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Cérémonie d'investiture des Dames et des Chevaliers de l'OÉSSJ

Par un beau dimanche après-midi ensoleillé du 25 septembre, la fête de l’OÉSSJ se poursuit à la basilique-cathédrale Notre-Dame de Québec.

La messe solennelle du 26e dimanche, présidée par Mgr Gérald C. Lacroix, archevêque de Québec, primat du Canada, grand prieur, entouré de Mgr Maurice Couture, de Mgr Jean-Guy Couture et de plusieurs concélébrants, est chantée à 14 h 30. C’est le chœur du chapitre de la cathédrale, sous la direction de M. Jean-Claude Picard, qui exécute la Messe en ré mineur de Lorenzo Perosi pendant que M. Claude Lemieux touche l’orgue.

Pendant son homélie, Mgr Lacroix commente les lectures du jour (Éz 18, 25-28 ; Ph 2, 1-11 ; Mt 21, 28-32). Voici quelques pensées que j’en ai retenues : « Le peuple juif n’a pas reconnu le Messie : il n’était pas celui qu’il attendait. Les autres peuples, non prisonniers d’un système de pensées, ont reconnu le Messie. Jésus vient questionner le peuple juif… Suis-je comme les pharisiens qui veulent un Dieu à leur mesure ? Un genre de Dieu, guichet automatique, avec qui je négocie. Le Seigneur vient nous rappeler que le Royaume des cieux est d’abord une expérience de vie, une expérience de rencontre avec le Seigneur. Le Royaume des cieux est un royaume d’amour, de justice et de paix. » Puis, il cite les paroles de Benoît XVI prononcées ce dimanche lors de l’homélie de sa dernière messe célébrée en Allemagne :

«… les agnostiques, qui au sujet de la question de Dieu ne trouvent pas la paix ; les personnes qui souffrent à cause de leurs péchés et ont le désir d’un cœur pur, sont plus proches du royaume de Dieu que ne le sont les fidèles « de routine », qui dans l’Église voient désormais seulement ce qui paraît, sans que leur cœur soit touché par la foi. (…) Mais dans l’esprit de l’enseignement de Jésus, il faut plus : le cœur ouvert, qui se laisse toucher par l’amour du Christ, et donne ainsi au prochain, qui a besoin de nous, plus qu’un service technique : l’amour, dans lequel se rend visible à l’autre le Dieu qui aime, le Christ. »

Puis, Mgr Lacroix ajoute : Interrogeons-nous, à partir de l’évangile d’aujourd’hui, comment va notre foi ? »

Après l’homélie, le grand prieur de l’ordre, Mgr Lacroix, entonne le Veni Creator et procède à la cérémonie d’investiture des Chevaliers selon l’antique rituel des adoubements et des investitures : un dialogue s’engage entre le grand prieur et les aspirants exprimant leur désir d’adhérer à l’Ordre. Puis, chaque futur chevalier s’agenouille devant le célébrant. Celui-ci, muni d’une réplique de l’épée dite de Godefroy de Bouillon, le frappe symboliquement à l’épaule. Le Chevalier reçoit la croix et, en signe de pureté, revêt sa longue cape blanche ornée sur le côté gauche de l’insigne de l’Ordre. Le même cérémonial se poursuit pour les Dames. Mais, au lieu d’être touchées de l’épée, celles-ci reçoivent un cierge allumé, se revêtent d’une longue cape noire, en signe d’humilité, et se couvrent la tête d’une mantille. Ensuite, la célébration eucharistique se poursuit. Avant la bénédiction finale, la joie tout intérieure, éclate dans un Te Deum entonné par la chorale à laquelle se joignent le clergé, les Dames, les Chevaliers et l’assistance.

Célébration très impressionnante ! Que d’émotions montent en moi. C’est la cérémonie de ma prise d’habit et de ma profession perpétuelle que je revois et mon action de grâce s’unit à celle des nouvelles Dames et des nouveaux Chevaliers.

Cet Ordre, quoique très ancien, conserve toujours une place de choix dans l’Église. Il relève directement du Saint-Siège. « Le cardinal Grand Maître de l’Ordre est nommé par le pape. Le patriarche latin de Jérusalem en est le Grand Prieur et l’archevêque de Québec est Grand Prieur de la Lieutenance de Québec. Cet ordre répandu, dans 31 pays, compte plus de 56 000 membres. »

« Les membres de l’Ordre s’engagent à mettre en œuvre la mission caritative que leurconfie le Pape en solidarité avec l’Église de Jérusalem. » Le pape Jean-Paul II, dans une Lettre du 16 octobre 2003, leur rappelle leurs engagements : « … témoigner d’une foi cohérente en étant des artisans d’amour et de paix à la lumière de l’Évangile dans leur vie et dans leurs œuvres

N’est-ce pas un bel idéal à proposer aux jeunes capables de générosité, d’engagement, réclamant la justice et l’égalité pour tous ?

 

 

 

 

 

 

 


Révision des normes liturgiques le 27 novembre prochain

Information très importante nous provenant de la Conférence des évêques catholiques du Canada aujourd’hui:

À partir du premier dimanche de l’Avent, le 27 novembre 2011, l’Église catholique au Canada mettra en application les normes liturgiques révisées de la troisième «édition typique» du Missel romain, ainsi que le nouveau calendrier liturgique pour les diocèses au Canada. L’« édition typique » constitue l’édition officielle à laquelle doivent se conformer toutes les copies et les traductions du Missel romain en usage à travers le monde.

Au même moment, les catholiques de langue anglaise au Canada commenceront à utiliser la nouvelle version anglaise du Missel romain qui sera publiée par la Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC). Quant aux catholiques de langue française, ils continueront d’utiliser la traduction du Missel romain actuel jusqu’à ce que la nouvelle version française soit disponible. Les évêques du Canada du Secteur français poursuivent d’ailleurs leur travail en ce domaine; il s’agit d’un processus long et intensif qui s’étendra sur quelques années.

La révision actuelle du Missel et de ses normes liturgiques fait suite à l’annonce en 2000 par le Pape Jean-Paul II qu’il y aurait une troisième « édition typique » du Missel romain. Le texte latin révisé a été publié par le Vatican en 2002 et ensuite amendé en 2008.

Afin d’aider à l’introduction et à la compréhension des normes liturgiques révisées, de même que l’utilisation de la version révisée de langue anglaise du Missel romain, le président de la CECC, MgrPierre Morissette, vient de publier une Lettre pastorale. En plus de s’adresser plus particulièrement aux personnes qui collaborent de près à la liturgie et à la catéchèse, cette lettre pastorale vise aussi tous les catholiques du pays.

Dans sa lettre, Mgr Morissette rappelle que l’implantation des normes liturgiques révisées constitue un temps de grâce qui invite les croyantes et croyants à approfondir leur unité en tant que corps du Christ. « Au nom des évêques du Canada, j’appelle chacune et chacun à adopter les nouvelles normes et à accueillir la nouvelle traduction. Dans nos célébrations communautaires, les paroles, les gestes et les attitudes liturgiques sont un signe important de l’unité et de l’harmonie entre nous. »

La CECC a produit diverses ressources à l’intention des catholiques de tout le Canada dans le but de faciliter l’intégration des révisions liturgiques :

  • deux versions abrégées – une en français et une en anglais – de la Lettre pastorale du Président de la CECC, ayant comme titre « Message à tous les fidèles », qui mettent l’accent sur les changements liturgiques propres à chacun des secteurs linguistiques; et
  • quatre textes reprenant les principaux éléments contenus dans la Lettre pastorale qui peuvent être distribués sous forme de bulletin ou de communiqués à l’intention de groupes ou de personnes spécifiques.

Ces ressources ci-haut mentionnées, de même que la Lettre pastorale du Président de la CECC, sont disponibles sur le site Internet de la CECC (www.cccb.ca).

Pour approfondir la richesse des propos du Pape en Allemagne

Le second troisième périple (2 voyages apostoliques et une JMJ) du pape Benoît XVI en Allemagne, le pays où il grandit, nous a laissé nombre de prises de parole très pertinentes pour nous aider à grandir dans la foi.

Deux exemples pour vous:

1) Extrait de l’adresse aux jeunes à la Foire de Freiburg im Breisgau, Allemagne, le 24 septembre 2011 :

« Chers amis, l’image des saints a été continuellement l’objet de caricature et de représentation déformée, comme si être saints signifiait être en-dehors de la réalité, ingénu et sans joie. On pense souvent qu’un saint est seulement celui qui accomplit des actions ascétiques et morales d’un niveau très élevé et que, pour cela, on peut certainement le vénérer, mais jamais l’imiter dans la vie personnelle. Comme cette opinion est erronée et décourageante!

Il n’y a aucun saint, sauf la bienheureuse Vierge Marie, qui n’ait pas connu aussi le péché et qui ne soit jamais tombé. Le Christ ne s’intéresse pas tant au nombre de fois où vous trébuchez dans la vie, mais bien au nombre de fois où vous vous relevez. Il n’exige pas des actions extraordinaires, mais il veut que sa lumière resplendisse en vous. Il ne vous appelle pas parce que vous êtes bons et parfaits, mais parce qu’il est bon et il veut faire de vous ses amis.

Oui, vous êtes la lumière du monde, parce que Jésus est votre lumière. Vous êtes chrétiens non parce que vous faites des choses extraordinaires, mais parce que le Christ, est votre vie. Vous êtes saints parce que sa grâce opère en vous ».

2) Homélie à l’aéroport de Freiburg im Breisgau, Allemagne, le 24 septembre 2011

« Les agnostiques, qui au sujet de la question de Dieu ne trouvent pas la paix ; les personnes qui souffrent à cause de leurs péchés et ont le désir d’un cœur pur, sont plus proches du royaume de Dieu que ne le sont les fidèles « de routine », qui dans l’Église voient désormais seulement ce qui paraît, sans que leur cœur soit touché par la foi. »

Pour approfondir les nombreux discours du Saint-Père en Allemagne, plusieurs liens à vous proposer:

Tous les événements de ce voyage apostolique en vidéo (traduction française de KTO)

Les textes de toutes les allocutions du Pape lors de son séjour en Allemagne

Le site officiel de ce voyage en Allemagne (allemand et anglais seulement)

Parole de Dieu toujours d’actualité

Aujourd’hui, 23 septembre, nous fêtons saint Padre Pio de Pietrelcina. La situation décrite par le prophète Aggée dans la 1re lecture de ce jour ressemble, sur bien des points, à celle que nous vivons au Québec. En écoutant proclamer cette page du prophète m’est venue à l’esprit cette pensée. Je vous la partage : « Mais à présent, courage, Mgr Lacroix ! Courage, vous les prêtres ! Courage vous, les fidèles ! Au travail ! Je suis avec vous, déclare le Seigneur de l’univers ! … Mon Esprit se tient au milieu de vous : Ne craignez pas ! … je vous ferai don de la paix. »

N’est-ce pas consolant que de s’approprier cette Parole de la Bible qui est toujours vivante ?

Pèlerinage jeunesse 2011: un événement inoubliable!

Le dimanche 18 septembre dernier a eu lieu un des événements majeurs de la pastorale jeunesse de l’archidiocèse de Québec : le pèlerinage jeunesse. C’était la première fois que je prenais part à cette activité. Motivé par la curiosité de voir comment se passe une journée de marche de jeunes et le désir de rencontrer d’autres jeunes du diocèse, j’attendais patiemment le jour « J ».

Tôt le matin, les gens commençaient à arriver à la Maison du Renouveau, le lieu de rassemblement. Premier constat : Il y a des jeunes et des moins jeunes qui ont répondu à l’appel. Plus d’une centaine de jeunes ont fait le déplacement. Nous avons fait 16 km de marche, de Beauport au Vieux-Québec.

Plusieurs grands moments ont contribué à rendre cette journée de marche inoubliable. Entre autres activités, il y a eu la présentation du père Henri Roy. Un homme de notre temps qui a su trouver la voie pour conduire d’autres à Dieu pendant une période de changements. Un couple qui l’a connu a exprimé comment cet homme les avait marqués par son désir de Dieu et son amour pour la Bible.

Les jeunes pèlerins ont été accueillis par les Dominicaines missionnaires adoratrices dans leur jardin pour se reposer et prendre leur lunch. Par la suite, les sœurs ont présenté une causerie sur mère Julienne, leur fondatrice. Une femme exceptionnelle originaire de la basse ville. Elle était d’une persévérance exemplaire. L’Eucharistie a été le centre de sa vie; c’est là qu’elle a puisé la force nécessaire pour travailler pour Dieu.

L’animation a été au rendez-vous. Les jeunes de la communauté Marie-Jeunesse ont marqué tout le parcours par la joie qu’ils transmettaient et l’animation qu’ils dirigeaient. Grâce à eux, l’Eucharistie du jour a été vivante et priante.

Le dernier endroit que nous avons visité avant la clôture de l’activité à la cathédrale fut la chapelle des pères jésuites. Là, un jeune jésuite a mis les pèlerins en contact avec l’histoire de cette communauté qui a marqué le Québec particulièrement au niveau de l’éducation et de la spiritualité. Regardant le parcours que les pèlerins avaient fait, le jésuite en question leur a fait remarquer que tous ces hommes et femmes (Marie de l’Incarnation, les saints martyrs jésuites, sœur Julienne du Rosaire, etc.) qui ont vécu ici accompagnaient encore l’Église d’ici dans son cheminement.

Sur le parcours du pèlerinage, certains supportaient les pèlerins de diverses manières : en klaxonnant, en lançant un cri de joie, en souriant aux participants. D’autres par contre, étaient dans l’étonnement. Ceux-là, peut-être, avaient cru à la mort de l’Église d’ici. Toutefois, ce pèlerinage du début de l’année de mission a été un signe visible du fait que « l’Église du Québec ne se meurt pas, elle se transforme! » pour reprendre les mots de Mgr Lacroix.

Un lancement du tonnerre (suite et fin)

C’est par une taquinerie, que Mgr Lacroix reprend le bel exposé de M. l’abbé Guérette, qu’il endosse parfaitement. Comme il fait bon de voir des prêtres taquiner leur archevêque qui le leur rend bien ! Quel climat fraternel et cordial règne au sein de notre assemblée ! N’est-ce pas un signe de bonne santé ?

Mgr Lacroix ajoute avec conviction : « Moi, je suis très heureux d’entendre ça que nous devons être en perpétuelle conversion. La rencontre avec le Seigneur, notre Alliance avec Lui, descendre dans notre mort pour nous laisser sauver, ressusciter quel bon départ pour notre année que de revenir à cet essentiel ! » Il continue en appuyant sur l’importance, pour nous et pour le peuple, d’être en profonde Alliance avec le Seigneur : « Moi, je suis convaincu que très souvent le plus grand obstacle à l’avancement du Royaume, c’est moi…, par ma façon d’être, mes attitudes, mes propres refus d’aller plus loin dans l’Alliance. »

Nous sommes invités ensuite à écouter Benoît XVI s’adressant aux JMJ de Madrid : Le Christ seul peut répondre aux aspirations que vous portez en vous. Laissez-vous saisir par Dieu pour que votre présence dans l’Église lui donne un élan nouveau !»

Puis avant la pause, c’est la présentation des nouveaux mandatés et la promotion de YOUCAT, le condensé du catéchisme de l’Église catholique distribué gratuitement à tous les jeunes de la JMJ de Madrid.

Après un bon repas, pris dans la joie et la fraternité, le beau chant, Les portes s’ouvrent, nous invite à continuer… Mgr Lacroix, avec son humour habituel, entretient le suspense avant de nous annoncer le nouveau document Cadre de référence pour les réaménagements pastoraux dans le diocèse de Québec Il sait pertinemment que ce n’est pas la nouvelle que nous attendions. Ce document, poursuit-il, a longuement été préparé « …il conduit à une nouvelle étape pour poursuivre notre mission, notre marche, notre service comme Église. J’espère que vous y retrouverez, d’abord et avant tout, un souffle, un esprit, des pistes, un cadre de références pour avancer sur les chemins de la Nouvelle Évangélisation, de la transmission de la foi, par le soutien et la croissance de nos communautés chrétiennes, c’est vraiment l’objectif. »

Il ajoute ensuite : « On l’a vu ce matin, le plus difficile va être notre conversion. Mgr Pierre-André Fournier aimait dire que les premiers réaménagements étaient des réaménagements pectoraux. Il faut laisser Dieu changer notre cœur. » Mgr l’archevêque appuie beaucoup sur le travail fait ensemble, en équipe. À plusieurs reprises, il affirme : « Seul on va plus vite, mais ensemble, on va pas mal plus loin.»

Puis, un panel des plus intéressants illustre les réalisations de quelques mandatés. Bravo à chacun des panelistes pour votre beau travail pastoral !

Après chaque exposé, nous étions invités, à l’aide de questions, à intérioriser et à partager.

Une célébration de la Parole très éloquente, présidée par notre archevêque clôt la journée. Il remercie l’assemblée de sa présence en nous réitérant la joie qui l’habite : « Je suis heureux de voir que vous êtes là, qu’on parte ensemble là où Dieu voudra bien nous conduire. » À la fin de la célébration, il nous invite à venir serrer, prendre avec lui le bâton pastoral. « C’est une façon très simple et concrète » affirme-t-il, de dire : « On est ensemble pour cette mission, on est ensemble pour marcher derrière le Christ, on est ensemble à être envoyé par Lui servir le peuple de Dieu qui est à Québec. Je vous y invite, avant de partir et moi, je vous serre sur mon cœur et vous souhaite une excellente année !»

N’est-ce pas un souhait qui donne des ailes pour continuer la belle mission qui est nôtre ?

De plus, le document cadre La charité du Christ nous presse. (2 Co 5, 14) nous a été donné.

 

 

Chasteté et vie consacrée

Je voudrais vous parler d’amour…. et de sexe, le nouveau livre de Sr Marie-Paul Ross, religieuse et sexologue, a fait beaucoup parlé de lui au sein de quelques médias aujourd’hui.

Le livre n’étant pas encore en librairie, il est difficile de pouvoir y réagir. À la lumière des premiers extraits, des nuances seront à faire.

Avant de terminer votre journée, je vous suggère une réflexion fort pertinente du portail Web catholique.org. sur la chasteté et la prêtrise: Prêtre, chaste et heureux!

Fort éclairant.

 

Débat musclé à propos des partenaires de Développement et Paix

L’équipe de rédaction de Pastorale-Québec a reçu de nombreux commentaires positifs au sujet de son article de septembre 2011 sur le débat musclé à propos de certains partenaires de Développement et Paix.

Signé par le rédacteur en chef de notre publication diocésaine, l’abbé René Tessier, ce texte vulgarise bien ce dossier fort complexe et mérite votre attention. Avant de vous partager le fichier PDF de cet article, voici un extrait de mon introduction (le liminaire) de notre première parution de la rentrée (en page 2):

« Notre édition de septembre montre en couverture deux Somaliens, une mère et son enfant (je les trouve si beaux et dignes devant l’épreuve), pour bien sûr vous sensibiliser à cette terrible famine dont on commence enfin à parler sur la place publique. Notre magazine aborde d’ailleurs plusieurs sujets touchant le développement durable dans cette parution, dont l’un traite du débat entourant certains des partenaires de Développement et Paix (D&P). Peu de médias catholiques ont touché cette question. Est-ce par crainte de nuire à l’organisme? Peut-être. Nous croyons au contraire que c’est en vulgarisant ce dossier bien complexe que nous pouvons le mieux rendre service à ce formidable levier de coopération international qu’est D&P. Une discussion nécessaire qui touche le cœur d’un éternel débat pour tous ceux et celles qui travaillent pour l’avancement des droits de la personne en Église : jusqu’où pouvons-nous soutenir et travailler avec des groupes qui ne partagent pas complètement l’enseignement de l’Église catholique? »

Voici donc le PDF des pages 8 à 10 de l’édition de septembre 2011 de Pastorale-Québec:

Débat musclé sur les partenaires de Développement et Paix

Comme nous le soulignons souvent en nos pages, l’Église catholique de Québec soutient Développement et Paix et sa mission. Nous sommes heureux que la réflexion entourant les partenaires de notre organisme catholique de coopération internationale se poursuive avec les évêques canadiens. Mgr Gérald Cyprien Lacroix, archevêque de Québec, a été l’un des premiers à inviter la population à soutenir D&P lors de sa campagne pour les pays africains touchés par la sécheresse. L’invitation est toujours aussi pressante.

Un dossier à suivre.

Une page se tourne pour les Augustines de Québec

Un mot pour vous souligner l’excellent dossier du Journal de Québec de ce lundi 19 septembre sur les derniers instants des Augustines dans leur monastère de l’Hôtel-Dieu de Québec, qui sera transformé sous peu en lieu d’hébergement social et touristique.

Un lancement du tonnerre (suite)

Un lancement du tonnerre (suite)

C’est tout l’exposé de M. l’abbé Yves qu’il faudrait reproduire tellement il est profond et interpelant, mais je me bornerai à un extrait seulement de l’Alliance conclue avec Moïse et de celle conclue avec le Christ :

« Sur la montagne du Sinaï, en ce désert d’humanité froissée, blessée, incompréhensible, qui n’a pas encore saisi de l’intérieur la folie de l’Alliance, Dieu renouvelle de nouveau son Alliance et réinvite son peuple à entrer en communion avec Lui. Pendant 40 ans, le peuple essaiera de comprendre quelque chose de cette Alliance. Au bout de 40 ans, Moïse et une grande partie du peuple n’entrent pas en terre promise parce qu’ils n’ont pas saisi encore que la Terre promise n’était peut-être pas devant eux, mais à l’intérieur d’eux.

La dernière Alliance, celle qu’on trouve enchâssée dans tout le Nouveau Testament, elle est en Jésus-Christ. Le Christ pendant 33 ans ne fait qu’une seule chose venir mourir avec les morts, venir s’enfouir, comme un grain, avec tous ceux qui ne savent plus le chemin pour être relevé. Et pendant 33 ans, du moment de son incarnation, où il descend habiter parmi nous, jusqu’au jour de la résurrection, le Christ ne fera qu’une seule chose : embrasser les cris des hommes et des femmes et venir mourir avec eux. Pour une seule chose, pour que dans la mort, le Père puisse venir embrasser son Fils et l’humanité réunie en Lui. Pour que le souffle de l’Esprit par Lui, avec Lui et en Lui nous relève et que par Jésus dans l’Esprit, on puisse retrouver l’ultime communion perdue. Peut-être que l’ultime drame de toute cette humanité…, c’est d’accepter d’entrer dans la mort du Christ, d’entrer dans le baptême du Christ pour qu’il devienne alors le mien. Et tant que je ne crie pas profondément, jour après jour… pour m’extirper de la mort qui m’enserre, dans mon quotidien, alors comment Dieu pourra-t-il me sauver et comment pourrai-je entrer dans l’Alliance ? »

N’est-ce pas que ces propos viennent nous chercher au plus profond de nous-mêmes ?