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Du 6 au 12 novembre 2023 : Accueillir, faire entrer et laisser repartir

Évangile du dimanche 12 novembre 2023
« Voici l’époux, sortez à sa rencontre » (Mt 25, 1-13)
https://www.aelf.org/2023-11-12/romain/messe#messe1_lecture5

La réflexion pour cette semaine : Accueillir, faire entrer et laisser repartir

Merci à Mme Carole Harrison

Question pour l’échange:

  • Accueillir, faire entrer, laisser repartir.  Comment cette spiritualité en 3 temps vous rejoint-elle dans votre propre expérience de foi?

Pastorale-Québec en rétrospective

Avouons que cela peut se révéler quel que peu confondant : notre revue préférée aurait 135 ans cette année mais Pastorale-Québec, sous son titre et sa forme actuels, n’a vu le jour qu’en 1971. Mis à part l’avantage (?) de multiplier ses anniversaires, que retenir de cette distinction?

Un bref aperçu des origines

En fait, on peut distinguer trois grandes étapes de longueurs inégales. Notre Pastorale-Québec a succédé à la revue Église de Québec (1965-1971) et à La semaine religieuse de Québec (1888-1965), un bulletin hebdomadaire comme son nom l’affiche clairement. Derrière les changements de vocable, on s’en doute et on peut aisément le vérifier, se cache plus ou moins chaque fois une véritable réorientation; ce, toujours dans le but de mieux répondre aux besoins nouveaux d’une Église qui se transforme avec la société qui l’héberge et la nourrit. Bien entendu, une nouvelle étape n’interdit pas des ajustements bien visibles, comme le passage au polychro me (quatre couleurs process) depuis 2009.

C’est un curé de Cap-Rouge et spécialiste des sciences naturelles, l’abbé Léon Provancher, qui inaugura La semaine religieuse de Québec en 1888. Mais le fondateur passa rapidement la barre, avant même la fin de l’année 1888, à un autre prêtre naturaliste, l’abbé Victor-Alphonse Huard. Mentionnons tout de même que l’abbé Provancher, inspirateur de la Société Provancher dédiée encore aujourd’hui à « l’amour et la préservation des milieux naturels », assurait en même temps la publication d’un autre périodique : Le naturaliste canadien.

Nous ne nous attardons pas davantage sur cette époque, que nous connaissons moins et qui a été brièvement documentée dans l’édition de décembre 2013 de Pastorale-Québec.

Des changements attendus et jugés nécessaires

Au sortir du Concile Vatican II, d’aucuns souhaitaient une revue « moins officielle », davantage à l’écoute de la vie pastorale « sur le terrain »; à cette fin, textes et mandements épisco paux y occuperaient moins d’espace. Du reste, le bulletin clérical Ad Usum Sacerdotum (à l’usage des prêtres), un autre périodique catholique, avançait dès la décennie 1950: «Une multitude de problèmes nous envahissent, qui requerraient des lumières théologiques. »

Église de Québec a alors été rapidement esquissée à cette fin : aider les pasteurs à faire face aux « problématiques nouvelles », dans l’esprit du Concile. Mais la question apparaissait déjà complexe et appelait une analyse plus longue et approfondie. On y sent la recherche de voies nouvelles pour la communication ecclésiale.

Le Service diocésain de pastorale met alors sur pied un comité de réflexion qui aboutit à la proposition d’une nouvelle revue : Pastorale-Québec. En font partie le coordonnateur de la pastorale diocésaine, Roland Doyon, l’abbé Paul Lacouline et le père Jean-Marie Bégin. Les abbés Bertrand Fournier et Pierre Morissette joignent bientôt ce club de penseurs. Pastorale-Québec naît finalement en 1971. Le cardinal Maurice Roy a approuvé ce projet avec toute l’ouverture d’esprit qu’on lui (re)connaissait dé jà à l’époque. On y prône un sain équilibre entre l’information et la formation permanente. Le nouvel organe diocésain de communication est alors édité en deux couleurs, une innovation à l’époque. Déjà se manifeste clairement un désir d’échapper régulièrement à « la langue de bois », ce langage très défensif qui n’explique que très peu ce qu’il annonce et demeure réservé à un groupe sélect d’initiés. Nul besoin d’insister sur le fait que cette langue bien codée est maintenant très répandue dans le monde des relations publiques et de la politique, parmi d’autres. Et qui oserait prétendre que Pastorale-Québec elle-même n’y a jamais succombé?

Une évolution aisément repérable

Au fil de quelques années seulement, on verra de nombreux soubresauts. Ceux-ci tiennent parfois à la personnalité du rédacteur en chef, souvent désigné bien modestement com me le secrétaire de la revue. Le premier d’entre nous, le génial Paul Desaulniers, missionnaire du Sacré-Coeur, osera une touche humoristique et ira bientôt lancer un petit magazine destiné au grand public : RND (pour Revue Notre-Dame). RND connaîtra une période glorieuse sur quatre décennies, notamment par la grâce de sa distribution gratuite via le canal des Caisses populaires Desjardins et de par sa facilité à pointer des sujets qui rejoignent les interrogations d’un très grand nombre de gens.

L’abbé Charles Deblois, journaliste professionnel, tient aussi la barre de Pastorale-Québec pendant quelques mois.

Lui succède en 1973 l’abbé Denis Duval, dont la plume particulièrement vive saura égayer un propos autrement très sérieux, non sans l’agrémenter, pendant quelques années, de caricatures à teneur religieuse absolument inoffensives. Pendant cette période, on voit de nombreux dossiers : résurrection et réincarnation, le mariage chrétien et sa célébration métamorphosés, divers volets en matière de solidarité internationale, la pastorale du deuil et de la souffrance… Les retombées consécutives à la tournée canadienne du pape Jean-Paul II, fin 1984 et par après, en sont un peu le couronnement.

C’est le regretté père François Thibodeau qui prend la barre en 1986. Un objet de fierté qui l’accompagnera encore 35 ans plus tard : avoir pu maintenir intact, à 3 330, le nombre d’abonnés à la revue diocésaine. Il donne d’abord la parole aux équipes régionales, encore nombreuses (13 équipes et une centaine de personnes mandatées) à l’époque. On peut sentir un désir de contourner la langue de bois, non sans un grand respect de l’institution et de son personnel. Comme nous le rappelons dans son hommage funèbre (en page 20 du présent numéro), il doit quitter en 1990 pour d’autres fonctions au sein de sa congrégation.

Le chanoine Marc Bouchard sort alors d’une année sabbatique après 12 ans comme supérieur du Grand Séminaire. Il arrive avec le défi de mieux comprendre et faire comprendre ce qui évolue rapidement dans le ministère paroissial. Après deux ans et avec le soutien du directeur Denis Robitaille, il décide une nouvelle approche graphique, une présentation plus moderne et plus colorée, mais toujours en deux tons. Lui et son équipe sont confrontés à la décroissance du personnel pastoral, malgré une progression remarquée du nombre d’agents laïques, et des (maisons de) communautés religieuses. La revue, à ce moment, se concentre davantage sur un nombre plus restreint de sujets.

Quand le soussigné lui succède abruptement en 2002, il a au moins le privilège d’avoir déjà piloté Pastorale-Québec pendant huit mois en 1994-1995. Il essaiera de mettre à profit ses études et son expérience professionnelle en journalisme à Ottawa. Il décide rapidement de systématiser des pistes ouvertes par son prédécesseur : les chroniques régulières sur la Bible, la spiritualité, le cinéma. D’excellents collaborateurs comme André Pelletier, Bertrand Ouellet, bientôt Alain Faucher et puis Pierre Robitaille, entre autres, aident à nourrir cette section; d’autant plus que les collaborations en provenance des paroisses se faisaient moins nombreuses depuis quelques années…

Des événements importants occuperont un bon espace, comme la mort de Jean-Paul II, le Congrès d’orientation sur l’avenir des paroisses, les voyages de Benoît XVI, les 60 ans de l’État d’Israël, le Congrès eucharistique international (CEI) de Québec… Une nouveauté observée par plusieurs personnes: une couverture appréciable de l’actualité internationale, tant sociale que religieuse. Les photos se multiplient comme jamais auparavant. On cherche à compenser la diminution du nombre annuel de parutions par des éditions plus volumineuses, qui atteignent 40 et même 48 pages. Le numéro-souvenir du CEI de 2008, réalisé durant l’été, compte plus de 100 pages.

Par ailleurs…

Il ne faut pas oublier l’apport, bien réel même si variable de l’une à l’autre, des personnes qui assurent la direction de la revue. Après l’animateur diocésain Denis Robitaille et le journaliste Jean Martel, ce sera l’ancien secrétaire du Conseil supérieur de l’éducation Arthur Marsolais. En 2003, il laisse la place à une première femme dans l’histoire de Pastorale-Québec, notre amie Marthe Boudreau, agente de pastorale alors fraîchement retraitée. Nommé directeur des communications en 2009, Jasmin Lemieux-Lefebvre ajoutera ce service à sa liste de tâches déjà bien garnie. Une deuxième femme, la pétillante Valérie Roberge-Dion, a pris le relais depuis 2019; il lui appartiendra de gérer la suite.

Car – ce sera notre brève conclusion – la fin de cette publication soulève la question : qu’adviendra-t-il de l’analyse pastorale et de l’information dans notre organisation diocésaine? La seconde peut assez bien être transmise par infolettre et avec les vidéos d’ECDQ.tv, mais la première se développe rarement sur l’Internet. Pensons à cette étude récente (2020) sur les nouvelles de Radio-Canada : on y concluait clairement qu’un bulletin radio de huit minutes nous apprend beaucoup plus qu’un téléjournal de 60 minutes ; ce, avec les mêmes journalistes. La fixation sur l’image ramène le tout à des émotions, le reportage filmé peut être accrocheur mais en fin de compte, il n’informe que très peu…

Comment préserver l’analyse requise? C’est la question centrale que le Comité de rédaction de Pastorale-Québec s’est posée pendant deux bonnes heures en juin. Il revient maintenant aux responsables de l’Église catholique de Québec de gérer la réponse possible en contexte de compressions budgétaires…

L’histoire et la deuxième vie des Cahiers de spiritualité ignatienne

L’équipe du Centre de spiritualité Manrèse est heureuse d’annoncer que tous les numéros des Cahiers de spiritualité ignatienne ainsi que les Suppléments seront désormais accessibles d’une manière gratuite et virtuelle ! Wow, quelle belle démarche de la part de la famille jésuite ! 

Pour découvrir comment cela fonctionne et commencer vos recherches nous vous invitons à consulter cette page du Centre de spiritualité Manrèse ! Bonnes découvertes ! 

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Un peu d’histoire : En janvier 1977, un nouveau chapitre s’ouvrait dans le monde de la spiritualité avec la création de la revue Cahiers de spiritualité ignatienne. Elle se définissait comme « une revue de spiritualité à l’intention de tous ceux et celles qui s’inspirent de la spiritualité ignatienne dans leur vie personnelle et apostolique »Dès le début, la revue a captivé l’attention de ceux qui cherchaient à approfondir leur foi et leur expérience spirituelle.

Au fil des années, la revue a publié pas moins de 156 numéros, devenant une référence dans le domaine. En plus des numéros périodiques, 50 Suppléments des Cahiers de spiritualité ignatienne ont été publiés, enrichissant encore plus le corpus de connaissances sur la spiritualité ignatienne. En 2019, la revue a cessé ses publications, mais son héritage demeure présent et son influence se perpétue. Pendant plus de quatre décennies, elle a servi de guide et d’inspiration pour des milliers de personnes.

Un 24 heures de prière, près de chez vous, en amont des fêtes du 350e anniversaire de la communauté diocésaine!

Notre archevêque invite toutes les unités missionnaires, paroisses, les groupes, mouvements, communautés religieuses qui le peuvent à organiser dans leur milieu respectif un 24 h de prière. Sous forme d’adoration, de louange, d’intercession, notre grande famille catholique diocésaine priera pour que l’année jubilaire porte les fruits espérés. Ce geste fort rappellera combien la prière est à la source de nos actions, et nourrira la communion entre les diocésains et diocésaines. 

Du matin du vendredi 24 novembre,

au matin du samedi 25 novembre, ouvrons nos portes! 

L’organisation prendra votre couleur, simple, basée sur les talents, intérêts et disponibilités des personnes-ressources de votre milieu.  

Vous trouvez ici un document qui pourrait vous être utile pour la préparation de votre 24 heures de prière et d’adoration. C’est un document Word, pour que vous puissiez facilement copier-coller ce qui vous intéresse.

Pour toute question : amelie.martineau-lavallee@ecdq.org 

 

 

Notre webtélé est sur… Tik Tok !

L’Église catholique devrait-elle être active sur Tik Tok? Si on n’y ajoute pas nos contenus lumineux… d’autres prennent l’espace!

De toute façon, si vous avez ouvert un réseau social au cours des 12 derniers mois… vous avez probablement vu passer une vidéo enregistrée sur TikTok dans votre fil d’actualités! Avec près de 1 milliard d’utilisateurs actifs par mois, TikTok est un incontournable des réseaux sociaux. Tout comme le sont Facebook, Instagram et YouTube. Nous sommes déjà sur ces plateformes depuis quelques années. (N’oubliez pas de vous y abonner, si cela n’est pas déjà fait !)

Nous avons donc cet automne entamé la déclinaison de nos contenus en formats courts, verticaux, sous-titrés, « punchés ». Il servent à la fois pour TikTok, le format « Short » de Youtube et le format « Reel » de Facebook/Instagram. D’une pierre, plusieurs coups! Nous atteignons ainsi des clientèles plus jeunes.

Vous pensez que TikTok est une application que seuls les ados et les tout jeunes adultes utilisent? Plus maintenant! Ce réseau social s’est fait une place de choix et toutes les générations y sont présentes. Rien d’étonnant, car la tendance est au visionnement vidéo plus qu’à la lecture et c’est précisément le créneau de Tik Tok !

Depuis quelques mois, nous avons testé la plateforme et l’aventure est maintenant bien lancée! Vous oeuvrez auprès des jeunes en formation à la vie chrétienne? Vous connaissez des jeunes à qui vous aimeriez proposer du contenu chrétien de qualité? Faites-leur connaître notre chaîne Tik Tok ! 

Vous avez un compte Tik Tok? Abonnez-vous à notre chaîne @ecdq.tv et aidez-nous à rendre virales certaines de nos vidéos en les partageant et en commentant sous la vidéo !

 

Une belle marque de reconnaissance pour la Compagnie St-Charles

Suivez-vous l’actualité de la Chambre de commerce et d’industrie de Québec? Avez-vous vu passer les nominations et récipiendaires des Fidéides 2023?  

La Compagnie Saint-Charles remporte la palme dans la catégorie « Conscience d’affaires » : une belle marque de reconnaissance du milieu pour ses efforts significatifs réalisés en matière de développement durable et de qualité des services aux familles endeuillées!

Bravo à toute l’équipe, ainsi qu’à leurs administrateurs!

Voici un petit mot de félicitation de l’abbé Mario Duchesne, Vicaire général: 

« Mes félicitations pour la Compagnie des cimetières Saint-Charles concernant cette reconnaissance publique dans le monde des affaires ! 

Je connais les défis de nos cimetières paroissiaux ainsi que de la création des nouvelles Compagnies de cimetière dans le diocèse dans un esprit de pérennité et de nos valeurs chrétiennes de respect et de foi pour les personnes décédées.  Cette reconnaissance pour le travail que vous effectuez est un exemple et un témoignage que l’on peut faire les choses autrement. »

Une inspirante veillée de prière interreligieuse – continuons de prier et d’agir pour la paix

Une Veillée interreligieuse pour la paix dans le monde s’est tenue dans le Vieux-Québec ce dimanche 5 novembre 2023… Une initiative hautement symbolique qui a fait l’ouverture du Téléjournal ICI Québec et a aussi été reflétée dans le journal Le Soleil. 

La cathédrale anglicane Holy Trinity a accueilli chants, prière, lumière, silence… Juifs, musulmans, anglicans, catholiques étaient présents.

Le cardinal Lacroix confie :  « C’était un témoignage de foi; ensemble, on a supplié le Seigneur. C’était aussi un témoignage de solidarité entre différentes communautés de foi. Et c’était un appel à nous engager à être des artisans et artisanes de paix autour de nous. »

Les quatre leaders religieux qui se sont rassemblés avec des croyants et croyantes de différents horizons :  

  • Mgr Bruce Myers, évêque anglican du Diocèse anglican de Québec,
  • Mohamed Labidi, président du Centre Culturel Islamique de Québec,
  • Cardinal Gérald Cyprien Lacroix, archevêque de l’Église catholique de Québec,
  • Debbie Rootman, vice-présidente de la Congrégation juive Beth Israel Ohev Sholem.

Alors que le conflit entre Israël et la Palestine dure depuis un mois et que les bombes continuent à tomber sur la bande de Gaza, l’armée israélienne se prépare à entrer pour déloger le Hamas palestinien… Comme nous le rappelle l’article du Soleil, ce sont près de 12 000 personnes qui ont perdu la vie depuis le début des hostilités.

Continuons de prier et d’agir pour la paix.

Du 30 octobre au 5 novembre 2023 : La coresponsabilité

Évangile du dimanche 5 novembre 2023
« Ils disent et ne font pas » (Mt 23, 1-12)
https://www.aelf.org/2023-11-05/romain/messe#messe1_lecture4

La réflexion pour cette semaine : La coresponsabilité

Merci à l’abbé Donald Cliche

Question pour l’échange:

  • Quelle est votre réaction à ce que vous venez d’entendre?

Après un mois intensif, la première session de l’Assemblée du Synode sur la synodalité est terminée

La première session de l’Assemblée du Synode a pris fin ce dimanche 29 octobre à Rome. Nos deux évêques y ont participé. À l’occasion de la conclusion de cette étape, découvrez l’émission spéciale « Synode : Et maintenant ? » pour mieux comprendre les enjeux et les travaux réalisés au Vatican du 4 au 29 octobre. Le Cardinal Gérald Cyprien Lacroix y participe. 

Vous êtes curieux de lire comment notre archevêque a vécu ce synode ? Voici son entrevue à Radio-Vatican : Le Synode, un lieu extraordinaire d’écoute et de rencontre du Seigneur présent au milieu de nous 

Le document final a été rédigé en italien, mais dès qu’il le sera en français vous le trouverez ici : Rapport synthèse du 28 octobre 2023.

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De nombreux articles ont été rédigés dans les dernières semaines, nous vous en partageons quelques-uns, qui viennent recueillir les fruits de ce mois de travail :