmontable. Or, à peine quelques années plus tard, en relisant les événements avec un peu de recul, force était de constater l’étonnante fécondité de ce chantier. À travers les tâtonnements, les essais et les erreurs, on pouvait reconnaître l’Esprit Saint à l’œuvre.

Après plusieurs années de relative stabilité, nous voici à nouveau dans une période de changement. D’une part, la société a continué de bouger, ici comme ailleurs dans le monde. D’autre part, sous l’impulsion du pape François et à l’invitation de nos évêques, notre Église s’est engagée sur la voie d’une conversion missionnaire. À tout cela s’ajoutent la pandémie de COVID-19 et ses effets perturbateurs dans la vie ecclésiale comme dans la vie sociale, à l’échelle de la planète.

Dans ce contexte mouvementé, la nécessité de faire autrement en formation à la vie chrétienne s’impose. De nouvelles avenues émergent et, parmi elles, le passage d’une catéchèse destinée uniquement aux enfants à une approche plus familiale intégrant les parents de ces enfants. Les catéchètes qui orientaient déjà leur pratique dans cette direction continuent de mobiliser leurs énergies pour la mettre en œuvre. Mais pour d’autres catéchètes, au contraire, ce passage donne le vertige. Ces personnes perçoivent bien qu’il s’agit d’un déplacement notable, non d’une retouche cosmétique, et cette perspective affecte leur motivation à poursuivre leur engagement.

En effet, ce passage pose un véritable défi qu’il ne sert à rien de minimiser. Toutefois, il peut être apprivoisé. Voici deux pistes pour faire un bout de chemin dans cette direction.

Première piste : Une situation inédite plus favorable à la collaboration

Aujourd’hui, le désir de transmettre en héritage ce qu’on a soi-même reçu fait partie des préoccupations des parents comme des catéchètes. Les uns et les autres considèrent la catéchèse et les sacrements d’initiation comme valables et importants, du moins suffisamment pour se donner la peine de les faire connaître aux nouvelles générations. Sauf exception, ces dernières ne les reçoivent plus à travers leur parcours scolaire et leur socialisation. Inévitablement, les parents des années 2020 doivent faire un choix, prendre une décision. Plus rien ne se fait par défaut. À cet égard, leurs dispositions diffèrent de celles des parents des années 2000. À lui seul, ce fait contribue à rapprocher le point de vue des parents de celui des catéchètes.

Le désir de transmission s’enracine habituellement dans les repères provenant de sa propre histoire, de l’expérience de sa génération et de sa région d’origine. Ainsi, une catéchète de 70 ans, originaire d’une région éloignée, formée par le catéchisme à l’école primaire et pratiquante dominicale toute sa vie, aura forcément des repères différents d’un jeune papa de 35 ans né en milieu urbain, qui a vécu l’enseignement religieux scolaire, « l’initiation sacramentelle » en paroisse et toujours fréquenté la messe à Noël et à Pâques en compagnie de sa famille.

Il reste qu’en dépit de ces repères différents, la catéchète et le jeune papa ont maintenant un point commun : ni l’un ni l’autre ne pourra faire vivre aux plus jeunes les mêmes choses que dans sa propre jeunesse. Ce fait ne relève pas seulement des changements rapides dans les mentalités et les modes de vie. N’oublions pas que, dans l’Église catholique au Québec, on a modifié les manières de faire en formation à la vie chrétienne d’une décennie à l’autre depuis les années 1960. En fait, aucune des générations actuelles, des plus âgées aux plus jeunes, n’a reçu la même formation à la vie chrétienne que la précédente, et aucune ne pourra transférer telles quelles ses références aux générations montantes. Bref, la situation actuelle est inédite pour tout le monde, toutes générations confondues.

Ainsi, devant les enjeux actuels de la transmission de l’héritage chrétien, catéchètes et parents se trouvent en quelque sorte « dans le même bateau ». Nous n’en sommes plus au temps où l’on évoquait l’antagonisme entre « les demandes des parents » et « l’offre de l’Église », sur fond de catholicisme culturel. Les automatismes des uns comme des autres ne fonctionnent plus. Aujourd’hui, il n’y a plus d’héritage possible sans une part de décision.

Cette situation inédite constitue un contexte favorable au développement d’approches plus familiales en formation à la vie chrétienne. Parents et catéchètes se trouvent au début d’un chemin que ni les uns ni les autres n’ont jamais parcouru. Comme des voyageurs autour d’une carte routière, ils ont besoin d’élaborer un itinéraire pour se rendre à la destination souhaitée. Sur ce terrain peu familier, la nécessité de collaborer s’impose davantage et les points de repères différents sont un atout plus qu’un problème.

Au départ d’une démarche familiale en formation à la vie chrétienne, il y a donc un dialogue à ouvrir, une relation à établir. Une séance d’information ou un premier contact formel ne suffisent pas si l’on veut créer un climat de collaboration. Entre autres, il vaut la peine d’échanger sur ce que chacun a vécu comme formation à la vie chrétienne, ce qu’il en retient de bon et de moins bon, ce qui lui tient le plus à cœur et qu’il aimerait faire découvrir aux plus jeunes. Un tel dialogue permet de trouver ensemble les assises pour déployer une démarche de formation à la vie chrétienne dont tous puissent se sentir partenaires.

Deuxième piste : vers une catéchèse intergénérationnelle et décloisonnée

La volonté d’impliquer les parents dans la formation à la vie chrétienne de leurs enfants est loin d’être nouvelle dans l’Église du Québec. En même temps, il est tellement habituel d’associer la catéchèse à l’enfance et au contexte scolaire qu’on le fait sans le réaliser, par automatisme. N’avez-vous pas encore récemment entendu des adultes (paroissiens, catéchètes, parents ou grands-parents) évoquer le « cours de catéchèse » à la paroisse et les « devoirs de catéchèse » à faire à la maison? Ainsi, l’implication des parents demeure souvent pensée dans le prolongement du modèle scolaire, par exemple faire un suivi à la maison de la même manière que pour les apprentissages scolaires. D’autre part, à la différence de l’école, la présence des parents est souvent requise pour les rencontres de catéchèse avec des enfants âgés entre 5 et 8 ans. On leur demande alors de superviser le comportement de leur enfant et d’écouter le contenu qui lui est destiné.

Tant qu’on réserve aux parents un rôle instrumental dans une animation dont ils ne sont pas vraiment destinataires, rien d’étonnant alors qu’ils s’en désistent dès que possible. Impliquer davantage les parents ne sera possible que si l’on s’implique aussi davantage à leur égard. Autrement dit, il s’agit de les considérer comme des interlocuteurs à part entière et de les inclure comme destinataires des animations. Attention : il n’est pas question ici de dire aux parents : « comme vous ne savez rien de toute façon, vous devez tout réapprendre avec vos enfants ». Ce serait à la fois injuste et blessant. Au contraire, on parle ici de rendre la catéchèse véritablement intergénérationnelle, de la décloisonner, de veiller à ce que chacun puisse trouver son compte pour soi-même à travers une animation favorisant la participation de toute la famille.

Ce type de catéchèse est en plein essor actuellement dans les diocèses du Québec, que ce soit à la paroisse en présentiel, en visioconférence ou à la maison. Sous différentes formes ou appellations, on trouve à la base les mêmes principes : donner aux membres d’une même famille le temps d’échanger entre eux, faire circuler la parole à partir de la Parole, permettre aux plus âgés de raconter leur histoire aux plus jeunes, établir des ponts entre le langage religieux chrétien et le langage de tous les jours, explorer ensemble le patrimoine religieux de chaque famille et du milieu local. D’ailleurs, pourquoi se limiter au binôme parent-enfant? En invitant aussi les grands-parents, les frères et sœurs, les parrains et marraines, les amis les plus proches, on pourrait avoir la chance d’ajouter quelques participants qui enrichiront la dimension intergénérationnelle dans l’échange. Ainsi, la situation inédite que nous vivons en société et en Église nous offre une opportunité intéressante d’aller plus loin dans la conversion missionnaire en formation à la vie chrétienne. Ensemble, osons!

Pour mieux protéger les enfants et les personnes vulnérables

Article tiré de la revue Pastorale-Québec, novembre-décembre 2021. Pour vous abonner à la revue diocésaine, suivez ce lien.

Par Valérie Roberge-Dion

Nous vous présentons de nouveau des ressources très pertinentes disponibles sur le Web. Le sujet de l’heure est certes douloureux mais incontournable :  notre Église doit faire mieux pour créer un filet de sécurité et neutraliser l’action de prédateurs sexuels qui voudraient passer à l’action dans nos milieux. Comment concrétiser cette «tolérance zéro»? Par la sensibilisation, la formation, la vigilance, et une gestion attentive des signalements, notamment.

Le carrefour web diocésain à visiter régulièrement
Lorsque la question des abus sexuels en Église fait surface dans l’actualité, ayez le réflexe de venir visiter cette page. Nous y publions articles, réactions, communiqués… C’est aussi le lieu où nous regroupons différentes ressources pour les victimes d’abus sexuels, les responsables de communautés et groupes chrétiens. Nous attirons votre attention sur le bas de la page, où vous retrouvez trois tableaux qui détaillent quelles sont les actions en cours dans notre diocèse, pour décupler la protection des personnes mineures et vulnérables.
https://www.ecdq.org/proteger-les-personnes-mineures-ou-vulnerables/

 

Le nouveau site créé par le diocèse de Paris

Le dépôt du rapport de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église en France, cet automne, a créé une onde de choc qui a largement dépassé les frontières de ce pays. Les diocèses français n’ont pas attendu les résultats accablants de l’enquête pour opérer des transformations et multiplier les initiatives de sensibilisation.

Le diocèse de Paris, notamment, a créé un site web particulièrement riche au niveau de la prévention de la pédocriminalité. Vous cherchez de petits vidéos adaptés à l’âge des enfants et jeunes que vous côtoyez, pour ouvrir le dialogue avec eux sur cette question? Ceux que l’on retrouve dans l’onglet «Sensibiliser» du site sont bien pensés. 

https://www.paris.catholique.fr/-proteger-l-enfance-.html

 

Les outils du parcours Priorité jeunesse
Saviez-vous que les abus pédosexuels passent souvent inaperçus, même aux yeux d’adultes responsables? Cadeaux, raccompagnements à la maison, favoritisme… savez-vous distinguer un comportement acceptable d’un comportement inapproprié? Comment se manifeste une relation saine avec les jeunes? De quelle façon un abuseur conditionne-t-il subtilement sa victime? Sauriez-vous décoder les indices de signalement que confierait maladroitement un enfant?

La formation Priorité jeunesse est formidable, très complète et réellement instructive. Offerte par le Centre canadien de protection de l’enfance, de nombreux diocèses canadiens la proposent à leurs intervenants et intervenantes. C’est le cas chez nous : peu à peu, cette formation sert de base pour la sensibilisation de divers groupes de responsables dans notre Église diocésaine.

Si votre curiosité est piquée, sachez qu’une introduction de 23 minutes est offerte gratuitement : https://protectchildren.ca/fr/contribuer/formation-en-ligne/priorite-jeunesse-intro-protection-enfants/

 

Vous faites un signalement. Comment est-il accueilli et traité?
En 1990, l’Église catholique de Québec se dotait d’un protocole pour le traitement des allégations d’inconduite sexuelle. Celui-ci a été mis à jour à quelques reprises; voici la plus récente mouture de cet outil précieux.

À quoi sert ce protocole? À expliquer clairement comment vous pouvez dénoncer une inconduite sexuelle de la part d’un représentant ou une représentante de l’Église, et de quelle façon votre plainte sera traitée. Dans notre diocèse, c’est le Comité-conseil qui accueille et accompagne les personnes souhaitant faire un signalement.

À noter que ce protocole ne remplace pas les processus de justice civile et criminelle. Il décrit les processus complémentaires, internes à l’Église catholique de Québec, pour assumer ses responsabilités au regard des situations liées aux abus sexuels survenues en son sein.
https://www.ecdq.org/protocole-diocesain-dintervention-en-cas-dallegation-dinconduite-sexuelle/

 

Connaissez-vous notre ligne d’assistance?
Communiquez avec le Comité-conseil pour les abus sexuels envers mineurs ou personnes vulnérables de l’Église catholique de Québec, pour présenter une plainte ou demander des conseils pour une situation de ce type. Un membre de ce comité-conseil indépendant vous répondra dans un délai de 24 h.

581 316-2010
assistance@ecdq.org

Évangile du dimanche 19 décembre 2021

« D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? » (Lc 1, 39-45)
https://www.aelf.org/2021-12-19/romain/messe#messe1_lecture4

La réflexion pour cette semaine

Merci à Mme Lucile Duval

Question pour l’échange:

  • Y a-t-il aujourd’hui quelque chose que vous découvrez ou que vous approfondissez à propos de la naissance de Jésus, de l’Incarnation du Fils de Dieu ?