En juin, un peu avant que nous fêtions la « Saint-Jean Baptiste », se glisse une « journée nationale des Autochtones ». En 1996, M Roméo Leblanc, gouverneur général, voulait souligner le patrimoine unique, la diversité culturelle et les réalisations des Premières nations, des Inuits et des Métis qui sont reconnus par le gouvernement canadien comme peuples autochtones.

Il y a onze nations autochtones qui vivent sur le territoire de la province de Québec. Nous vivons sur le même territoire mais souvent en inconnus. Que connaissons-nous de l’histoire et de la culture amérindienne, sinon souvent ce que nous avons appris à l’école et qui était très partiel ou biaisé. De plus, nous entendons souvent des commentaires issus de préjugés et d’idées toutes faites sur les nations amérindiennes.

Saviez-vous que «la qualité de vie des Autochtones est inférieure à celle de la population canadienne en général. Leur espérance de vie est plus courte, les perspectives d’emploi plus minces, les taux de suicide, d’alcoolisme et de toxicomanie plus élevés. Ceux qui habitent les réserves ne sont pas propriétaires du terrain où est construite leur maison parce que la Loi sur les Indiens ne le permet pas. S’ils travaillent à l’extérieur de la réserve, les Autochtones paient des impôts comme tout le monde. Sont-ils si gâtés ? »

Pour répondre à des besoins surtout pour les femmes, une autochtone Mohawk de Kahnawake, Mary Two-Axe Early fonde, en 1968, une association pour aider les femmes autochtones en difficulté : Droits égaux pour Femmes indiennes. La FAQ (femmes autochtones du Québec) a la mission de « représenter et de défendre les intérêts des femmes autochtones, de leur famille et de leur communauté à travers le Québec. L’Association appuie les efforts des femmes autochtones dans l’amélioration de leurs conditions de vie par la promotion de la non-violence, de la justice, de l’égalité des droits et de la santé. Elle soutient également les femmes dans leur engagement au sein de leur communauté ».

Heureusement, depuis quelques années, notre société est plus consciente des situations difficiles vécues par les autochtones et, suite à la « commission de vérité et réconciliation » cette dernière propose des voies d’avenir. J’en nomme quelques-unes soit : de travailler en collaboration pour des programmes « afin de présenter l’histoire et l’expérience des peuples autochtones », de « promouvoir une culture de la rencontre », « d’approfondir les relations, le dialogue », « d’inviter les paroisses et les institutions catholiques à se familiariser davantage à la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones ».

Je vous invite à aller plus loin, à explorer des sites internet où vous trouverez des informations pertinentes et à faire vôtre cette parole autochtone : « Ne me laisse pas critiquer mon voisin tant que je n’aurai pas porté ses mocassins une lune entière. »

Affaires autochtones et du Nord Canada :
https://www.aadnc-aandc.gc.ca/fra/

Commission de vérité et réconciliation du Canada :
http://www.trc.ca/websites/trcinstitution/index.php?p=19

Femmes autochtones du Québec : http://www.faq-qnw.org/a-propos/

http://www.cccb.ca/site/frc/commissions-comites-et-conseil-autochtone/conseil-autochtone/conseil-autochtone-catholique-du-canada

Équipe Solidarité sociale et missionnaire vous souhaite un bel été.
Courriel: therese.duval@ecdq.org