Les leaders religieux au Canada dénoncent le projet de loi C-7, qui vise, entre autres, à élargir l’euthanasie et le suicide assisté au Canada pour inclure les personnes dont la mort n’est pas « raisonnablement prévisible ». bit.ly/33YHJeG

Cette déclaration œcuménique et interreligieuse commune, coordonnée par la CECC en opposition au projet de loi C-7, a été appuyée par plus de 50 organismes et leaders religieux de partout au Canada. 

Elle fait notamment écho aux Observations préliminaires de la Rapporteuse spéciale des Nations Unies sur les droits des personnes handicapées, Mme Catalina Devandas-Aguilar sur sa Visite de pays au Canada, du 2 au 12 avril 2019 :

« Je suis extrêmement préoccupée par la mise en œuvre de la législation sur l’aide médicale à mourir dans une perspective de handicap. On m’a informée qu’il n’y a pas de protocole en place pour démontrer que les personnes handicapées ont reçu des solutions de rechange viables lorsqu’elles sont admissibles à l’aide médicale à mourir. J’ai également reçu des plaintes inquiétantes concernant des personnes handicapées dans des institutions qui subissent des pressions pour obtenir de l’aide médicale à mourir, et des praticiens qui ne signalent pas officiellement les cas impliquant des personnes handicapées. J’exhorte le gouvernement fédéral à enquêter sur ces plaintes et à mettre en place des mesures de protection adéquates pour veiller à ce que les personnes handicapées ne demandent pas d’aide médicale à mourir simplement parce qu’il n’existe pas de solutions de rechange communautaires et de soins palliatifs. »