Dans nos communautés chrétiennes, la question environnementale devrait être une de nos préoccupations missionnaires. Le pape François nous l’a amplement rappelé dans son encyclique sur le sujet Laudato Si’. Le 22 avril, Jour de la Terre, est une occasion du calendrier civil dont nous pouvons profiter pour mettre de l’avant la dimension écologique de l’engagement social au nom de notre foi.

Pour l’occasion de cette journée et pour d’autres, le Réseau des Églises vertes propose diverses activités dans trois volets : prier, apprendre, agir. De même, l’ Office de catéchèse du Québec suggère diverses ressources.

Si vous ne l’avez pas faite dans votre milieu en mars, rien ne vous empêche de vous inspirer de l’expérience de la Vigile « Une heure pour la terre » préparée par des membres du Dialogue de l’Église catholique au Canada et de l’Église Unie du Canada.

« Mais nous devons aussi reconnaître que certains chrétiens, engagés et qui prient, ont l’habi­tude de se moquer des préoccupations pour l’envi­ronnement, avec l’excuse du réalisme et du prag­matisme. D’autres sont passifs, ils ne se décident pas à changer leurs habitudes et ils deviennent in­cohérents. Ils ont donc besoin d’une conversion écolo­gique, qui implique de laisser jaillir toutes les consé­quences de leur rencontre avec Jésus-Christ sur les relations avec le monde qui les entoure. Vivre la vocation de protecteurs de l’oeuvre de Dieu est une part essentielle d’une existence vertueuse; cela n’est pas quelque chose d’optionnel ni un aspect secondaire dans l’expérience chrétienne. » (pape François, Laudato Si’, no 217)

Yves Bédard
Équipe Solidarité sociale et missionnaire
Courriel : social@ecdq.org