Non, ce n’est pas une nouvelle façon de nous souhaiter la paix… mais une réflexion que Développement et Paix nous propose pour 2017 : « Les femmes au cœur de la paix.»

Vous pouvez vous rendre sur le site internet de Développement et paix à cette adresse https://www.devp.org/fr/ pour y retrouver plus de renseignements et de documentation. Le 21 septembre est la Journée internationale de la paix. «Il s’agit de commémorer chaque année la paix par le biais de l’éducation et de la prise de conscience de problématiques liées à la paix et la cessation de la violence.»[1] Cependant déjà en 1968, Paul V1 exhortait à célébrer une «Journée de la Paix», dans le monde entier, le premier jour de l’année civile le premier janvier [2]

En 2000, le Conseil de sécurité des Nations Unies reconnaissait la contribution des femmes dans l’établissement de la paix et soulignait « l’importance de leur participation constructive, pleine et égale à tous les niveaux des processus de paix. » « Pourtant, 17 ans plus tard, l’expertise des femmes est toujours sous-estimée, leurs organisations souffrent d’un sous-financement chronique, et elles demeurent largement exclues des processus de paix formels.

Æ Sur les 504 accords de paix signés depuis l’adoption de la résolution 1325, seulement 138 (soit 27 %) mentionnent les femmes.

Æ Dans les principaux pourparlers de paix intervenus entre 1992 et 2011, les femmes ne représentaient que 2 % des personnes médiatrices en chefs, 4 % des signataires et 9 % des négociatrices.

Æ Seulement 2 % du financement international consacré à la paix et à la sécurité va à la parité ou à l’autonomisation des femmes.»[3]

« Des femmes fortes et autonomes, une paix durable et inclusive !

Saviez-vous que…

5 % Les femmes contribuent à réduire la violence et à prévenir les conflits.

Les sociétés où les femmes et les hommes connaissent une plus grande égalité sont des sociétés plus paisibles et plus stables.

Lorsque le pourcentage de femmes au Parlement augmente de 5 %, un État est cinq fois moins susceptible de recourir à la violence face à une crise internationale.

35 % Les femmes renforcent la construction de la paix.

Les initiatives de paix sont plus efficaces, légitimes et durables si les femmes y participent et si leur opinion et leur expertise sont prises en compte.

Un accord de paix est 35 % plus susceptible de durer au moins 15 ans si des femmes participent à son élaboration.

35 % Les femmes contribuent au maintien de la paix.

Les femmes ont tendance à privilégier une approche inclusive et à mobiliser la société civile en bâtissant des ponts entre les clivages politiques, religieux et ethniques.

Lorsque 35 % des parlementaires sont des femmes, le risque de reprise du conflit est proche de zéro.»[4]

Il ne me reste qu’à vous inviter à vous rendre sur le site de Développement et Paix pour en savoir d’avantage et ensemble « recherchons donc ce qui contribue à la paix, et ce qui construit les relations mutuelles. » Romains 14,19

Équipe Solidarité sociale et missionnaire
Courriel: therese.duval@ecdq.org


[1] https://21septembre.org/

[2] http://w2.vatican.va/content/paul-vi/fr/messages/peace/documents/hf_p-vi_mes_19671208_i-world-day-for-peace.html

[3] https://www.devp.org/fr/

[4] M. O’Reilly, Why Women? Inclusive Security and Peaceful Societies, octobre 2015, Inclusive Security, en ligne: Inclusive Security https://www.inclusivesecurity.org/wp-content/uploads/2017/06/Why-Women-Report-2017.pdf (consulté le 10 juillet 2017).