Mgr Lacroix, comme il en a l’habitude, nous a servi une très belle homélie inspirée des lectures du jour. Voici quelques bribes que j’ai retenues : « Pâques est l’unique fête chrétienne, celle qui donne sens à toutes les autres. Au début du christianisme, on ne célébrait que le dimanche… La semaine sainte n’est pas un film de suspense, nous savons déjà comment ça va finir : la victoire définitive de Jésus sur la mort. Jésus a été fidèle à la mission confiée par son Père. Cette fidélité du Christ contraste avec l’infidélité de l’humanité. De midi à trois heures, il y eut des ténèbres sur toute la terre, mais à trois heures, finies les ténèbres, car la mort du Christ apporte lumière, vie, espérance… Nous célébrons cette semaine un amour qui va jusqu’au bout. Jésus pose sur chaque personne un regard d’amour. Devant nos luttes, nos souffrances, nos péchés nous savons que nous pouvons nous tourner vers notre Sauveur : Hosanna ! Sauve-nous ! Donne-nous le salut. » Ensuite, Mgr cite une parole du Bienheureux pape Jean XXIII qu’il aime bien : « Confions le passé à la miséricorde divine, l’avenir à la Providence et le présent à l’amour. » Puis il ajoute : « Avec Jésus, tu peux vivre dans l’espérance malgré les soubresauts de la vie. » Il nous rappelle un passage du message de Benoît XVI adressé aux jeunes : « La joie chrétienne n’est pas une fuite de la réalité, mais une force surnaturelle pour affronter et vivre les difficultés quotidiennes. » Il enchaîne ensuite en nous exhortant : « N’ayons pas peur de vivre cette semaine en nous présentant au Seigneur avec tout ce que nous portons.» Il conclut en citant une autre parole de l’homélie du Pape à l’occasion du Dimanche des rameaux : « Étendons-nous humblement donc devant le Christ, nous-mêmes plutôt que les tuniques ou les rameaux inanimés et les branches vertes qui réjouissent le regard seulement pour un instant et sont destinés à perdre, avec la sève, leur verdure. Étendons-nous nous-mêmes revêtus de sa grâce, ou mieux, de lui-même tout entier… et prosternons-nous à ses pieds comme des tuniques étendues… pour pouvoir offrir au vainqueur de la mort non plus de simples rameaux de palmes, mais des trophées de victoire. Agitant les rameaux spirituels de l’âme, nous aussi, avec les enfants, acclamons saintement chaque jour :  » Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur, le roi d’Israël » »

Le Credo et les prières universelles suivent. Puis pendant la préparation des dons, la chorale du Chœur Marie Guyart nous offre un chant bien rythmé pendant que quelques jeunes, au son de la musique, dans un pas de danse très mesuré, apportent les offrandes à l’autel.

Après la célébration, la fête se continue : le chœur Marie Guyart, accompagné des musiciens de la messe des jeunes de l’église St-Thomas d’Aquin, improvise des chants de louange manifestant la joie palpable qui habite l’assemblée.

Puis, les jeunes continuent de fraterniser au sous-sol de l’église avec Mgr Lacroix et quelques prêtres qui se joignent à eux pour des agapes fraternelles.

Quelle joie communicative, quelle espérance, quel dynamisme dans toute cette jeunesse !