Le 22 avril, c’est le Jour de la Terre ! Initiative lancée aux États-Unis en 1970, c’est à partir de 1990 que cette Journée devient internationale. Un peu partout sur la planète, on se rappelle l’importance de la protection de l’environnement.

Après tout, la terre est notre maison commune et on voit de plus en plus que les efforts pour la préserver doivent se faire à l’échelle de la planète. Les changements climatiques, notamment, sont devenus au cours de la dernière décennie un enjeu important. Inondations, accroissement de la gravité des tempêtes, chaleur extrême, sècheresses et feux de forêt se multiplient… et ce ne sont que quelques exemples de modifications du climat qui forcent les populations humaines et les animaux à se déplacer.

Il est encourageant de voir comment la presse canadienne souligne bien cette journée. Revue de presse express :

• Jour de la Terre « La planète n’est pas à vendre » 
• Jour de la Terre 2024, recyclons nos SerpuariensMD: oublions la nostalgie, posons le bon geste pour la planète! 
• Relevez le défi du Jour de la Terre 
• Jour de la Terre : Le devoir d’être optimiste 
• Manifestation pour le Jour de la Terre: «Il faut arrêter de mettre la tête dans le sable», disent les militants
• Journée de la Terre: le développement durable, ici et maintenant 

• Malgré la crise climatique, un meilleur demain est possible

Vous êtes joueur, joueuse? Nous vous proposons ce quiz :  La Terre en questions

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Nos communautés chrétiennes embarquent dans ces efforts!
Nos communautés peuvent elles aussi être des réels leviers pour la protection de notre maison commune. Vous aimeriez vous informer ou vous former? Vous ou un membre de votre communauté aimeriez porter des projets à portée environnementale? Découvrez le Réseau des églises vertes ! De nombreux outils sont disponibles ici. 

Cultiver pour donner : un projet local aussi utile qu’inspirant

Cultiver des légumes pour ensuite, les donner?! Quelle drôle d’idée de prime abord… Mais pour une personne suivant l’enseignement de Jésus, c’est plutôt une belle initiative. L’intuition initiale? Offrir des paniers de légumes gratuits aux familles qui en ont besoin, en suivant les principes de l’écologie intégrale. Cultiver pour donner, ce n’est pas seulement un geste de solidarité, c’est aussi une façon de créer un lien social et de respecter l’environnement. Rencontrez Jacques Bilodeau, l’instigateur du projet ! Ce diacre permanent s’est laissé inspirer par le pape François et son encyclique Laudato Si. 

Conférence « Être, penser et agir autrement… dans un monde en changement »
Une conférence sur le sujet à venir avec Jean Provencher.
Le mercredi 8 mai, 19h30, église Saint-Dominique (175 Grande Allée O). Une initiative du comité d’environnement Climat & Création. 

Apprenez-en davantage sur les motivations de M. Provencher ici : 

Pour commémorer le 350^e anniversaire de la fondation du diocèse de Québec, en 1674, les professeurs Philippe Roy-Lysencourt et Matteo Sanfilippo organisent à Rome, avec le soutien de plusieurs partenaires, un colloque international intitulé « Le diocèse de Québec et le Saint-Siège, XVIIe-XXIe siècles ». Cet événement, qui se tiendra les 16 et 17 mai 2024, réunit plusieurs historiens, dont certains ont déjà fait paraître des travaux majeurs sur le sujet, un archiviste et des acteurs d’événements récents pour aborder plusieurs aspects des relations entre le Saint-Siège et un diocèse qui n’a cessé de s’étendre jusqu’au XVIIIe siècle avant de se rétrécir au gré des circonscriptions ecclésiastiques successivement érigées en Amérique septentrionale. 

Consultez le programme et découvrez les intervenants ici ! 

Le 16 et 17 mai 2024
Se tiendra à l’University of Notre Dame
Rome, Via Ostilia, 15 – 00184
Roma

Organisateur: 
Philippe Roy-Lysencourt
Matteo Sanfilippo

Pour informations et inscriptions obligatoires avant le 1er mai 2024 : contact : melanie.ritzenthaler.1@ulaval.ca

Jeudi 11 avril — La Basilique-cathédrale Notre-Dame de Québec, faisant écho au Salon international du livre de Québec, a offert son décor unique à un auteur audacieux qui a fait le pari de mettre la spiritualité au programme du jour en conviant le public et les nombreux pèlerins de passage à une lecture publique d’extraits de son livre.

Parmi les moments particulièrement émouvants de cet événement unique, baptisé « Inspirations spirituelles et engagements réciproques », plusieurs ont retenu le passage où, à l’été 1983, Jacques Béland, de son aveu peu porté à la fréquentation religieuse, entre dans la Basilique-cathédrale pour y vivre ce qui allait changer le cours de sa vie.

Cette reconstitution a illustré de belle manière comment la Basilique-cathédrale a été à tout moment de son histoire et demeure encore aujourd’hui un lieu fortement ancré dans son époque. Appuyée par Jessica Latouche, soprano, Frédéric Quinet, trompettiste, la Maîtrise des petits chanteurs de Québec sous la direction de Céline Binet et Marc D’Anjou, organiste titulaire, cette scène a été interprétée avec, en plus, la complicité du comédien Steven Lee Potvin, dont la voix se juxtaposait à celle de l’auteur. Sous les feux du Christ en gloire et au son des grandes orgues, la Basilique a été à la hauteur de l’écrin extraordinaire qu’elle est devenue au fil du temps.

« Il est plutôt rare qu’un auteur puisse revenir 41 ans plus tard sur les lieux mêmes d’un fait qu’il a raconté pour le partager avec un public en quête de repères spirituels. Merci à la providence — et aux autorités de la Basilique — d’avoir permis cela. » a d’ailleurs commenté Jacques Béland au terme de l’événement.

Le programme musical, offert en alternance et en appui à la lecture, était tout aussi varié avec, comme oeuvre cardinale, le Fratello Sole Sorora Luna (R. Ortolani) d’après des paroles de saint François D’Assise. On a même entendu un Cantique à saint Joseph, composé par le grand-père de Jacques Béland en 1950 et dont l’harmonisation a été faite par le réputé Henri Gagnon, alors organiste titulaire à la Basilique-cathédrale.

Quant aux autres extraits choisis, ils ont été lus par Mère Lise Tanguay a.m.j. et Soeur Francine Bigatouette o.p. ainsi que par Frère Florent Gaudreault, Visiteur f.e.c.

L’auteur s’est dit très reconnaissant de la faveur qui lui fut accordée par le Comité des célébrations du 350e anniversaire du Diocèse de Québec, en inscrivant cet événement au programme des célébrations. Il a également remercié Mgr Jean Picher, recteur de la Basilique-cathédrale, pour sa confiance.

Par Daniel Legault

Deux nouveaux livres ont été lancés au cours des derniers jours, chez MédiasPaul ! Les auteurs sont tous les trois de Québec. Pour vous mettre l’eau à la bouche, vous pouvez lire les descriptifs et consulter l’entrevue de M. Patrice Bergeron à la fin de ce blogue. 

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« Éclats de bonté »

Par l’abbé Gilles Nadeau

«Je n’ai pas choisi le sujet de ce livre. Il s’est imposé à moi.»

Accompagnateur spirituel en soins palliatifs, l’auteur de ce livre y observe au quotidien la bonté que libère la vulnérabilité partagée, celle des patients, de leurs proches et de leurs soignants. Ce microcosme lui sert de point de départ pour une exploration plus vaste d’une réalité insaisissable, de laquelle on doute facilement, mais qui est pourtant au fondement des liens humains. Sans naïveté, il reconnaît les fragilités de la bonté, ses ambiguïtés et ses pièges, admettant volontiers que «telle une petite flamme, elle brille surtout dans la noirceur». Mais il constate aussi les forces que lui assurent ses assises dans les profondeurs de la nature humaine.

En ces temps traversés par diverses formes de violence, ce livre nous enveloppe de douceur tout en nous inspirant à devenir nous-mêmes des acteurs de bonté. Car «on ne fait reculer les ténèbres qu’en y mettant la lumière».

Gilles Nadeau est prêtre et accompagnateur spirituel à la Maison Michel-Sarrazin. La qualité de l’accompagnement offert en soins palliatifs est l’une de ses préoccupations principales. Il est l’auteur de À l’école de la fragilité (Médiaspaul 2019) et Par-delà nos limites (Médiaspaul 2021).  

Commander le livre ici.

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« Chrétiens dans la ville – Regards croisés sur les pratiques chrétiennes en contexte urbain »

Ouvrage collectif sous la direction des professeurs Gilles Routhier et Patrice Bergeron

Comment habiter la ville ? C’est la question de cet ouvrage. Son point de départ est la ville et ce qu’elle devient. La poser permet de dépasser les évidences qui empêchent de penser les choses à nouveaux frais. Comment habite-t-on sa ville, son quartier, mais aussi comment voudrait-on ou pourrait-on l’habiter ? La question ainsi prolongée souligne ce que l’on y fait au quotidien (travail, loisirs, déplacements, engagements, etc.), mais aussi la manière (rapidement, lentement, régulièrement, ponctuellement, etc.) et les personnes avec lesquelles on le fait. Ainsi, une part importante de l’existence est questionnée de manière concrète, en lien avec la diversité des quêtes de sens.

Une telle interrogation appartient à tous. Mais qu’en font les chrétiens et les chrétiennes aujourd’hui ? Plus largement, comment eux et leurs Églises habitent-ils leur ville et leur quartier ? Comment, dans différents milieux urbains, célèbre-t-on le don de Dieu ? Comment le fait d’habiter telle ville affecte-t-il la manière de croire, d’espérer et d’aimer, à la suite du Christ ?

Cet ouvrage à plusieurs voix donne la parole à des spécialistes d’horizons disciplinaires variés. Il explore les dynamiques urbaines contemporaines, afin d’éclairer ce que la ville devient. Il interroge des pratiques chrétiennes sur des terrains et des contextes variés. Il explore aussi les différents enjeux humains, théologiques, spirituels et ecclésiaux qui émergent lorsqu’on se demande : comment habiter chrétiennement la ville ?

Patrice Bergeron est professeur de théologie systématique à la Faculté de théologie et de sciences religieuses de l’Université Laval (Québec, Canada). Ses recherches se situent à la frontière entre la théologie chrétienne et l’anthropologie sociale et culturelle. Elles portent notamment sur l’expérience croyante en milieu urbain.

Gilles Routhier est professeur d’ecclésiologie et de théologie pratique à la Faculté de théologie et de sciences religieuses de l’Université Laval (Québec, Canada). Spécialiste de Vatican II, il a publié plusieurs livres et articles sur la situation des Églises en milieu urbain.

Commander le livre ici.

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Entrevue de Patrice Bergeron à l’émission On n’est pas du monde.