C’est le début de mars et déjà la chaleur du soleil se fait sentir pour un renouveau de la nature. Il y a aussi en ce début de mars, le 8, la journée internationale des femmes. Officialisée par les Nations Unis en 1977, elle est une occasion à chaque année de faire un bilan sur la situation des femmes dans le monde. Bien oui, il y a encore beaucoup de situations où les femmes n’ont pas leur «place au soleil».

Le collectif 8 mars propose cette année ce thème : «L’égalité sans limites».

Je me permets de mettre en évidence certains éléments du document du secrétariat à la Condition féminine intitulé Ensemble pour l’égalité entre les femmes et les hommes.

Intégrité et sécurité:

  • Les victimes d’infractions sexuelles sont généralement des femmes âgées de moins de 18 ans. Les femmes autochtones ont un risque plus élevé de violence conjugale et subissent des formes plus graves de violence que les femmes non autochtones.

Santé :

  • Les femmes de plus de 65 ans ont d’avantage besoin d’aide que les hommes, les femmes de plus de 75 ans sont plus nombreuses à avoir une incapacité, les femmes autochtones déclarent d’avantage que les hommes souffrir de problèmes de santé.

Éducation :

  • Les femmes plus que les hommes obtiennent un diplôme secondaire, collégial, universitaire mais le choix de leur formation reste encore stéréotypé.
  • Les femmes autochtones comme les personnes avec incapacité sont moins scolarisées.

Emploi :

  • Les femmes sont moins présentes sur le marché du travail. Elles occupent plus d’emploi à temps partiel (2/3 des emplois à temps partiel), le plus souvent pour prendre soin des enfants.
  • Les femmes autochtones et les femmes immigrées sont moins nombreuses au travail.
  • La présence de femmes de 65 ans et plus est 2 fois plus faible sur le marché du travail que les hommes du même âge.

Conciliation travail-famille et revenu:

  • Les femmes sont plus souvent chefs de famille monoparentales et sont en proportion plus nombreuses à être à faible revenu. Les mères consacrent plus de temps aux tâches domestiques et aux soins des enfants que les pères.
  • Le revenu est inférieur pour les femmes et il y a plus de femmes rémunérées au taux du salaire minimum.
  • Une part importante des revenus des femmes de 65 ans vient des transferts gouvernementaux. Les femmes avec incapacité vivent davantage sous le seuil du faible revenu.

Participation dans les lieux de pouvoir :

  • Les femmes sont sous-représentées dans les instances des différents paliers de gouvernement, également dans des postes décisionnels. Dans certains cas, leur rémunération est moindre que celle des hommes effectuant le même travail. La Presse canadienne

Je suis certaine que certains de ces éléments faisaient déjà partie de vos constats. Voilà pourquoi nous pouvons encore souligner le 8 mars. Et en solidarité avec l’organisme « Développement et Paix », qui nous propose le thème de réflexion suivant pour le Carême 2017: «Les femmes au cœur du changement», soyons des personnes porteuses d’espérance et de changement. Oui, dans plusieurs pays, les femmes à petite échelle, changent leur milieu par leurs différents engagements. Continuons à travailler pour un renouveau dans notre société en permettant à chaque femme et à chaque homme de se réaliser pleinement, en dignité et égalité. Ensemble, solidaires.

 

Nous vous invitons à laisser vos commentaires ci-dessous.

Équipe Solidarité sociale et missionnaire