Saviez-vous qu’une dizaine de guides sont affectés à l’accueil à la Porte Sainte et à la Basilique-cathédrale, pendant l’été ?  Le reste de l’année, plus de 25 bénévoles assurent ce service! Ils interagissent avec les personnes de passage ainsi que les pèlerins et pèlerines. À la fin juillet, plus de 108 000 personnes ont franchi la Porte sainte!

Nous vous proposons des « Fiorettis » : un petit recueil d’anecdotes, de clins Dieu et de belles petites histoires, écrites dans les mots des guides eux-mêmes. Découvrez ici ces perles.

–> Pour préparer votre visite à la Basilique-Cathédrale vous pouvez consulter le site : portesaintequebec.ca.

• Un jeune couple entre à la Basilique. L’homme est aveugle et souffre de problèmes auditifs. Je vois sa femme se pencher sur lui avec délicatesse pour lui décrire la beauté de la nef principale. La description des formes, des couleurs et des sculptures donne au visage de l’homme une nouvelle allure, il devient tout d’un coup joyeux et émerveillé. L’amour fait bien des merveilles !
• Un jeune couple s’est donné rendez-vous à la Porte Sainte. C’est dans la cathédrale que le jeune homme fait sa demande en mariage ! 
• J’ai rencontré un homme, très âgé, qui m’a confié qu’il venait à la Basilique depuis qu’il a 9 ans. Il est venu ce jour-là avec l’intention de traverser la Porte Sainte, mais il n’avait pas assez de force pour la pousser seul… Nous l’avons donc poussée ensemble. Quel sentiment de joie partagée ! Il est même revenu 20 jours plus tard pour me saluer. 
• Un dimanche, j’ai rencontré un couple qui observait en silence la Porte Sainte. Je leur pose la question : Voulez-vous faire le pèlerinage?  Ils m’expliquent alors qu’ils vont le faire le lendemain, le jour de leur 45^e anniversaire de mariage.  Je les ai rencontrés à 8 h 50 le lendemain, traversant la Porte Sainte, main dans la main, joyeux et amoureux.
• La crypte, sous la Basilique-Cathédrale, est un lieu fascinant et en faire le tour est une expérience intéressante ! Ce que j’aime c’est quand les gens me disent « Comment est-ce que tu connais toutes ces choses? » et que je leur réponds que maintenant eux aussi en savent beaucoup puisque je viens juste de le leur partager.  J’aime beaucoup voir comment ça les rend heureux et fiers !
• Une famille de originaire de l’Inde m’a demandé, en désignant le voile du Saint-Sacrement, ce qu’il y avait derrière. Je leur ai expliqué que c’était le pain qui est le corps du Christ. J’ai parlé de l’institution, à la Dernière Cène, de l’eucharistie, qui nous donne la vie éternelle. Ils semblaient étonnés de découvrir tout cela!
• À la Cathédrale, un couple d’origine asiatique me posait de nombreuses questions sur l’endroit et sur la foi catholique. La femme a traversé la Porte Sainte avec la même joie et l’émerveillement qu’un enfant à Noël ! Par la suite, ils m’ont posé des questions sur qui était l’homme sur le baldaquin (le Christ), la femme sur les vitraux (la Vierge Marie), comment faire pour prier la Vierge, etc. L’enthousiasme de la femme était vraiment remarquable. Je ne m’attendais pas à me retrouver à leur donner une petite catéchèse !
• Une femme, de religion juive, m’a demandé de faire une visite. Puis, elle a traversé la Porte Sainte en se signant de la croix, a passé un moment très significatif et a allumé une bougie pour son père décédé, qui était très catholique. « Ça fait partie de moi; j’ai grandi dans la foi catholique », m’a-t-elle dit. 
• Comme guide, nous recevons plein de demandes. Un ancien professeur s’intéresse aux éléments architecturaux alors que d’une dame demande de prier pour son fils, qui vit à un endroit où l’on annonçait le passage d’une tornade. 
• Un homme et sa mère se sont montré très intéressés par l’histoire de la Cathédrale. « On oublie souvent, on ne parle pas du fait que le berceau de l’Amérique du Nord ce ne sont pas les 13 colonies, mais Québec! ».
• Une femme et une de ses amies faisaient partie d’un groupe de pèlerins. Elle m’a raconté ce beau témoignage. Son amie a une marchette et a eu de la difficulté à pousser la Porte Sainte au moment de la traverser. En la poussant, elle est tombée. Heureusement elle s’est relevée sans aucun problème, comme si un ange l’avait soutenue ! Au point où, elle était par la suite été capable de fonctionner sans sa marchette.
• Un jour, faisant partie du même groupe, deux sœurs jumelles se présentent à la Porte sainte. J’ai trouvé cela tellement beau de les voir ensemble dans ce pèlerinage malgré leur âge avancé. Elles étaient très heureuses et les yeux brillaient de joie ! Ça m’a rappelé que, peu importe l’âge ou l’étape qu’on traverse, le Seigneur est tout le temps avec nous. 
• Vendredi le 5 juillet, une dame qui vient de London, m’a raconté la conversion de son mari au catholicisme. Cela est arrivé… après qu’il ait traversé la Porte Sainte en août 2016 !
• Une dame est venue avec ses parents qui sont sourds. Elle a fait la traduction de mes commentaires en langage des signes. Ils ont apprécié la visite et fait l’achat de plusieurs livres à la boutique.
• Un couple, qui a traversé la plupart des Portes Saintes dans le monde, m’a témoigné de leur expérience. Ils ont passés plus de 2 heures dans l’église.
• Quelle est la réaction commune des visiteurs et visiteuses lorsqu’on parle de l’étendu du diocèse de Québec à sa fondation? Beaucoup d’étonnement, car le diocèse de Québec au début du 18^e siècle s’étendait alors jusqu’à la Nouvelle-Orléans (actuellement aux États-Unis) !
• J’aperçois une femme qui est émue avant de passer la Porte Sainte. Elle ne savait pas trop pourquoi elle avait cette réaction… Elle dit qu’elle a senti la présence du Seigneur et elle est très touchée de cette proximité. 
• Une femme de London, en Ontario, est venue passer la Porte Sainte avec son mari en 2016. Elle est croyante. Son mari ne l’était pas. Toutefois, depuis que celui-ci a traversé la Porte Sainte en 2016, il s’est converti. Elle est arrivée avec un large sourire sur le visage. Elle a visité la crypte. Elle est revenue les jours suivants. Elle était reconnaissante et disait au responsable de l’accueil : « Your staff is amazing, they are so welcoming and loving.  I can’t believe they are so amazing, God bless! »  (« Votre personnel est extraordinaire, ils sont tellement accueillants et aimants. Je n’arrive pas à croire qu’ils soient si extraordinaires, que Dieu les bénisse ! »)

Merci à Mgr Denis Bélanger, responsable de l’accueil, qui a colligé ces propos!

En rétrospective…

Pour une troisième année, la Mission Bellechasse-Etchemins a organisé un grand événement festif autour de la fête de la Saint-Jean-Baptiste. Petits et grands ont été invités fêter dans le décor enchanteur du magnifique village de Saint-Michel-de-Bellechasse. Cet événement s’inscrivait dans la programmation des Fêtes du 350e anniversaire de l’Église catholique de Québec. En voici quelques échos!

23 juin  

Malgré la moins bonne température, tous les participants du camping se sont présentés le 23 juin à Saint-Michel et grâce à la générosité de sœur Josée du collège Dina Bélanger, tous ont pu dormir à l’intérieur. 

La soirée de la poésie à l’intérieur de l’église avec Mathieu Langlois a été très appréciée ! Il a su nous transmettre son amour de superbes récits québécois. Une soirée à reprendre assurément. 

24 juin 

La louange avec « Lumière de la Joie » a fait chanter et danser les participants et participantes avec enthousiasme. Durant la messe présidée par Mgr Londoño, la musique offerte par l’équipe de Saint-Michel de Sillery et des membres de la Famille Marie-Jeunesse a donné une ambiance festive. 

Bien sûr, à l’unanimité, les ateliers en après-midi et la danse folklorique ont permis de vivre des moments enrichissants et culturels. 

Un grand coup de coeur, sous un soleil radieux : la « marche des saints » animée par l’abbé Thomas Malenfant. Les personnes présentes ont pu bénéficier de la disponibilité des quatre prêtres pour le sacrement du pardon, très grandement appréciée, dehors juste à côté de la magnifique chapelle de Lourdes. 

Un mélange riche d’éléments culturels et religieux ont fait de cet évènement une belle réussite pour la fête de la Saint Jean Baptiste et toute l’équipe vous donne rendez-vous l’an prochain pour une 4e édition ! 

Marie-Josée Paquet, membre de l’organisation

Il y a deux ans cette semaine, le pape François était chez nous en pèlerinage pénitentiel, à la rencontre des peuples autochtones. Beaucoup de chemin a été parcouru depuis ce temps, tant au niveau local, provincial, que national.

La Conférence des évêques catholiques du Canada a publié récemment une « Lettre au peuple de Dieu » à l’attention des membres de la communauté catholique. Il y a deux ans ce mois-ci, le pape François prenait la parole devant une assemblée d’aînés autochtones et d’anciens élèves des pensionnats à Maskwacis, en Alberta. Il offrait des excuses profondes et sincères aux peuples autochtones et demandait à Dieu le pardon des souffrances endurées dans les pensionnats du Canada. La lettre intitulée « De paroles puissantes à un partenariat significatif : un engagement catholique renouvelé à la réconciliation avec les Autochtones » invite à reconnaître cet héritage douloureux et à marcher aux côtés des peuples autochtones dans un esprit de repentance, de solidarité et d’espérance.

Cet anniversaire nous amène à réfléchir à la profonde tristesse exprimée par le pape François à la suite des effets dévastateurs du système des pensionnats ressentis par les communautés autochtones, ainsi qu’au chemin de réconciliation et de guérison que nous avons entrepris ensemble. 

Voici le communiqué de presse de la CECC, qui met en valeur trois grandes avancées : le soutien financier des priorités autochtones, l’accès aux archives, la poursuite du dialogue avec les Premières nations, les Inuits et les Métis. Nous vous invitons a en prendre connaissance ici.

L’article de Vatican News « Canada: un chemin de réconciliation avec les peuples autochtones » nous propose aussi un survol intéressant.

Les autorités de l’Église catholique de Québec ont pris la décision de relocaliser les bureaux des Services diocésains au pavillon Jean-Olivier-Briand du Séminaire de Québec, situé dans le Vieux-Québec. L’équipe diocésaine y sera locataire. Ce déménagement aura lieu au cours de l’automne prochain, afin d’être complété au 31 décembre 2024.

Cette étape s’inscrit dans un processus de restructuration en profondeur de l’organisation diocésaine. Cette démarche a été initiée au printemps 2023, à l’aide d’un consultant externe, l’objectif étant d’ajuster l’offre de services et les dimensions de l’organisation à ses moyens réels. Il faut aussi revoir la structure pour la rendre plus légère, souple et adaptée aux besoins de la mission pour le moyen et le long terme.

Il a été établi que les bureaux actuels situés au 1073 René-Lévesque Ouest sont désormais beaucoup trop vastes pour les besoins de l’équipe diocésaine. L’alternance entre le télétravail et la présence au bureau transforme aussi les besoins. Le processus de vente de cet édifice a débuté au printemps 2023. Cette démarche est toujours en cours et la communauté diocésaine sera tenue informée des développements.

Entre temps, le personnel des Services diocésains pourra préparer son déménagement dans son nouveau lieu d’accueil. L’équipe de direction remercie les responsables du Séminaire de Québec pour leur ouverture. Le Séminaire de Québec est heureux d’accueillir les Services diocésains et voit dans cette relocalisation l’ouverture, en cette année où nous célébrons le 350^e anniversaire du diocèse de Québec, d’une nouvelle page dans l’histoire féconde des relations entre le Séminaire de Québec et le Diocèse de Québec.

Maintenant que cette orientation est retenue, la réflexion plus détaillée sur l’aménagement des locaux et sur les services qui y seront offerts peut s’amorcer. Davantage de détails seront communiqués à ce sujet au cours de l’automne.

Sources : Église catholique de Québec et Séminaire de Québec

4 juillet 2024 

Mgr Marc Pelchat a présidé la messe qui s’est déroulée pendant le Pow-wow de Wendake, ce 30 juin. Il a aussi présidé la célébration qui se déroulait à l’occasion de l’anniversaire de la Ville de Québec, ce 3 juillet. Nous partageons ici les textes des deux homélies prononcées lors de ces événements qui s’inséraient dans la programmation des Fêtes du 350e anniversaire de l’Église catholique de Québec. Bonne lecture!

Homélie de la messe à Wendake à l’occasion du Pow-wow 2024

Chers frères et sœurs de la nation Wendate,

Chers amis qui êtes venus à la rencontre de nos frères et sœurs de Wendake,

KWE!

Il y a une semaine, nous avons célébré la Journée nationale des peuples autochtones qui nous a rappelé, à tous et à toutes, la présence millénaire des premières nations sur les terres où nous sommes.

Aujourd’hui, en ce dimanche 30 juin, nous célébrons l’eucharistie dans l’église Notre-Dame-de-Lorette à Wendake, sur cette terre de la Nation huronne-wendat, dans le cadre du Pow-wow international de Wendake. La culture de la Nation huronne-wendat est ancrée dans des traditions transmises de génération en génération.

Votre langue, vos coutumes, votre art et votre savoir-faire sont des trésors qui méritent d’être célébrés et préservés. Nous partageons avec vous une histoire longue et complexe. Cette histoire démontre de votre part une résilience incroyable qui vous a permis de traverser les épreuves du temps et de vous épanouir à nouveau comme nation fière. Tout en reconnaissant le passé, il est important d’habiter le présent et de se projeter dans l’avenir.

L’Église catholique de Québec partage avec les membres de la Nation huronne-wendat une longue histoire. Nous souhaitons célébrer nos liens à l’occasion du Pow-wow et dans le contexte des célébrations du 350^e anniversaire de la création du Diocèse de Québec. La fondation du Diocèse de Québec en 1674 a marqué l’essor d’une présence religieuse chrétienne sur ces terres depuis 400 ans. Pour les Wendats, pendant longtemps, la conservation de la foi catholique a été une caractéristique importante qui s’est incarnée dans une culture et une mémoire millénaires. La foi nouvelle des Wendats de cette époque a épousé leur identité. Ce qui subsiste aujourd’hui de cette foi au milieu de votre communauté mérite d’être célébré, en même temps que votre culture.

Il est important de continuer à partager nos histoires. Il est important de mieux nous connaître et de continuer à apprendre les uns des autres.

Dans l’histoire de la rencontre entre nos peuples, il y a eu des moments mémorables, des passages heureux, et il y a aussi des souvenirs difficiles. En nous rappelant la visite du Pape François à Québec en juillet 2022, nous devons exprimer notre sincère regret « pour le mal commis par de nombreux chrétiens contre les peuples autochtones », dont le peuple wendat.

Au premier jour de sa visite, le pape disait notamment : « Je viens sur vos terres natales pour vous dire combien je suis affligé, pour implorer de Dieu pardon, guérison et réconciliation, pour vous manifester ma proximité, prier avec vous et pour vous ». (..) Que l’Esprit « nous prenne par la main. Qu’il nous fasse marcher ensemble ». On ne doit pas limiter ce discours à un seul jour, mais le vivre chaque jour.

Engageons-nous à marcher ensemble en allant à la rencontre de nos communautés et des individus exceptionnels qui les composent. Écoutons nos histoires et découvrons la richesse de nos traditions vivantes comme le permettent ces journées de Pow-wow. C’est en tissant des liens durables que nous pourrons vraiment avancer ensemble.

« Dieu n’a pas fait la mort, il ne se réjouit pas de voir mourir les êtres vivants. Il les a tous créés pour qu’ils subsistent ; ce qui nait dans le monde est porteur de vie… ». Prenons soin ensemble de cette vie qui nous est confiée, prenons soin de notre Maison commune et de notre humanité partagée, avec toutes nos différences qui constituent notre richesse.

Comme le dit l’Apôtre Paul, « il s’agit d’égalité ». Partageons ce que nous avons de plus beau : soyons prêts à faire le don généreux de nous-mêmes aux autres. C’est là notre vraie richesse.

Comme Jésus le fait pour deux femmes dans l’Évangile de ce jour, laissons-nous relever, laissons le Seigneur restaurer notre dignité et notre capacité de vivre pleinement, d’être nous-mêmes, et d’avancer comme des êtres humains libres et égaux. AMEN.

Homélie à l’occasion de l’anniversaire de la Ville de Québec

Chers frères et sœurs,

Fiers citoyens et citoyennes de la Ville de Québec,

Nous sommes réunis ce matin dans cette basilique-cathédrale Notre-Dame de Québec, au cœur de la capitale, afin de rendre grâces au Seigneur notre Dieu, le Maître du temps et de l’histoire, pour les 416 années de développement de cette cité plantée sur les rives du Saint-Laurent et sur les hauteurs du Cap Diamant jusqu’au pied des Laurentides.

Québec, notre ville, bonne fête!

Nous faisons partie de cette ville dont nous sommes les résidents, les concitoyens et les amoureux. Nous sommes les membres de cette construction à laquelle nous sommes intégrés, concitoyens de cette cité qui continue à grandir et à se développer. Nous partageons le désir de préserver l’harmonie de cette construction, en prenant soin de notre agglomération, de nos quartiers et de nos rues, de son patrimoine bâti, de son patrimoine naturel, et de son patrimoine immatériel en préservant les valeurs et la qualité de vie des personnes et des familles qui l’habitent. Et nous sommes  aussi attentifs aux étrangers et aux gens de passage, à qui notre accueil veut faire sentir qu’ils font aussi partie de notre famille.

Le peuple chrétien, et notamment la communauté catholique, qui cohabite ici avec des personnes de toutes croyances, valeurs et convictions, continue de se sentir chez soi dans cette société à laquelle nous contribuons. Nous le faisons en participant à la vie publique et en œuvrant  discrètement au service des personnes appauvries ou isolées, des personnes souffrantes et des concitoyens en quête de sens. Nous sommes toujours ouverts à tisser des liens avec nos partenaires sociaux afin d’agir dans l’intention de construire un monde meilleur.

Notre désir profond est de marcher avec notre peuple, tout le peuple, ceux qui sont proches et ceux qui sont loin. L’Église d’ici a connu des heures dites de gloire, influençant parfois la construction de la Cité selon ses propres vues. Aujourd’hui, elle apprend à être plus humble et à se situer comme partenaire dans la construction de la Cité. Notre foi nous fait voir le Seigneur dans ses œuvres, dans sa création, dans l’humanité que nous partageons avec tous. Mais nous sommes aussi des personnes qui cherchent à vivre l’esprit des Béatitudes, lesquelles représentent l’essentiel du message de Jésus. Heureux ceux et celles qui consolent, qui prennent soin des pauvres, qui ont faim et soif de justice, qui répandent la paix autour d’eux, qui témoignent de la bonté et de la douceur.

Disciples du Christ en terre québécoise, nous continuons notre pèlerinage de foi au cœur de cette Ville, depuis le moment de sa fondation en 1608, en cherchant à voir Dieu à travers la vie qui s’y déroule et dans les personnes, exceptionnelles ou très humbles, qui participent à sa construction.

Ce que nous construisons surtout, ce que nous voulons construire ensemble, avec vous toutes et tous, c’est une humanité meilleure, une société juste et harmonieuse qui met en valeur la beauté, la bonté, la recherche du vrai, la justice et la paix.

Prions pour cela aujourd’hui, en priant aussi pour tous les groupes d’employés de cette Ville, ainsi que pour toutes les personnes qui l’administrent au nom du bien commun et celles qui orientent ses politiques et ses actions. Soyons ensemble, et plus que jamais, les éléments d’une même construction en cherchant la pierre angulaire, la pierre de fondation qui va nous permettre de construire sur du solide. Pour certains d’entre nous, le message du Christ peut constituer ce socle.

Dans cette eucharistie, celles et ceux qui partagent notre foi chercheront à reconnaître le Christ Jésus et son Évangile comme cette pierre angulaire, le socle capable de rendre neuve notre humanité, qu’elle ait 25, 50 ou 75 ans, ou 350 ans comme notre Diocèse et 416 ans comme notre Ville.

Nos assemblées prient régulièrement pour celles et ceux qui nous gouvernent : sachez que vous tenez une place dans la prière de nos communautés. Nous prierons encore pour vous tous et toutes dans la suite de cette célébration. Aujourd’hui, prions plus que jamais les uns pour les autres comme une même famille, qui habite la même demeure.

AMEN.