Le 11 novembre, c’est le Jour du Souvenir, aussi appelé le Jour de l’Armistice. Chaque année, nous commémorons les sacrifices de la Première guerre mondiale, ainsi que de celles qui ont malheureusement suivi. 

La Cérémonie du jour du Souvenir joue, depuis 1931, un rôle important dans le processus du Souvenir. Chaque année, à la 11e heure du 11e jour du 11e mois, les gens se rassemblent (dans les parcs, centres communautaires, lieux de travail, écoles et maisons) pour rendre hommage à tous ceux qui sont morts au combat. Ce temps d’arrêt ensemble, durant lequel un moment de silence est observé, sert à se rappeler les sacrifices de ceux qui sont tombés au service de leur pays et saluer le courage de ceux qui sont présentement en service actif. 

Coquelicot rouge 

Dans les pays du Commonwealth, le coquelicot rouge est un symbole à la mémoire de ceux qui sont morts à la guerre. Nombreux et nombreuses sont ceux qui le porte sur leur manteau dès le début novembre.

Avant la Première Guerre mondiale, peu de coquelicots poussaient en Flandre (région de France et de Belgique). Durant les bombardements de la Première guerre mondiale, les terrains devinrent riches en poussières de chaux favorisant ainsi la venue des coquelicots. Le coquelicot devint rapidement le symbole des soldats morts au combat.

Coquelicot blanc

La campagne annuelle du coquelicot blanc contre la guerre et le militarisme est de son côté moins connue. Cette année, on propose qu’en mémoire des victimes de la guerre, le Canada dise « non » aux armes nucléaires. En effet, le Canada refuse toujours de ratifier le Traité sur l’interdiction des armes nucléaires (TIAN), entré en vigueur en janvier 2021. 

En 2019, les évêques catholiques du Canada lançaient « un appel spécial au gouvernement du Canada pour qu’il signe le Traité sur l’interdiction des armes nucléaires ». Ils rappelaient que les fidèles et les autorités catholiques, ainsi que plusieurs autres traditions religieuses, s’opposent à ces armes dévastatrices depuis leur invention. Le pape a lui aussi appelé à l’élimination totale de ces armes (Fratelli tutti, 262). 

Des coquelicots à porter côte à côte 

« Le conseil Église et Société est toujours d’avis que le coquelicot blanc et le coquelicot rouge peuvent être portés de concert, en novembre, pour se souvenir conjointement des victimes civiles et des victimes militaires des conflits armés. Ce geste participe à promouvoir la paix. » (Communiqué de l’AECQ)