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SYRIE: Campagne conjointe de secours d’urgence de la CECC avec Développement et Paix

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Une belle initiative conjointe de la Conférence des évêques catholiques du Canada et Développement et Paix. Une collecte spéciale aura lieu dans toutes les paroisses de l’Église catholique de Québec les 7 et 8 septembre prochain. Voici leurs communiqués:

Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC)

La Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC) et l’Organisation catholique canadienne pour le développement et la paix (OCCDP) lancent une campagne conjointe afin de recueillir une aide d’urgence pour les réfugiés syriens. Les sommes recueillies permettront de soutenir le travail considérable accompli au Moyen-Orient par les organismes caritatifs et les agences de développement catholiques, notamment par Caritas Internationalis.

Cette campagne d’urgence conjointe pour la Syrie débutera le dimanche 30 juin 2013 et se poursuivra tout l’été. Elle atteindra son point culminant lors d’une journée de prière et de jeûne pour la population de la Syrie et du Moyen-Orient le samedi 14 septembre, fête de l’Exaltation de la Sainte Croix. Tous les dons versés à la campagne spéciale devront être envoyés à Développement et Paix au plus tard le 14 septembre.

Dans une lettre adressée aux catholiques du Canada, Mgr Richard Smith, archevêque d’Edmonton et président de la CECC, se joint au pape François et à tous les évêques du Canada et invite les catholiques à se solidariser au peuple syrien frappé par la guerre, la violence et le déplacement. « En tant que communauté croyante, prions le Seigneur d’accorder la paix, la justice et la guérison à la région. Que chacune et chacun de nous fassent ce qui nous est possible pour offrir de l’aide et des secours à nos frères et sœurs qui souffrent en Syrie et dans les pays voisins» déclare le Président de la CECC dans sa lettre.

Dans un communiqué de presse, l’OCCDP fait état que « Développement et Paix agit depuis le mois d’octobre 2012 auprès des populations les plus vulnérables victimes de la guerre civile en Syrie et soutient le travail de ses partenaires dans la région et principalement Caritas Syrie, Caritas Liban, Caritas Jordanie, Caritas Turquie et Menapolis. Ces partenaires travaillent auprès des réfugiés du conflit, dans les camps et hors des camps, mais également auprès des familles d’accueil en offrant des services médicaux et psychosociaux, la mise en place de cliniques médicales mobiles, la fourniture de matériel et d’appareils médicaux, la distribution alimentaire et de biens non alimentaires. L’aide est acheminée en priorité aux personnes les plus gravement touchées par la crise : les femmes enceintes, les enfants et les blessés. Les bombardements dans des zones densément peuplées ont fait et continuent de faire de nombreuses victimes parmi les populations civiles. »

Développement et Paix

Développement et Paix lance un appel d’urgence pour renforcer son action auprès des victimes de la guerre en Syrie

Le conflit d’une extrême violence qui sévit en Syrie depuis deux ans maintenant a causé la mort de près de 93 000 personnes, forcé plus de quatre millions d’individus à se déplacer à l’intérieur du pays et plus d’un million et demi de personnes à se réfugier dans les pays voisins. Présent au Moyen-Orient depuis 1967, Développement et Paix intervient spécifiquement depuis dix mois en faveur des populations les plus vulnérables, victimes de la guerre civile. L’organisme entend aujourd’hui renforcer son action et soutenir davantage ses partenaires dans la région afin de répondre aux besoins grandissants de millions de personnes.

Développement et Paix agit depuis le mois d’octobre 2012 auprès des populations les plus vulnérables victimes de la guerre civile en Syrie et soutient le travail de ses partenaires dans la région et principalement Caritas Syrie, Caritas Liban, Caritas Jordanie, Caritas Turquie et Menapolis. Ces partenaires travaillent auprès des réfugiés du conflit, dans les camps et hors des camps, mais également auprès des familles d’accueil en offrant des services médicaux et psychosociaux, par la mise en place de cliniques médicales mobiles, la fourniture de matériel et d’appareils médicaux, la distribution alimentaire et de produits de première nécessité. L’aide est acheminée en priorité aux personnes les plus gravement touchées par la crise : les femmes enceintes, les enfants et les blessés. Les bombardements dans des zones densément peuplées ont fait et continuent de faire de nombreuses victimes parmi les populations civiles.

Face aux besoins criants de la population syrienne, Développement et Paix lance, conjointement avec la Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC), un appel d’urgence aux catholiques et à la population canadienne dans son ensemble afin de soutenir le travail de ses partenaires dans la région. « Nous constatons aujourd’hui que malgré les pressions diplomatiques sur les parties au conflit, les populations civiles sont délibérément prises pour cibles et ce, au mépris du droit international humanitaire», dénonce Michael Casey, directeur général de Développement et Paix, avant d’ajouter que « force est de constater que la tragédie humaine qui se déroule sous nos yeux montre malheureusement peu de signes d’essoufflement. Il est impératif de renforcer notre action face à un conflit qui s’enlise et qui rend chaque jour, la vie des personnes affectées de plus en plus difficiles ».

Développement et Paix répond au message du pape François qui appelle à aider la population syrienne, « au-delà des appartenances ethniques et religieuses, comme moyen le plus direct pour offrir une contribution à la pacification et à l’édification d’une société ouverte à toutes ses diverses composantes». L’organisme répond également aux appels d’urgence lancés par les Caritas de la région et ses autres partenaires dans la région afin de leur permettre de poursuivre les activités entreprises auprès des déplacés et des réfugiés syriens ainsi que des populations de plus en plus vulnérables qui les accueillent. Une collecte spéciale aura lieu dans les paroisses du 30 juin au 14 septembre 2013. Les dons peuvent également être effectués dès maintenant par téléphone (1 888 664-3387), en ligne au www.devp.org/don/syrie ou par la poste, en envoyant un chèque à l’ordre de Développement et Paix (prière d’indiquer Crise Syrienne) à l’adresse suivante:

Développement et Paix
1425, boulevard René-Lévesque Ouest, 3e étage
Montréal (Québec) H3G 1T7

5e anniversaire CEI 2008

En cette belle solennité de la Fête-Dieu, 2 juin 2013, n’est-ce pas le meilleur temps choisi pour se remémorer les bons moments vécus ensemble pendant la préparation et le déroulement de ce magnifique congrès eucharistique 2008 ?CEI_5ans_2

L’église du Sacré-Cœur, qui fait partie de la paroisse Saint-Sauveur, dont Mgr Jean Picher est curé, nous accueille pour ces retrouvailles. Comme il se doit, la fête commence par une célébration eucharistique que préside Mgr Picher, secrétaire général du CEI 2008. Mgr Paul-André Durocher, archevêque de Gatineau, présent à Québec, pour donner une conférence au Colloque international sur la formation au presbytérat du 2 au 5 juin, à la Faculté de théologie et de sciences religieuses de l’Université Laval, nous fait l’agréable surprise de sa présence.

La cérémonie commence par la procession d’entrée où nous apercevons les portageurs de _arche CEI 5 ansl’époque qui, transportant l’arche de la Nouvelle Alliance en avant de l’autel, nous font revivre le pèlerinage de 2007-2008, alors que cette arche était transportée d’un sanctuaire à l’autre à travers le Canada.

Quelles émotions nous éprouvons pendant la célébration au moment où la chorale entonne le très beau chant thème du Congrès : Le pain et le vin de chaque eucharistie !

Le chant est assumé par le groupe « Amalgame » qui se dévoue pour l’animation de la messe dominicale, une fois par mois.

Après nous être nourris du pain eucharistique, nous descendons dans la grande salle préparée pour nous recevoir. Un bon buffet nous y attend. Sur l’écran défilent des images du Congrès.

retrouvailles_CEI 5 ansQue de moments heureux nous nous rappelons ! Quelques personnes viennent nous raconter des souvenirs qui les habitent encore : certains faits cocasses, certains défis relevés, certaines situations difficiles où le Seigneur s’est vraiment manifesté.

Sr Doris Lamontagne, p.f.m. assistante du secrétaire général du CEI 2008 et instigatrice du projet des retrouvailles, nous lit quelques messages envoyés par ceux et celles qui ont décliné l’invitation, ne pouvant assister à la rencontre, car d’autres engagements les retenaient.

La présence de beaux jeunes enfants dont les parents n’étaient même pas mariés, il y a cinq ans, nous égayait.

Merci chaleureux aux organisateurs de cette heureuse initiative !

Réaction du président de l’Assemblée des évêques catholiques du Québec au projet de loi 52

Lu sur le site de l’Assemblée des évêques catholiques du Québec:

Réaction du président de l’Assemblée des évêques catholiques du Québec au projet de loi 52

Montréal, le 13 juin 2013 – Le Québec est à une croisée des chemins. Le projet de loi 52 du gouvernement québécois, introduisant l’euthanasie comme pouvant devenir un soin de fin de vie, place ce peuple que nous aimons de toutes les fibres de notre être devant un choix crucial. Le projet de loi tend à assurer le déploiement de soins palliatifs, initiative dont nous nous réjouissons.

Toutefois, il y a tout lieu de s’inquiéter lorsqu’une manière de provoquer intentionnellement la mort est considérée comme un soin et lorsqu’elle est revendiquée comme un droit. Oui, il est légitime de refuser des traitements qui ne font que prolonger
la souffrance, de refuser l’acharnement thérapeutique qui ne fait que prolonger le processus de mort, de consentir à la sédation palliative administrée dans le but de soulager la douleur et non de provoquer la mort. Mais nous affirmons aussi qu’il y a des limites à cette autonomie si on l’invoque pour donner ou se donner la mort. Le respect de la
dignité humaine implique en premier lieu le respect de la vie humaine.

Nous apprécions grandement l’engagement et la contribution des citoyens et citoyennes, des familles et des associations qui sont solidaires des plus vulnérables et qui tentent de bâtir une culture de la vie et de la compassion.

Nous encourageons les professionnels de la santé engagés et soucieux de servir la vie et la dignité des personnes, ainsi que le bien de toute la collectivité, à poursuivre leur action unique et irremplaçable.

Il faut surtout et en priorité, comme le reconnaît et le propose le rapport du comité présidé par Me Ménard, étendre les soins palliatifs à l’ensemble du réseau des soins de santé. Une fin de vie dans la dignité passe par des soins palliatifs accessibles à tous, et non par l’euthanasie. Baliser l’euthanasie, c’est la banaliser. Par amour pour la vie, nous nous objectons à ce projet de loi.

+ Pierre-André Fournier
Archevêque de Rimouski
Président de l’Assemblée des évêques catholiques du Québec

 

L'organisme catholique pour la vie et la famille réagit au projet de loi concernant les soins de fin de vie au Québec

Lu sur le site de l’OCVF:

Ne donnons à personne – et surtout pas à nos médecins – le pouvoir de tuer

L’Organisme catholique pour la vie et la famille réagit au Projet de Loi concernant les soins de fin de vie au Québec L’Organisme catholique pour la vie et la famille s’oppose radicalement aux efforts actuels du Gouvernement Marois visant à déguiser l’euthanasie – une offense criminelle qui relève de la juridiction fédérale – en « aide médicale à mourir » dans un projet de loi inique qui engendrera des conséquences dramatiques pour tous les Québécois.

On aura beau jouer avec les mots, il restera toujours que tuer n’est pas un soin. Finissonsen avec la confusion du langage ! Comme l’a si bien dit le Dr Yves Robert, secrétaire du Collège des médecins du Québec : « Appelons un chat un chat. De l’aide médicale à mourir, c’est de l’euthanasie » (L’Actualité médicale, 29 janvier 2013). Or, le Code criminel canadien définit l’euthanasie comme un meurtre. Il n’y a rien d’humain ni de compatissant à tuer une autre personne.

On veut nous faire avaler la pilule en annonçant un « droit aux soins de fin de vie » pour tous. Mais les soins de fin de vie sont ainsi définis (art.3, no 3) par le Projet de loi 52 : « soins palliatifs offerts aux personnes en fin de vie, y compris la sédation palliative terminale, de même que l’aide médicale à mourir ». Le projet de loi inclut donc l’aide médicale à mourir (euphémisme pour le terme « euthanasie ») dans les soins palliatifs. Le « droit aux soins de fin de vie » est donc aussi un droit à l’euthanasie.

De plus, une lecture attentive des balises proposées laisse perplexe. À titre d’exemple, mentionnons qu’il ne sera pas nécessaire d’accepter d’abord les traitements disponibles (art. 6) pour demander une euthanasie. Il suffira d’éprouver « des souffrances physiques ou psychiques constantes, insupportables et qui ne peuvent être apaisées dans des conditions qu’elle [la personne] juge tolérables » (art. 26, no 4).

Osons considérer objectivement l’expérience belge des 10 dernières années. Dans un rapport intitulé « Dix ans d’application de la loi en Belgique » (avril 2012), l’Institut Européen de Bioéthique rapporte un « glissement indéniable » et l’inefficacité de la Commission de contrôle. Ainsi, le chiffre annuel des euthanasies déclarées « est en constante augmentation » : il est passé de 235 en 2003 à 1133 en 2011. Le rapport insiste : « Alors que le texte de la loi dépénalisant l’euthanasie prévoit le respect de conditions qui se voulaient extrêmement strictes (…), on remarque aujourd’hui un glissement indéniable (…). L’euthanasie devient petit à petit un acte normal et banal auquel les patients auraient « droit ». » Le lobby pro-euthanasie réclame maintenant l’euthanasie pour les mineurs et pour les citoyens atteints de démence.

Dans les pays qui ont légalisé l’euthanasie et le suicide assisté – malgré les balises et les restrictions qui ont été fixées – on a assisté à une dévalorisation accrue de la vie humaine ; au nom de l’efficacité budgétaire, des personnes particulièrement vulnérables ont été encouragées à demander l’euthanasie ou à se suicider. Ce danger est réel et risque de s’accroître avec le vieillissement de la population, l’augmentation des demandes de services et les coûts correspondants.

Ne donnons à personne – et surtout pas à nos médecins – le pouvoir de tuer. Gardons nos hôpitaux sécuritaires et protégeons les plus faibles et les plus vulnérables. C’est une question de sécurité publique, de dignité, de réelle compassion et de solidarité. Il est essentiel de préserver la confiance mutuelle qui fonde les rapports vrais entre nous. L’unique réponse humaine à la souffrance physique, psychologique et existentielle est celle des soins palliatifs, auxquels ne doit jamais être intégrée l’euthanasie puisqu’il s’agit d’un geste absolument contraire à la philosophie des soins palliatifs.

Quant aux chrétiens, ils ont une raison de plus de défendre la vie des plus faibles et des plus vulnérables. La Parole de Dieu les y invite : « Tu ne tueras pas » (Mt 19,18)… « À chacun je demanderai compte de la vie de son frère » (Gn 9,5)… Et, comme en écho, ces paroles du bienheureux Jean-Paul II : « Je confirme que l’euthanasie est une grave violation de la Loi de Dieu, en tant que meurtre délibéré moralement inacceptable d’une personne humaine » (L’Évangile de la vie, no 65).

Convaincus de la beauté et de la grandeur du cadeau de la vie humaine – même dans des circonstances difficiles parfois crées par la maladie ou les handicaps – les chrétiens et les chrétiennes doivent par contre s’opposer à l’acharnement thérapeutique et au maintien de la vie à tout prix. Ils savent que le refus ou l’arrêt de traitements extraordinaires, qui ne portent pas les fruits escomptés, n’a rien à voir avec l’euthanasie.

Les disciples du Christ ont à coeur d’aimer à la manière de leur Maître, se rappelant toujours ses mots : « Ce que vous avez fait au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous l’avez fait ». C’est pourquoi ils doivent être au front dans le combat pour assurer aux personnes en fin de vie des soins remplis de compassion qui leur permettent de vivre dans la dignité jusqu’à leur mort naturelle.

Nous encourageons les Québécois et Québécoises opposés à l’élimination de certains de leurs concitoyens par euthanasie à se faire entendre dans les médias et auprès de leurs députés. Cette prise de parole est non seulement un droit, mais aussi un devoir de justice.

Un martyr du XXIe siècle

frère richard.7jpgOui ! C’est vraiment un martyr qu’a subi le cher Frère Richard Joyal, sm, assassiné à Port au Prince le 25 avril 2013, alors qu’il revenait de retirer de l’argent d’une banque afin de réaliser son projet pour enfants handicapés. Ses funérailles, célébrées à la belle église de St-Anselme remplie à craquer, ont été une apothéose. Cette très belle cérémonie a duré près de deux heures, mais nous ne voyions pas le temps passer. Le Père Gérard Blais, sm, assisté du Père Florian Royer-Chabot et du Père Arthur Lambert, présidait l’Eucharistie.

Dans le chœur, il y avait une quinzaine de prêtres et plusieurs frères marianistes, venus d’un peu partout dans le monde, afin de saluer une dernière fois leur cher confrère qu’ils appréciaient au plus haut point : le frère Hervé Du Bodan, venu de France, le dernier marianiste à être demeuré avec le frère Richard en Haïti, Mr Basil Joseph, un ancien mariste indien venu de Toronto, le père Joseph Kamis, sm de St-Louis, Missouri. Quelle belle fraternité unit cette communauté ! Au même moment où sont chantées les funérailles du frère Richard, une messe à sa mémoire est célébrée à la cathédrale de St-Boniface. De plus, une délégation de la communauté haïtienne de Québec était présente.

Avant la cérémonie, tout en écoutant un bel Ave Maria joué à l’orgue par M. Jean-Yves Fortier, organiste, nous pouvions voir défiler, sur un écran, différents moments de la vie du cher frère.

La chorale exécute comme chant d’entrée : Sur le seuil de sa maison. Puis après le dépôt de la croix : le magnifique chant : Victoire tu règneras, ô croix, tu nous sauveras. Et pendant qu’on allume le cierge pascal : Ma lumière et mon salut, c’est le Seigneur. Alléluia L’assistance se joint à la chorale pour ces refrains.

Dans le transept, deux symboles religieux : le cierge pascal et la croix accompagnent les cendres du frère Richard enjolivées de fleurs.

La première lecture Rm 8, 31-39 Qui nous séparera de l’amour du Christ ? est proclamée par le Frère Hervé du Bodan, sm

La page d’évangile choisi : Matthieu 5, 1-12 Les béatitudes.

C’est avec brio que le Père Gérard Blais, sm commente cet évangile « Bienheureux ceux qui pleurent, ils seront consolés… » Je me permets de citer de beaux passages de cette homélie : « Nous sommes réunis pour proclamer la victoire de l’amour sur la haine, sur la violence. Un chrétien sait, par expérience, que l’amour est plus fort que la mort. Chaque eucharistie proclame cette conviction énorme : Richard vient d’entrer dans ce cercle d’amour rédempteur. »

Le Père Blais nous brosse ensuite un portrait du Frère Richard : « magnanime, large sourire, un cœur à la dimension de la planète, un homme de courtoisie et de relation, astucieux pour aider les démunis, artiste. Le milieu qu’il affectionnait, c’était le travail de rue. » Il ajoute : comme tous les êtres humains, Richard avait ses défauts, ses limites, ses errances. La sainteté n’est pas l’absence de défauts : la sainteté, c’est la transparence à la lumière divine. (…) Un saint, c’est quelqu’un à travers qui passe la lumière ; un peu comme les vitraux d’une église…

Puis le Père Blais s’adresse à la communauté haïtienne : Nous, les Marianistes du Canada nous n’éprouvons aucun mépris pour le peuple haïtien, si durement éprouvé depuis des décennies. Nous détestons les bandits, mais nous aimons Haïti.

Ensuite M. Richard Vidal accompagné de sa guitare chante avec son épouse : Va vers le pays de demain. Le Notre Père est prié en quatre langues : hindi, créole, anglais et français.

Pendant la distribution de la sainte communion, le beau chant : Ajoute un couvert à ta table nous permet d’intérioriser notre prière.

M. Vidal et son épouse, à l’absoute, reviennent interpréter Tu es parti, là-bas, au pays de l’inconnu Où la haine est enchaînée, où la mort n’existe plus. Tu es parti près de Celui qui est sorti de son tombeau, Au grand matin du Jour Nouveau, drapé, d’espoir et de lumière.

Le magnifique chant Il restera de toi est chanté par la chorale pendant la signature des registres.

Ensuite, la communauté haïtienne de Québec et les personnes ayant œuvré à Haïti, dont frère richard.3 jpgquelques Sœurs du Bon Pasteur, entourent les cendres et prient en créole.

Nous sommes invités à fraterniser ensemble autour d’un bon dîner. Nous avons pu alors revoir les Pères et Frères marianistes et leur exprimer une fois de plus nos sincères condoléances.

Puissent de nombreux jeunes, à l’instar du Frère Richard, avoir l’audace de leur foi et répondre à l’appel du Maître de la moisson !

 

 

 

Une grande mobilisation contre l’euthanasie au Québec

L’euthanasie est très loin de faire consensus au Québec! C’est ce message que le Rassemblement québécois contre l’euthanasie (RQCE) a voulu faire passer aux médias et aux politiciens en organisant la Marche printanière qui a eu lieu le 18 mai 2013. Près de 1700 personnes se sont jointes aux organisateurs pour marcher des Plaines d’Abraham au Parlement de Québec en clamant ce message par différents slogans. Avant et après la marche, médecins, avocats et professeur de philosophie ont pris la parole pour exprimer pourquoi ce qu’on appelle «l’aide médicale à mourir» ne représente aucunement une évolution positive pour le peuple québécois. Ça m’a beaucoup fait réfléchir sur la question.

«On ne meurt pas pour soi-même, on meurt pour les autres», a cité Louis-André Richard, professeur de philosophie à l’Université Laval. Cette phrase, qu’il a emprunté à je ne sais quel philosophe, oblige à réfléchir sur le sens de la vie et de la mort. Est-ce vraiment juste de cesser la vie de quelqu’un parce qu’il souffre? Est-ce bon pour ses proches, pour la maturité de notre société? «Vivre dignement son deuil implique d’accompagner ses proches jusqu’à la fin», croit Louis-André Richard. Un autre intervenant a lancé la réflexion: on peut avoir une société efficace, par l’euthanasie, mais au prix de la vie, est-ce que ça vaut la peine?

Mais, me dira-t-on, n’est-ce pas à la personne malade elle-même qu’il faut d’abord penser? Eh bien, faisons-le.

Linda Couture, directrice de Vivre dans la dignité, s’est dit outrée, lors de la Marche printanière, d’entendre parfois certains dirigeants exprimer que «Quand t’as plus toute ta tête, tu serais mieux mort». Amy Hasbrouck, qui travaille pour l’organisme Not dead yet (Toujours vivants) et souffre d’une cécité notable, a affirmé, pour sa part, que toute personne handicapée a déjà entendu: «J’aimerais mieux mourir que d’être comme vous.» Pour elle, permettre l’euthanasie est lancer aux personnes diminuées le message qu’ils ont moins de valeur du fait de leur handicap ou de leur maladie. Le Dr Patrick Vinay mentionne que les malades se sentent déjà coupables d’être un poids pour leur entourage et pour la société et qu’il serait donc bien facile de les convaincre de demander de disparaître si on leur dit que c’est cela qui est normal. Est-ce donc vraiment pour eux qu’on fait cela?

Le Dr Patrick Vinay demande que l’on protège les plus vulnérables, que les hommes et les femmes qui ont contribué à notre société aient droit à des soins palliatifs de qualité. Le Dr Paul Sabat, omnipraticien à l’Hôpital de Lachine, dit qu’il faut «investir dans la santé, pas dans la mort!» Le Dr Bergeron qui était présent pense que l’euthanasie va en contre-sens du serment d’Hypocrate que tous les médecins du Québec prononcent. «Ne nous donnez pas le pouvoir de tuer les autres; ne nous obligez pas à tuer les autres», demande-t-il.

Mon père aussi est médecin. Il fait des soins palliatifs, entre autres. Il accompagne donc des patients dans ces instants si privilégiés que sont ceux de la fin d’une vie. Il voit le cheminement qui peut encore être fait par eux et par leur famille, dans ces temps de souffrance. Il connait les divers moyens qui existent pour diminuer la douleur physique au maximum. Il voit parfois de la colère et de la rage, parfois de la paix et de la réconciliation. Croyant, il lui arrive aussi d’être confronté à des questions plus profondes posées par les patients qui, dans ces moments-là, peuvent difficilement contourner la question du sens de leur vie. Alors quant au sujet de l’euthanasie, il sait ce dont on parle. Certains politiciens, parait-il, aimeraient que les médecins ne se mêlent pas de ce débat politique… Ce genre de questions relève beaucoup plus de la philosophie que de la médecine à proprement parler, mais ce sont les médecins qui sont sur le terrain et voient comment se vit une fin de vie. Ce sont leurs témoignages qui me font savoir comme les soins palliatifs sont importants pour notre société.

Bien sûr, il y a les quelques, cas qui sont promeus en faveur de l’euthanasie, des personnes en fin de vie ou en déficience physique qui veulent en finir avec leur souffrance par la mort et qui émeuvent une partie de la population par leur situation et leurs discours. Mais le Dr Partick Vinay croit fermement que ce ne sont que des exceptions qui ne valent pas les risques que comporte l’acceptation de l’euthanasie. Nous vivons dans un système démocratique; peut-on vraiment affirmer que le Québec veut aujourd’hui permettre d’enlever la vie humaine à certaines conditions? Le suicide est pourtant illégal, et le Canada a rejeté la peine de mort pour s’assurer de ne pas tuer injustement des innocents. Si quelqu’un qui veut mourir à cause de sa souffrance physique ou morale devrait pouvoir user de cette «solution», pourquoi mettons-nous tant d’efforts à sauver les personnes qui manquent leur tentative de suicide? Pourquoi les aidons-nous à changer d’idée, même s’il faut pour ça les hospitaliser en psychiatrie?

Un intervenant – je ne sais plus lequel – a mentionné qu’il ne s’agissait pas de faire de l’acharnement thérapeutique: «C’est un droit de laisser mourir; mais pas un droit de se faire tuer. Refusons de faire disparaître ceux qui souffrent!» Un autre, avocat, a mentionné que l’euthanasie nous met tous en péril (car ce n’est pas qu’une question de «vieux»), mais surtout les plus vulnérables. Est-ce juste? Louis-André Richard, qui a prononcé quelques phrases marquantes pour moi lors de ses allocutions de la Marche printanière, a encore affirmé: «Mourir dans la dignité implique de vivre dignement jusqu’au bout de sa vie» et «Bien vivre, c’est vivre avec autrui.» Et le Dr Patrick Vinay, lui, a demandé: «Qu’en est-il de notre capacité à nous aider les uns les autres?»

Le présent article est déjà bien long, mais je tiens, pour le conclure, à rendre hommage à un homme qui a donné les derniers mois de sa vie à la cause du débat contre l’euthanasie. Le Dr André Andre_BourqueBourque a co-fondé l’organisme Vivre dans la dignité qui fait signer une pétition publique contre l’euthanasie et il a été chef de file dans tout le débat. C’est chez lui que se sont réunies pour la première fois les quelques personnes de l’union desquelles est née la Marche printanière du 18 mai dernier. Je l’ai rencontré, une fois, à une conférence que donnait mon père. Je ne savais pas qui il était, à ce moment-là, mais comme je connaissais son fils, je ne l’ai pas oublié. Un homme très sympathique avec qui j’ai eu la joie de partager un repas. Un homme très apprécié de ses collègues, selon ce que j’ai pu en observer. Et il est décédé subitement en décembre dernier. Reposez en paix, cher Dr Bourque… Mais continuez votre bon travail de là-haut!

Message pour la Pentecôte 2013 aux associations et mouvements nationaux catholiques canadiens

Lu sur le site Web de la Conférence des évêques catholiques du Canada:

PS. Nous aurons un grand événement diocésain ce samedi 18 mai à Sainte-Marie-de-Beauce pour célébrer la Pentecôte. (En direct sur notre webtélé ECDQ.tv dès 19h).

Soudain il vint du ciel un bruit pareil à celui d’un violent coup de vent : toute la maison où ils se tenaient en fut remplie … Alors ils furent tous remplis de l’Esprit Saint (Actes 2, 2.4).

Chers frères et sœurs dans le Christ,

Dans son discours aux mouvements ecclésiaux et aux communautés nouvelles, à la Pentecôte 1998, le bienheureux pape Jean-Paul a exprimé sa conviction que ces groupes sont le fruit d’une nouvelle Pentecôte :

Vous qui êtes ici, vous êtes la preuve tangible de l’effusion de l’Esprit. Chaque mouvement est différent des autres, sans doute, mais tous sont unis dans la même communion et autour de la même mission. Des charismes donnés par l’Esprit éclatent comme un vent impétueux qui vient saisir les gens et les entraîner sur de nouvelles voies d’engagement missionnaire au service radical de l’Évangile, pour proclamer sans relâche les vérités de la foi et accueillir comme une grâce le courant vivant de la tradition qui instille en chacun le désir ardent de la sainteté.

Ces mots expriment parfaitement notre vive appréciation pour la façon dont vous participez sans relâche à la mission de l’Église, pour la part authentique que vous prenez à la vie du Christ.

En cette Année de la foi, nous avons reçu l’effusion du don de l’Esprit dans l’élection du premier successeur de Pierre originaire des Amériques. Au lendemain de son élection, dans sa première homélie au collège des cardinaux, le pape François a parlé des trois gestes essentiels à la vie du disciple : marcher, construire et témoigner. Quelle que soit notre vocation, dit-il, quelle que soit notre situation sociale, si nous ne sommes pas avant tout des disciples de Jésus Christ, qui vivent le mystère de sa croix, nous passons à côté de l’essentiel. C’est cela, et rien d’autre, qui est la voie de la sainteté, le don et le mandat que nous avons reçus au baptême.

Dans la vie de l’Église, les mouvements et les associations des fidèles ne cessent de répondre aux différents besoins de l’Église et du monde. C’est dans l’espérance que nous demandons au Seigneur, en ce dimanche de Pentecôte, d’accorder aux membres de vos associations et mouvements la grâce de marcher dans la foi, de construire dans l’espérance et de témoigner dans l’amour.

Pentecôte 2013

Comité permanent pour les relations avec les mouvements et les associations
Conférence des évêques catholiques du Canada

Foi, espérance et charité : Exprimer la mission de nos paroisses en toute simplicité

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Inspirée par le témoignage du pape François, la campagne annuelle des paroisses de l’Église catholique de Québec prend le pari de la simplicité. Pour rappeler la mission de base que porte chacune de nos communautés chrétiennes, trois mots circulent maintenant au sein de plusieurs médias : foi, espérance et charité.

Connues encore par plusieurs comme les vertus théologales, la foi, l’espérance et la charité animent le travail des hommes et des femmes qui font battre le cœur de nos paroisses. Pour Rémy Gagnon, responsable du département des fabriques de l’Église catholique de Québec « l’élection du pape François donne un nouvel élan à nos milliers de bénévoles et aux personnes mandatées (prêtres, diacres, agentes et agents de pastorale) en milieu paroissial. Notre campagne 2013 se veut un clin d’œil à son témoignage d’une foi profonde, fondée sur une espérance en un Dieu aimant qui nous invite à vivre la charité, toujours un peu plus. »

La publicité se retrouve cette année sur des abribus et sur des panneaux intérieurs d’autobus sur les deux rives de la grande région de Québec et dans plusieurs radios et médias imprimés du territoire de l’archidiocèse de Québec. « Pour le visuel de la campagne, les mots foi, espérance et charité se retrouvent sur une croix aux couleurs vives, debout ou penchée. Nous sommes appelés à la soutenir, tout comme la mission des paroisses », a déclaré Jasmin Lemieux-Lefebvre, directeur des communications de l’Église catholique de Québec. « Ce style épuré, nous le retrouvons aussi dans notre message radio présentée par une voix de jeune femme accompagnée à la guitare », a-t-il ajouté.

La campagne annuelle de financement, aussi appelée « capitation » et « CVA » (Contribution volontaire annuelle), est la principale source de revenus des paroisses. Le montant suggéré est de 60$ pour chaque personne touchée par le ministère de nos paroisses catholiques (nouvelle évangélisation, liturgies et sacrements, patrimoine religieux, etc.).

Tous et toutes sont invités à y contribuer en répondant favorablement à la lettre reçue de leur paroisse et aux bénévoles qui frapperont leur porte. Toutes les personnes intéressées peuvent également suivre de près la Campagne par le biais du site www.toujoursmaparoisse.org et des pages qui y sont dédiées sur Twitter et Facebook.

Printemps vocationnel: Sr Marilou Bernier

A la veille du dimanche de prière pour les vocations, nous vous présentons le témoignage de Marilou Bernier, des Soeurs de l’Agneau, qui a choisi de vivre à fond! La prière porte des fruits…

L’équipe de la pastorale des vocations

Marilou_2013

Vivre à fond

par Marilou Bernier s.a.

Je m’appelle Marilou. J’ai 31 ans et je suis consacrée depuis près de trois ans au sein du mouvement ecclésial dédié à l’évangélisation des enfants et des familles Les Brebis de Jésus.

Voici comment la Vie m’a saisie… et séduite !

La soif de vivre à plein

Mon adolescence vécue dans un cadre familial paisible et un milieu scolaire très stimulant font exploser en moi de grands désirs : changer le monde, contribuer à le rendre meilleur, dénoncer les injustices et transformer la société; c’est l’époque du Sommet des Amériques et de l’émergence de la simplicité volontaire.

Depuis toujours je me rappelle aimer être inondée de projets et plongée dans mille et un dossiers à la fois, question d’avoir l’esprit ouvert et engagé.

Au tournant de ma vie de jeune adulte, toujours animée par ma soif du plus, du meilleur, du total… je fais une rencontre inattendue.

La Parole qui donne Vie

Interpellée par une amie de la famille, j’amorce les démarches nécessaires pour m’inscrire dans un groupe de jeunes en partance pour l’Italie avec un séjour dans la ville éternelle : Rome. Nouveauté à l’horizon : c’est un groupe de pastorale qui a pour objectif la Journée mondiale de la Jeunesse (JMJ) internationale. Avide de nouveaux défis et d’expériences diversifiées, je plonge.

Au cours de notre préparation, je prends contact avec l’œuvre qui est maintenant au cœur de ma vie : la mission des Brebis de Jésus. C’est dans le cadre de leur camp d’été que je fais la découverte qui transforme mon itinéraire que j’imaginais alors être celle d’une diplomate : la Parole de Dieu! À travers les activités d’animation et de prière des camps, je suis mise en contact avec l’Évangile. La Parole se dévoile pour moi comme une source intarissable, contenant en elle une vie, une puissance de transformation, de guérison, une puissance de lumière qui éclaire et donne la paix au cœur. La Parole de Dieu s’impose alors à moi comme un roc, un fondement sur lequel prendre appui pour plonger dans ma vie de jeune femme. Cette nouvelle réalité éclipse dès lors toutes mes autres motivations, les reléguant au second plan, à cause de la force et du rayonnement de l’action de la Parole dans la vie des enfants et des jeunes que je côtoie alors. Au cœur de cet été marquant, je rencontre bien plus que des lettres… mais bien le Verbe fait chair, Jésus, le Sauveur!

La Vie avec un grand « V »

Depuis ce premier été au camp, l’été de mes 18 ans, un désir s’intensifie en moi et devient de plus en plus ardent: être à Lui !

Déjà engagée dans des études en sciences, je poursuis alors ma formation comme infirmière tout en continuant à nourrir ma relation avec Jésus. Je m’engage alors plus activement dans un groupe de jeunes adultes. Ma relation avec le Seigneur prend une forme concrète par des temps de prière personnelle et en fraternité, par de l’adoration eucharistique et aussi par mon implication dans différents projets missionnaires. Grâce à ces engagements, je découvre la vitalité de l’Église à travers les JMJ et les missions des Brebis de Jésus dans différentes régions du Québec et aussi à l’étranger. J’expérimente alors la joie de me donner, de servir une cause, une œuvre… une Personne qui comble mon cœur et ses nombreuses aspirations. Je dois le dire, je suis en amour!

Se donner pour que d’autres aient la Vie

À la fin de mes études universitaires, je choisis de prendre une année de formation et de discernement en compagnie d’autres jeunes adultes à la maison mère des Brebis de Jésus sur l’Île d’Orléans. Cette année-là et les suivantes — car avancer sur un chemin nouveau demande beaucoup d’écoute, de patience et de disponibilité — clarifient et fortifient en moi le désir de me donner tout entière à Celui qui a séduit mon cœur en vérité et en profondeur.

Le choix de me consacrer à Dieu, de lui donner ma vie dans tous ses aspects se dessine lorsque je suis attentive aux aspirations qui habitent mon cœur : une vie d’amoureuse, une vie d’alliance unique, intime avec le Seigneur. L’accompagnement spirituel, l’approfondissement du charisme des Brebis de Jésus et de son fondement sur la Parole de Dieu, la célébration du sacrement du pardon et la vie en Église, au fil des saisons liturgiques, me guident et servent de balises à mon discernement.

Enfin, je porte l’intime conviction que nous sommes tous faits pour vivre… non pas vivoter ou survivre… mais bien Vivre avec un grand « V ». Nous sommes faits pour vivre à plein, vivre à fond! Osons plonger… nous sommes faits pour la Vie!

« Je suis venu pour que mes brebis aient la vie, et l’aient en abondance. » (Jn 10,10)

Prier pour les vocations ou l’art de perdre son temps ?

Si telle est votre pensée, vous êtes invités à terminer ici la lecture… mais si vous continuez à lire ce texte c’est qu’au fond, vous êtes porteur et porteuse d’une « curiosité évangélique »… Bonne nouvelle: Ce n’est pas péché….

Donc, si vous avez décidé de prier pour les vocations seulement dimanche le 21 avril 2013…BRAVO: vous êtes une personne efficace et perdant peu son temps ! Arrêtez de nouveau à lire…

contact

Par contre….si vous avez compris qu’une vocation est un long « travail » d’éducation, de formation et d’accompagnement… vous serez probablement intéressés par ces documents provenant de quelques diocèses du Québec et pouvant nourrir votre réflexion, votre prière et vos célébrations dominicales ou communautaires.

Des racines et des ailes: Texte de réflexion: Si les racines sont vitales pour la croissance humaine et spirituelle de chaque personne, les ailes ne le sont pas moins pour prendre son envolée. Découvrir sa vocation est le fruit d’un processus complexe, d’un enracinement familial, ecclésial, d’une histoire individuelle et collective placée sous le regard de Dieu. La communauté chrétienne demeure déterminante pour fortifier celle-ci et la mener jusqu’à son terme.

Message de Benoit XVI: Texte de la 50ème « Journée de prière pour les vocations »

Propositions pour une célébration dominicale

Et maintenant…assez de temps perdu…prions, invitons et vivons avec joie notre propre vocation quelle qu’elle soit!